Personne référente :
ESNARD Thierry
Les Eclaireuses Eclaireurs de France près de chez vous...
Avertissement: Ce document contient les paroles de diverses chansons françaises et anglaises… Elles proviennent de divers sites sur le net ou du fruit du travail de quelques passionnés et musiciens qui ont pris le temps de les retranscrire. Je n'ai fait "que" récolter ces œuvres et les compiler en un document qui je l'espère fera des heureux ! Merci à tous ceux qui ont permis la réalisation de ce travail, m'envoyant des partitions, des textes, etc. Have fun ! BARFLY CHANSONNIER Santiano Stewball Debout les gars La bohème Les corons Le chanteur Mon fils ma bataille L’aziza Aimer est plus fort que d’être aimer La Complainte du Phoque en Alaska La groupie du pianiste Y'a pas de honte Quelques mots d'amour La cane de Jeanne Les Copains d'abord Le Gorille Les Sabots d'Hélène Le parapluie Chanson pour l'Auvergnat Auprès de mon arbre Le petit cheval La chasse aux papillons L'orage Amsterdam La Valse A Mille Temps Les Bonbons Ne Me Quitte Pas Quand on n'a que l'amour Les Bourgeois Les Flamandes Casser la voix Alors regarde Place des grands hommes Petite Marie Les murs de poussière Je l'aime a mourir C'était l'hiver L'encre de tes yeux Je pense encore a toi La dame de Haute-Savoie Il faudra leur dire Question d'équilibre La fille qui m'accompagne Répondez-moi Encore et encore Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai La corrida Assis sur le rebord du monde La cabane du pêcheur Samedi soir sur la terre Les vidanges du Diable Tôt ou tard s'en aller C'est écrit Je reviendrai à Montréal Les ailes d'un ange Il est libre Max Aline Siffler sur la colline Ça va pas changer le monde Le moustique Les Champs-Elysées Le petit pain au chocolat A toi L'Amérique Les Dalton Et si tu n'existais pas L'été indien Marie-Jeanne Si tu t'appelles mélancolie Salut les Amoureux L'équipe à Jojo La fleur aux dents Le dernier slow Le chasseur Sur La Route Voyage Voyage Aux sombres héros de l'amer Tostaky (le continent) Pour que tu m'aimes encore Femme libérée L'opportuniste Il est 5 heures, Paris s'éveille Les yeux ouverts (Dream A Little Dream Of Me) Libertine Sans contrefaçon Le sud Le téléphon Oh! Hé! Hein! Bon! Chanson populaire Le lundi au soleil Le téléphone pleure Attention mesdames et messieurs... Chante comme si tu devais mourir demain Fais comme l'oiseau Je n'aurai pas le temps La fête Ou s'en vont Une belle histoire Il jouait du piano debout Babacar Calypso Cézanne peint Débranche Ella, elle l'a Evidemment Musique Résiste Tout pour la musique Le bonheur Au bout de mes rêves Comme toi Quand la musique est bonne Envole-moi Encore un matin Long is the road (Américain)Il changeait la vie Là-bas Filles faciles Elle a fait un bébé toute seule Le pénitencier Quelque chose de Tennessee Le p'tit bonheur Comme un arbre San Francisco Février de cette année-là Mon frère La ballade des gens heureux L'autre Finistère Fous à lier non non non Couleur menthe à l'eau Etienne Le métèque Ma liberté Voilà l'été Joe le tax i Tandem La Vie en Rose Marche à l'ombre Morgane de toi Miss Maggie Tu vas au bal Dès que le vent soufflera Laisse Béton Je suis une bande de jeunes Germaine Ma gonzesse Les histoires d'A Andy C'est comme ça Marcia Baila Hélène En chantant Un homme heureux Ho! J'cours tout seul Foule sentimentale Ultra moderne solitude Le monde est Stone Quand on arrive en ville Les uns contre les autres Le Blues du Businessman Un garçon pas comme les autres New-York avec toi Ça ( c'est vraiment toi ) Cendrillon Le jour s'est levé Un autre monde Ex-robin des bois Dure limite Jour contre jour Quand les hommes vivront d'amour... BARFLY (Isabelle Adjani) Pull Marine J'ai touché le fond de la piscine Dans le petit pull marine Tout déchiré aux coudes Qu'j'ai pas voulu recoudre Que tu m'avais donné J'me sens tellement abandonnée Y'a pas qu'au fond de la piscine Que mes yeux sont bleu marine Tu les avais repérés Sana qu'il y ait un regard Et t'avais rappliqué Maintenant je paie l'effet retard Avant de toucher le fond Je descend à reculons Sans trop savoir ce qui se passait dans le fond C'est plein de chlore au fond de la piscine J'ai bu la tasse tchin tchin Comme c'est pour toi je m'en fous Je suis vraiment prête à tout Avaler que m'importe Si on me retrouve à moitié morte Noyée au fond de la piscine Personne ne te voyait Sous mon petit pull marine M'enlacer j't'embrassais Jusqu'au point de non-retour Plutôt limite de notre amour Avant de toucher le fond Je descends à reculons Sans trop savoir ce qui se passait dans le fond Viens vite au fond de la piscine Repêcher ta petite sardine L'empêcher de se noyer Au fond de toi la garder Petite soeur traqueuse De l'air de ton air amoureuse Si nous deux c'est au fond dans la piscine La deux des magazines Se chargera de notre cas Et je n'aurai plus qu'à Mettre des verres fumés Pour montrer tout ce que je veux cacher Retrouve-moi au fond d'la piscine Avant qu'ça m'assassine De continuer sans toi Tu peux compter sur moi J'te referai plus l'plan d'la star Qui a toujours ses coups de cafard J'ai touché le fond de la piscine Dans ton petit pull marine (Hugues Aufray) Santiano C'est un fameux trois-mâts fin comme un oiseau hisse et ho Santiano Dix huit noeuds quatre cent tonneaux je suis fier d'y être matelot Refrain : Tiens bon la vague tiens bon le vent hisse et ho Santiano Si Dieu veut toujours droit devant Nous irons jusqu'à San Francisco Je pars pour de longs mois en laissant Margot hisse et ho Santiano D'y penser j'avais le coeur gros en passant les feux de Saint-Malo Refrain On prétend que là-bas l'argent coule a flot hisse et ho Santiano Eau trop or au fond des ruisseaux j'en ramènerai plusieurs lingots Refrain Un jour je reviendrai charge de cadeaux hisse et ho Santiano Au pays j'irai voir Margot a son doigt je passerai l'anneau Tiens bon la vague tiens bon le vent hisse et ho Santiano Sur la mer qui fait le gros dos nous irons jusqu'à San Francisco (Hugues Aufray) Stewball Il s'appelait Stewball C'était un cheval blanc Il était mon idole Et moi j'avais dix ans Notre pauvre père Pour acheter ce pur sang Avait mis dans l'affaire Jusqu'à son dernier franc Il avait dans la tête D'en faire un grand champion Pour liquider nos dettes Et payer la maison Et croyait à sa chance Il engagea Stewball Par un beau dimanche Au grand prix de St-Paul "Je sais, dit mon père, Que Stewball va gagner" Mais après la rivière Stewball est tombé Quand le vétérinaire D'un seul coup l'acheva J'ai vu pleurer mon père pour la première fois Il s'appelait Stewball C'était un cheval blanc Il était mon idole Et moi j'avais dix ans (Hugues Aufray) Debout les gars Cette montagne que tu vois on en viendra a bout mon gars Un bulldozer et deux cent gars et passera le route Refrain : Debout les gars réveillez-vous y va falloir en mettre un coup Debout les gars réveillez-vous on va au bout du monde Il ne faut pas se dégonfler devant les tonnes de rocher On va faire un quatorze juillet a coups de dynamite Refrain Encore un mètre et deux et trois en 1983 Tes enfants seront fiers de toi la route sera belle Refrain Les gens nous prenaient pour des fous mais nous on passera partout Et nous seront au rendez-vous de ceux qui nous attendent Refrain Il arrive parfois le soir comme un petit goût de cafard Et ce n'est qu'un peu de brouillard que le soleil déchire Refrain Quand tout sera termine y faudra bien se séparer Mais on oubliera jamais ce qu'on a fait ensemble Refrain (X2) (Charles Aznavour) La bohème Je vous parle d'un temps Que les moins de vingt ans Ne peuvent pas connaître Montmartre en ce temps-là Accrochait ces lilas Jusque sous nos fenêtres Et si l'humble garni Qui nous servait de nid Ne payait pas de mine C'est là qu'on s'est connu Moi qui criait famine Et toi qui posait nue La bohème, la bohème Ça voulait dire on est heureux La bohème, la bohème Nous ne mangions qu'un jour sur deux Dans les cafés voisins Nous étions quelques uns Qui attendions la gloire Et bien que miséreux Avec le ventre creux Nous ne cessions d'y croire Et quand quelque bistro Contre un bon repas chaud Nous prenait une toile Nous récitions des vers Groupés autour du poêle En oubliant l'hiver La bohème, la bohème Ça voulait dire tu es jolie La bohème, la bohème Et nous avions tous du génie Souvent il m'arrivait Devant mon chevalet De passer des nuits blanches Retouchant le dessin De la ligne d'un sein Du galbe d'une hanche Et ce n'est qu'au matin Qu'on s'assayait enfin Devant un café-crême Épuisés mais ravis Fallait-il que l'on s'aime Et qu'on aime la vie La bohème, la bohème Ça voulait dire on a vingt ans La bohème, la bohème Et nous vivions de l'air du temps Quand au hasard des jours Je m'en vais faire un tour A mon ancienne adresse Je ne reconnais plus Ni les murs, ni les rues Qui ont vu ma jeunesse En haut d'un escalier Je cherche l'atelier Dont plus rien ne subsiste Dans son nouveau décor Montmartre semble triste Et les lilas sont morts La bohème, la bohème On était jeunes, on était fous La bohème, la bohème Ça ne veut plus rien dire du tout (Pierre Bachelet) Les corons refrain: Au nord c’était les corons La terre c’était le charbon Le ciel c’était l’horizon Les hommes des mineurs de fond Nos fenêtres donnaient sur des f’nêtres semblables Et la pluie mouillait mon cartable Mais mon père en rentrant avait les yeux si bleus Que je croyait voir le ciel bleu J’apprenais mes leçons la joue contre son bras Je crois qu’il était fier de moi Il était généreux comme ceux du pays Et je lui dois ce que je suis refrain Et c’était mon enfance et elle était heureuse Dans la buée des lessiveuses Et j’avais les terrils à défaut de montagne D’en haut je voyais la campagne Mon père était gueule noire comme l’étaient ses parents Ma mère avait des cheveux blancs Ils étaient de la fosse comme on est d’un pays Grâce à eux je sais qui je suis refrain Y’avait à la mairie le jour de la kermesse Une photo de Jean Jaurès Et chaque verre devin était un diamant rose Posé sur fond de silicose Ils parlaient de 36 et des coups de grisou Des accidents du fond du trou Ils aimaient leur métier comme on aime un pays C’est avec eux que j’ai compris refrain (Balavoine) Le chanteur J’me présente je m’appelle Henri J’voudrait bien réussir ma vie Etre aimé Etre beau gagner de l’argent Puis surtout être intelligent Mais pour tout ça y faudrait que j’bosse à plein temps J’suis chanteur je chante pour mes copains J’veux faire des tubes et que ça tourne bien Tourne bien J’veux écrire une chanson dans l’vent Un air gai chic et entraînant Pour faire danser dans les soirée de monsieur Durand refrain : Et partout dans la rue J’veux qu’on parle de moi Que les filles soient nues Qu’elles se jettent sur moi Qu’elles m’admirent qu’elles me tuent Qu’elles s’arrachent ma vertu Pour les anciennes de l’école Devenir une idole J’veux que toutes les nuits Essoufflées dans leur lit Elles trompent leur mari Dans leurs rêves maudits Puis après je f’rais des galas Mon public se prosternera Devant moi Des concerts de 100000 personnes Où même le tout-Paris s’étonne Et se lève pour prolonger le combat refrain Puis quand j’en aurai assez De rester leur idole Je remonterai sur scène Comme dans les années folles Je f’rais pleurer mes yeux Je ferais mes adieux Et puis l'année d’après Je recommencerai Et puis l'année d’après Je recommencerai Je me prostituerai Pour la postérité Les anciennes de l’école Diront que j’suis pédé Que mes yeux puent l’alcool Que j’f’rais mieux d’arrêter Brûleront mon auréole Saliront mon passé Alors je serais vieux Et je pourrai crever Je me cherch’rai un dieu Pour tout me pardonner J’veux mourir malheureux Pour ne rien regretter J’veux mourir malheureux (Balavoine) Mon fils ma bataille Ça fait longtemps que t’es parti Maintenant Je t’écoute démonter ma vie En pleurant Si j’avais su qu’un matin je serais là sali jugé sur un banc Par l’ombre d’un corps que j’ai serré si souvent Pour un enfant Tu leur dis que men métier C’est du vent Qu’on ne sait pas ce que je serais Dans un an Si ils savaient que pour toi avant de tous les chanteurs j’étais le plus grand Et que c’est pour ça que tu voulait un enfant Devenu grand refrain : Les juges et les lois Ca m’fait pas peur C’est mon fils ma bataille Fallait pas qu’elle s’en aille Oh j’vais tout casser Si vous touchez Au fruit de mes entrailles Fallait pas qu’elle s’en aille Bien sur c’est elle qui l’a porté Et pourtant C’est moi qui lui construit sa vie Lentement Tout ce qu’elle peut dire sur moi n’est rien à coté du sourire qu’il me tend L’absence à des torts que rien ne défend C’est mon enfant refrain Les juges et les lois Ca m’fait pas peur Oh fallait pas qu’elle s’en aille Oh j’vais tout casser Si vous touchez Au fruit de mes entrailles (Balavoine) L’aziza Petite rue de casbas au milieu de Casa Petite brune enroulée d’un drap court autour de moi Ses yeux remplis de pouvoir cherchent une réponse en moi Elle veut vraiment que rien ne soit sur dans tout ce qu’elle croit refrain : Ta couleur tes mots tout me va Que tu vives ici où là-bas Danse avec moi Si tu crois que ta vie est là Ce n’est pas un problème pour moi L’aziza je te veux si tu veux de moi Et quand tu marches le soir ne tremble pas Laisse glisser les mauvais regards qui pèsent sur toi L’aziza ton étoile jaune c’est ta peau tu n’as pas le choix Ne la porte pas comme on porte un fardeau ta force c’est ton droit refrain (x2) L’aziza ta couleur tes mots tout me va Danse avec moi Que tu vives ici où là-bas Ce n’est pas un problème pour moi L’aziza je te veux si tu veux de moi L’aziza si tu crois que ta vie est là Il n’y a pas de lois contre ça L’aziza fille enfant des prophètes rois refrain (Balavoine) Aimer est plus fort que d’être aimer Toi qui sait ce qu’est un rempart Tu avances sous les regards courroucés Tu écris mais sur le buvard Tous les mots se sont inversés Si tu parles il te faut savoir Que ceux qui lancent des regards courroucés Ne voudront voir dans leur miroir Que ce qui peut les arranger Toi qui a brisé la glace Sait que rien ne remplace La vérité Et qu’il n’y a que deux races Ou les faux ou les vrais refrain : L’amour te porte dans tes efforts L’amour de tout délit du secret Et face à tous ceux qui te dévorent Aimer est plus fort que d’être aimer Toi qui sait ce qu’est le blasphème On ne récolte pas toujours ce qu’on sème Tu connais l’ambition suprême De ceux qui te vouent de la haine Ils voudraient sous la menace Te fondre dans la masse Pour t’étouffer Mais pour couler le brise-glace Il faudrait un rocher refrain (x2) (Beau Dommage) La Complainte du Phoque en Alaska Cré-moé, cré-moé pas, Quelque part en Alaska Y'a un phoque qui s'ennuie en maudit Sa blonde est partie Gagner sa vie Dans un cirque aux Etats-Unis Quand le phoque est tout seul Y r'garde le soleil Qui descend doucement sur le glacier Y pense aux Etats en pleurant tout bas C'est comme ça quand ta blond t'a lâchée Ça vaut pas la peine de laisser ceux qu'on aime Pour aller faire tourner des ballons sur son nez Ça faire rire les enfants, ça dure jamais longtemps Ça fait plus rire personne quand les enfants sont grands Quand le phoque s'ennuie, Y r'garde son poil qui brille Comme les rues d'New York après la pluie Il rêve a Chicago Puis à Marilyn Monroe Il voudrait voir sa blonde faire son show C'est rien qu'une histoire On peut pas m'en faire accroire Mais des fois j'ai l'impression que c'est moé Qu'y est assis sur la glace Les deux mains dans la face Mon amour est partie pis j'm'ennuie. Ça vaut pas la peine de laisser ceux qu'on aime Pour aller faire tourner des ballons sur son nez Ça faire rire les enfants, ca dure jamais longtemps Ça fait plus rire personne quand les enfants sont grands. (Michel Berger) La groupie du pianiste Elle passe ses nuits sans dormir A gâcher son bel avenir La groupie du pianiste Dire que cette fille à l'air triste Amoureuse d'un égoïste La groupie du pianiste Elle fout toute sa vie en l'air Mais toute sa vie s'est pas grand chose Qu'est-ce qu'elle aurait bien pu faire ? A part rêver seule dans son lit Le soir entre ses draps roses Elle passe sa vie à l'attendre Pour un mot, pour un geste tendre La groupie du pianiste Devant l'hôtel, dans les coulisses Elle rêve de la vie d'artiste La groupie du pianiste Elle le suivrait jusqu'en Enfer, Et même l'Enfer c'est pas grand chose A côté d'être seule sur Terre Et elle y pense seule dans son lit Le soir entre ses draps roses Elle l'aime, Elle l'adore Plus que tout, elle l'aime C'est beau comme elle l'aime Elle l'aime, Elle l'adore C'est fou comme l'aime C'est beau comme elle l'aime Il a des droits sur son sourire Elle a des droits sur ses désirs La groupie du pianiste Elle sait rester là sans rien dire Pendant que lui joue ses délires La groupie du pianiste Quand le concert est terminé Elle met ses mains sur le clavier En rêvant qu'il va l'emmener Passer le reste de sa vie Simplement à l'écouter Elle sait comprendre sa musique Elle sait oublier qu'elle existe La groupie du pianiste Mais Dieu que cette fille prend des risques Amoureuse d'un égoïste La groupie du pianiste Elle fout toute sa vie en l'air Mais toute sa vie s'est pas grand chose Qu'est-ce qu'elle aurait bien pu faire ? A part rêver seule dans son lit Le soir entre ses draps roses Elle l'aime, Elle l'adore Plus que tout, elle l'aime C'est beau comme elle l'aime Elle l'aime, Elle l'adore C'est fou comme l'aime C'est beau comme elle l'aime (Michel Berger) Y'a pas de honte Aimer la musique sur trois accords Même si les voisins sont pas d'accord Pousser à fond les boutons dans le rouge Pour que le monde chante, chante Faut qu'il bouge, parce que ... Y'a pas de honte, Y'a pas de honte, à aimer ça. Non, non, non. Y'a pas de honte, Y'a pas de honte, à aimer ça Y'a pas de honte. En avoir marre, de cette solitude Les faux espoirs, les mauvaises habitudes Vouloir de l'amour, mais du vrai Pas celui qui rime avec jamais, Parce que Y'a pas de honte, Y'a pas de honte, à aimer ça. Y'a pas de honte, Y'a pas de honte, à aimer ça Sûrement pas Y'a pas de honte, Ceux qui veulent l'argent et le pouvoir On les connaît, on veut plus les voir Plus jamais aller seul au cinéma Pas pour le film, mais pour ce qu'on y fera Parce que ... Y'a pas de honte, Y'a pas de honte, à aimer ça. Non, non, non. Y'a pas de honte, Y'a pas de honte, à aimer ça Sûrement pas Y'a pas de honte. Y'a pas de honte. Y'a pas de honte. Y'a pas de honte. Y'a pas de honte. Y'a pas de honte. Non pas de honte Y'a pas de honte, à aimer ça Y'a pas de honte, Y'a pas de honte, à aimer ça (Michel Berger) Quelques mots d'amour Il manque quelqu'un près de moi Je me retourne tout le monde est là D'où vient ce sentiment bizarre Que je suis seul Parmi tous ces amis Et ces filles qui ne veulent Que quelques mots d'amour De mon village capitale Où l'air chaud peut-être glacial Où des millions de gens se connaissent si mal, Je t'envoie comme un papillon à une étoile Quelques mots d'amour Je t'envoie mes images Je t'envoie mon décor Je t'envoie mes sourires Des jours où je me sens plus fort. Je t'envoie mes voyages Mes jours d'aéroport Je t'envoie mes plus belles victoires Sur l'ironie du sort. Mais dans ces boîtes pour danser Mes nuits passent inhabitées J'écoute les battement de mon coeur Me répéter : Aucune musique au monde Ne pourra remplacer Quelques mots d'amour Je t'envoie mes images Je t'envoie mon décor Je t'envoie mes sourires Des jours où je me sens plus fort. Je t'envoie mes voyages Mes jours d'aéroport Je t'envoie mes plus belles victoires Sur l'ironie du sort. De mon village, cent à l'heure Où les docteurs greffent des coeurs Où des millions de gens se connaissent si mal Je t'envoie comme un papillon à une étoile Quelques mots d'amour (Georges Brassens) La cane de Jeanne La cane De Jeanne Est morte au gui l'an neuf, Elle avait fait, la veille, Merveille ! Un oeuf ! La cane De Jeanne Est morte d'avoir fait, Du moins on le présume, Un rhume, Mauvais ! La cane De Jeanne Est morte sur son oeuf Et dans son beau costume De plumes, Tout neuf ! La cane De Jeanne, Ne laissant pas de veuf, C'est nous autres qui eûmes Les plumes, Et l'oeuf ! Tous, toutes, Sans doute, Garderons longtemps le Souvenir de la cane de Jeanne Morbleu ! (Georges Brassens) Les Copains d'abord Non ce n'était pas le radeau De la méduse ce bateau Qu'on se le dise au fond des ports Dise au fond des ports Il naviguait en père peinard Sur la grand'mare des canards Et s'app'lait "Les copains d'abord" Les copains d'abord Non, ce n'était pas le radeau De la Méduse, ce bateau, Qu'on se le dis' au fond des ports, Dis' au fond des ports, Il naviguait en pèr' peinard Sur la grand-mare des canards, Et s'app'lait les Copains d'abord Les Copains d'abord. Ses fluctuat nec mergitur C'était pas d'la littératur', N'en déplaise aux jeteurs de sort, Aux jeteurs de sort, Son capitaine et ses mat'lots N'étaient pas des enfants d'salauds, Mais des amis franco de port, Des copains d'abord. C'étaient pas des amis de lux', Des petits Castor et Pollux, Des gens de Sodome et Gomorrh', Sodome et Gomorrh', C'étaient pas des amis choisis Par Montaigne et La Boeti', Sur le ventre ils se tapaient fort, Les copains d'abord. C'étaient pas des anges non plus, L'Evangile, ils l'avaient pas lu, Mais ils s'aimaient tout's voil's dehors, Tout's voil's dehors, Jean, Pierre, Paul et compagnie, C'était leur seule litanie Leur Credo, leur Confitéor, Aux copains d'abord. Au moindre coup de Trafalgar, C'est l'amitié qui prenait l'quart, C'est elle qui leur montrait le nord, Leur montrait le nord. Et quand ils étaient en détresse, Qu'leur bras lançaient des S.O.S., On aurait dit les sémaphores, Les copains d'abord. Au rendez-vous des bons copains, Y'avait pas souvent de lapins, Quand l'un d'entre eux manquait a bord, C'est qu'il était mort. Oui, mais jamais, au grand jamais, Son trou dans l'eau n'se refermait, Cent ans après, coquin de sort ! Il manquait encore. Des bateaux j'en ai pris beaucoup, Mais le seul qui'ait tenu le coup, Qui n'ai jamais viré de bord, Mais viré de bord, Naviguait en père peinard Sur la grand-mare des canards, Et s'app'lait les Copains d'abord Les Copains d'abord. (Georges Brassens) Le Gorille C'est à travers de larges grilles, Que les femelles du canton, Contemplaient un puissant gorille, Sans souci du qu'en-dira-t-on; Avec impudeur, ces commères Lorgnaient même un endroit précis Que, rigoureusement ma mère M'a défendu d'nommer ici... Gare au gorille !... Tout à coup, la prise bien close, Où vivait le bel animal, S'ouvre on n'sait pourquoi (je suppose Qu'on avait du la fermer mal); Le singe, en sortant de sa cage Dit "c'est aujourd'hui que j'le perds !" Il parlait de son pucelage, Vous avez deviné, j'espère ! Gare au gorille !... L'patron de la ménagerie Criait, éperdu : "Nom de nom ! C'est assommant car le gorille N'a jamais connu de guenon !" Dès que la féminine engeance Sut que le singe était puceau, Au lieu de profiter de la chance Elle fit feu des deux fuseaux ! Gare au gorille !... Celles là même qui, naguère, Le couvaient d'un oeil décidé, Fuirent, prouvant qu'ell's n'avaient guère De la suite dans les idées; D'autant plus vaine était leur crainte, Que le gorille est un luron Supérieur à l'homme dans l'étreinte, Bien des femmes vous le diront ! Gare au gorille !... Tout le monde se précipite Hors d'atteinte du singe en rut, Sauf une vielle décrépite Et un jeune juge en bois brut; Voyant que toutes se dérobent, Le quadrumane accéléra Son dandinement vers les robes De la vielle et du magistrat ! Gare au gorille !... "Bah ! soupirait la centenaire, Qu'on puisse encore me désirer, Ce serait extraordinaire, Et, pour tout dire, inespéré !" Le juge pensait, impassible, "Qu'on me prenne pour une guenon, C'est complètement impossible..." La suite lui prouva que non ! Gare au gorille !... Supposez que l'un de vous puisse être, Comme le singe, obligé de Violer un juge ou une ancêtre, Lequel choisirait-il des deux ? Qu'une alternative pareille, Un de ces quatre jours, m'échoit, C'est, j'en suis convaincu, la vielle Qui sera l'objet de mon choix ! Gare au gorille !... Mais, par malheur, si le gorille Aux jeux de l'amour vaut son prix, On sait qu'en revanche il ne brille Ni par le goût, ni par l'esprit. Lors, au lieu d'opter pour la vielle, Comme aurait fait n'importe qui, Il saisit le juge à l'oreille Et l'entraîna dans un maquis ! Gare au gorille !... La suite serait délectable, Malheureusement, je ne peux Pas la dire, et c'est regrettable, Ca nous aurait fait rire un peu; Car le juge, au moment suprême, Criait : "Maman !", pleurait beaucoup, Comme l'homme auquel, le jour même, Il avait fait trancher le cou. Gare au gorille !... (Georges Brassens) Les Sabots d'Hélène Les sabots d'Hélène Etaient tout crottés Les trois capitaines l'auraient appelée vilaine Et la pauvre Hélène Etait comme une âme en peine Ne cherche plus longtemps la fontaine Toi qui as besoin d'eau Ne cherche plus, aux larmes d'Hélène Va-t'en remplir ton seau Moi j'ai pris la peine De les déchausser Les sabots d'Hélèn' moi qui ne suis pas capitaine Et j'ai vu ma peine Bien récompensée. Dans les sabots de la pauvre Hélène Dans ses sabots crottés Moi j'ai trouve les pieds d'une reine Et je les ai gardés. Son jupon de laine Etait tout mité Les trois capitaines l'auraient appelée vilaine Et la pauvre Hélène Etait comme une âme en peine Ne cherche plus longtemps la fontaine Toi qui as besoin d'eau Ne cherche plus, aux larmes d'Hélène Va-t'en remplir ton seau Moi j'ai pris la peine De le retrousser Le jupon d'Hélèn' moi qui ne suis pas capitaine Et j'ai vu ma peine Bien récompensée. Sous les jupons de la pauvre Hélène Sous son jupon mité Moi j'ai trouve des jambes de reine Et je les ai gardés. Et le coeur d'Hélène Savait pas chanter Les trois capitaines l'auraient appelée vilaine Et la pauvre Hélène Etait comme une âme en peine Ne cherche plus longtemps la fontaine Toi qui as besoin d'eau Ne cherche plus, aux larmes d'Hélène Va-t'en remplir ton seau Moi j'ai pris la peine De m'y arrêter Dans le coeur d'Hélèn' moi qui ne suis pas capitaine Et j'ai vu ma peine Bien récompensée. Dans le coeur de la pauvre Hélène Qu'avait jamais chanté Moi j'ai trouve l'amour d'une reine Et je l'ai gardé. (Georges Brassens) Le parapluie Il pleuvait fort sur la grand-route, Ell' cheminait sans parapluie, J'en avait un, volé sans doute Le matin même à un ami. Courant alors à sa rescousse, Je lui propose un peu d'abri En séchant l'eau de sa frimousse, D'un air très doux ell' m'a dit oui. Refrain Un p'tit coin d' parapluie, Contre un coin d' Paradis. Elle avait quelque chos' d'un ange, Un p'tit coin d' Paradis, Contre un coin d' parapluie. Je n' perdait pas au change, Pardi! Chemin faisant que se fut tendre D'ouïr à deux le chant joli Que l'eau du ciel faisait entendre Sur le toit de mon parapluie. J'aurais voulu comme au déluge, voir sans arrêt tomber la pluie, Pour la garder sous mon refuge, Quarante jours, Quarante nuits. (au refrain) Mais bêtement, même en orage, Les routes vont vers des pays. Bientôt le sien fit un barrage A l'horizon de ma folie. Il a fallut qu'elle me quitte, Après m'avoir dit grand merci. Et je l'ai vue toute petite Partir gaiement vers mon oubli. (au refrain) (Georges Brassens) Chanson pour l'Auvergnat Elle est à toi cette chanson Toi l'Auvergnat qui sans façon M'as donné quatre bouts de bois Quand dans ma vie il faisait froid Toi qui m'as donné du feu quand Les croquantes et les croquants Tous les gens bien intentionnés M'avaient fermé la porte au nez Ce n'était rien qu'un feu de bois Mais il m'avait chauffé le corps Et dans mon âme il brûle encore A la manièr' d'un feu de joie. Toi l'auvergnat quand tu mourras Quand le croqu'mort t'emportera Qu'il te conduise à travers ciel Au père éternel. Elle est à toi cette chanson Toi l'hôtesse qui sans façon M'as donné quatre bouts de pain Quand dans ma vie il faisait faim Toi qui m'ouvris ta huche quand Les croquantes et les croquants Tous les gens bien intentionnés S'amusaient a me voir jeûner Ce n'était rien qu'un peu de pain Mais il m'avait chauffé le corps Et dans mon âme il brûle encore A la manièr' d'un grand festin. Toi l'hôtesse quand tu mourras Quand le croqu'mort t'emportera Qu'il te conduise à travers ciel Au père éternel. Elle est à toi cette chanson Toi l'étranger qui sans façon D'un air malheureux m'as souri Lorsque les gendarmes m'ont pris Toi qui n'as pas applaudi quand Les croquantes et les croquants Tous les gens bien intentionnés Riaient de me voir emmener Ce n'était rien qu'un peu de miel Mais il m'avait chauffé le corps Et dans mon âme il brûle encore A la manièr' d'un grand soleil. Toi l'étranger quand tu mourras Quand le croqu'mort t'emportera Qu'il te conduise à travers ciel Au père éternel. (Georges Brassens) Auprès de mon arbre Auprès de mon arbre, Je vivais heureux J'aurais jamais dû m'éloigner d' mon arbre Auprès de mon arbre, Je vivais heureux J'aurais jamais dû le quitter des yeux. J'ai plaqué mon chêne Comme un saligaud Mon copain le chêne Mon alter ego On était du même bois Un peu rustique un peu brute Dont on fait n'importe quoi Sauf naturell'ment les flûtes J'ai maint'nant des frênes Des arbr's de judée Tous de bonne graine De haute futaie Mais toi tu manque à l'appel Ma vieille branche de campagne Mon seul arbre de Noël Mon mât de cocagne. (refrain) Je suis un pauvr' type J'aurais plus de joie J'ai jeté ma pipe Ma vieill' pipe en bois Qu'avait fumé sans s' fâcher Sans jamais m'brûlé la lippe L' tabac d' la vache enragée Dans sa bonn' vieill' têt' de pipe J'ai des pip's d'écume Ornées de fleurons De ces pip's qu'on fume En levant le front Mais j' retrouv'rai plus ma foi Dans mon coeur ni sur ma lippe Le goût d' ma vieill' pip' en bois Sacré nom d'un' pipe. (refrain) Le surnom d'infâme Me va comme un gant D'avecques ma femme J'ai foutu le camp Parc' que depuis tant d'années C'était un' sinécure De lui voir tout l' temps le nez Au milieu de la figure Je bats la campagne Pour dénicher la Nouvelle compagne Valant celles-là Qui, bien sûr, laissait beaucoup Trop de pierr's dans les lentilles Mais se pendait à mon cou Quand j' perdais mes billes. (refrain) J'avais un' mansarde Comme logement Avec des lézardes Sur le firmament Je l'savais par coeur depuis Et pour un baiser la course J'emmenais mes bell's de nuits Faire un tour sur la grande ourse J'habit' plus d' mansarde Il peut désormais Tomber des hall'bardes Je m'en bats l'oeil mais, Mais si quelqu'un monte aux cieux Moins que moi j'y paie des prunes Y a cent sept ans qui dit mieux, Qu' j'ai pas vu la lune! (au refrain) (Georges Brassens) Le petit cheval Le p'tit ch'val dans le mauvais temps Qu'il avait donc du courage! C'était un petit cheval blanc Tous derrière, tous derrière C'était un petit cheval blanc Tous derrière et lui devant! Il n'y avait jamais d' beau temps Dans ce pauvre paysage! Il n'y avait jamais d' printemps Ni derrière, ni derrière, Il n'y avait jamais d' printemps Ni derrière ni devant! Mais toujours il était content Menant les gars du village A travers la pluie noire des champs Tous derrière, tous derrière A travers la pluie noire des champs Tous derrière et lui devant! Sa voiture allait poursuivant Sa bell' petit' queue sauvage C'est alors qu'il était content Tous derrière, tous derrière C'est alors qu'il était content Tous derrière et lui devant! Mais un jour dans le mauvais temps, Un jour qu'il était sage Il est mort par un éclair blanc Tous derrière, tous derrière Il est mort par un éclair blanc Tous derrière et lui devant! Il est mort sans voir le beau temps Qu'il avait donc du courage! Il est mort sans voir le printemps Ni derrière, ni derrière Il est mort sans voir le printemps Ni derrière, ni devant! (Georges Brassens) La chasse aux papillons Un bon petit diable à la fleur de l'âge, La jambe légère et l'oeil polisson, Et la bouche plein' de joyeux ramages, Allait à la chasse aux papillons. Comme il atteignait l'orée du village, Filant sa quenouille, il vit Cendrillon, Il lui dit: “ Bonjour, que Dieu te ménage, J' t'emmène à la chasse aux papillons. ” Cendrillon, ravi' de quitter sa cage, Met sa robe neuve et ses bottillons; Et bras d'ssus bras d'ssous vers les frais bocages Ils vont à la chasse aux papillons. Ils ne savaient pas que, sous les ombrages, Se cachait l'amour et son aiguillon, Et qu'il transperçait les coeurs de leur âge, Les coeurs des chasseurs de papillons. Quand il se fit tendre, ell' lui dit: “ J' présage Qu' c'est pas dans les plis de mon cotillon, Ni dans l'échancrure de mon corsage, Qu'on va-t-à la chasse aux papillons. ” Sur sa bouche en feu qui criait: “ Sois sage ! ” Il posa sa bouche en guis' de bâillon, Et c' fut l' plus charmant des remu'-ménage Qu'on ait vu d' mémoire de papillon. Un volcan dans l'âme, i' r'vinr'nt au village, En se promettant d'aller des millions, Des milliards de fois, et mêm' d'avantage, Ensemble à la chasse aux papillons. Mais tant qu'ils s'aim'ront, tant que les nuages Porteurs de chagrins, les épargneront, I' f'ra bon voler dans les frais bocages, I f'ront pas la chasse aux papillons. (Georges Brassens) L'orage Parlez-moi de la pluie et non pas du beau temps, Le beau temps me dégoûte et m' fait grincer les dents, Le bel azur me met en rage, Car le plus grand amour qui m' fut donné sur terr' Je l' dois au mauvais temps, je l' dois à Jupiter, Il me tomba d'un ciel d'orage. Par un soir de novembre, à cheval sur les toits, Un vrai tonnerr' de Brest, avec des cris d' putois, Allumait ses feux d'artifice. Bondissant de sa couche en costume de nuit, Ma voisine affolé' vint cogner à mon huis En réclamant mes bons offices. “ Je suis seule et j'ai peur, ouvrez-moi, par pitié, Mon époux vient d' partir faire son dur métier, Pauvre malheureux mercenaire, Contraint d' coucher dehors quand il fait mauvais temps, pour la bonne raison qu'il est représentant D'un' maison de paratonnerre. ” En bénissant le nom de Benjamin Franklin, Je l'ai mise en lieu sûr entre mes bras câlins, Et puis l'amour a fait le reste ! Toi qui sèmes des paratonnerre' à foison, Que n'en as-tu planté sur ta propre maison ? Erreur on ne peut plus funeste. Quand Jupiter alla se faire entendre ailleurs, La belle, ayant enfin conjuré sa frayeur Et recouvré tout son courage, Rentra dans ses foyers fair' sécher son mari En m' donnant rendez-vous les jours d'intempéri', Rendez-vous au prochain orage. A partir de ce jour j' n'ai plus baissé les yeux, J'ai consacré mon temps à contempler les cieux, A regarder passer les nues, A guetter les stratus, à lorgner les nimbus, A faire les yeux doux aux moindres cumulus, Mais elle n'est pas revenue. Son bonhomm' de mari avait tant fait d'affair's, Tant vendu ce soir-là de petits bouts de fer, Qu'il était dev'nu millionnaire Et l'avait emmené' vers des cieux toujours bleus, Des pays imbécile' où jamais il ne pleut, Où l'on ne sait rien du tonnerre. Dieu fass' que ma complainte aille, tambour battant, Lui parler de la plui', lui parler du gros temps Auxquels on a t'nu tête ensemble, Lui conter qu'un certain coup de foudre assassin Dans le mill' de mon coeur a laissé le dessin D'un' petit' fleur qui lui ressemble. (Jacques Brel) Amsterdam Dans le port d'Amsterdam Y a des marins qui chantent Les rêves qui les hantent Au large d'Amsterdam Dans le port d'Amsterdam Y a des marins qui dorment Comme des oriflammes Le long des berges mornes Dans le port d'Amsterdam Y a des marins qui meurent Pleins de bière et de drames Aux premières lueurs Mais dans le port d'Amsterdam Y a des marins qui naissent Dans la chaleur épaisse Des langueurs océanes Dans le port d'Amsterdam Y a des marins qui mangent Sur des nappes trop blanches Des poissons ruisselants Ils vous montrent des dents A croquer la fortune A décroisser la lune A bouffer des haubans Et ça sent la morue Jusque dans le coeur des frites Que leurs grosses mains invitent A revenir en plus Puis se lèvent en riant Dans un bruit de tempête Referment leur braguette Et sortent en rotant Dans le port d'Amsterdam Y a des marins qui dansent En se frottant la panse Sur la panse des femmes Et ils tournent et ils dansent Comme des soleils crachés Dans le son déchiré D'un accordéon rance Ils se tordent le cou Pour mieux s'entendre rire Jusqu'à ce que tout à coup L'accordéon expire Alors le geste grave Alors le regard fier Ils ramènent leur batave Jusqu'en pleine lumière Dans le port d'Amsterdam Y a des marins qui boivent Et qui boivent et reboivent Et qui reboivent encore Ils boivent à la santé Des putains d'Amsterdam De Hambourg ou d'ailleurs Enfin ils boivent aux dames Qui leur donnent leur joli corps Qui leur donnent leur vertu Pour une pièce en or Et quand ils ont bien bu Se plantent le nez au ciel Se mouchent dans les étoiles Et ils pissent comme je pleure Sur les femmes infidèles Dans le port d'Amsterdam Dans le port d'Amsterdam. (Jacques Brel) La Valse A Mille Temps Au premier temps de la valse Toute seule tu souris déjà Au premier temps de la valse Je suis seul mais je t'aperçois Et Paris qui bat la mesure Paris qui mesure notre émoi Et Paris qui bat la mesure Me murmure murmure tout bas refrain: Une valse à trois temps Qui s'offre encore le temps Qui s'offre encore le temps De s'offrir des détours Du côté de l'amour Comme c'est charmant Une valse à quatre temps C'est beaucoup moins dansant C'est beaucoup moins dansant Mais tout aussi charmant Qu'une valse à trois temps Une valse à quatre temps Une valse à vingt ans C'est beaucoup plus troublant C'est beaucoup plus troublant Mais beaucoup plus charmant Qu'une valse à trois temps Une valse à vingt ans Une valse à cent temps Une valse à cent temps Une valse ça s'entend A chaque carrefour Dans Paris que l'amour Rafraîchit au printemps Une valse à mille temps Une valse à mille temps Une valse a mis le temps De patienter vingt ans Pour que tu aies vingt ans Et pour que j'aie vingt ans Une valse à mille temps Une valse à mille temps Une valse à mille temps Offre seule aux amants Trois cent trente-trois fois le temps De bâtir un roman Au deuxième temps de la valse On est deux tu es dans mes bras Au deuxième temps de la valse Nous comptons tous les deux une deux trois Et Paris qui bat la mesure Paris qui mesure notre émoi Et Paris qui bat la mesure Nous fredonne fredonne déjà refrain Au troisième temps de la valse Nous valsons enfin tous les trois Au troisième temps de la valse Il y a toi y'a l'amour et y'a moi Et Paris qui bat la mesure Paris qui mesure notre émoi Et Paris qui bat la mesure Laisse enfin éclater sa joie. (Jacques Brel) Les Bonbons Je vous ai apporté des bonbons Parce que les fleurs c'est périssable Puis les bonbons c'est tellement bon Bien que les fleurs soient plus présentables Surtout quand elles sont en boutons Mais je vous ai apporté des bonbons J'espère qu'on pourra se promener Que Madame votre mère ne dira rien On ira voir passer les trains A huit heures moi je vous ramènerai Quel beau dimanche pour la saison Je vous ai apporté des bonbons Si vous saviez comme je suis fier De vous voir pendue à mon bras Les gens me regardent de travers Y en a même qui rient derrière moi Le monde est plein de polissons Je vous ai apporté des bonbons Oh! oui! Germaine est moins bien que vous Oh! oui! Germaine elle est moins belle C'est vrai que Germaine a des cheveux roux C'est vrai que Germaine elle est cruelle Ca vous avez mille fois raison Je vous ai apporté des bonbons Et nous voilà sur la grand'place Sur le kiosque on joue Mozart Mais dites-moi que c'est par hasard Qu'il y a là votre ami Léon Si vous voulez que je cède la place J'avais apporté des bonbons... Mais bonjour Mademoiselle Germaine Je vous ai apporté des bonbons Parce que les fleurs c'est périssable Puis les bonbons c'est tellement bon Bien que les fleurs soient plus présentables... (Jacques Brel) Ne Me Quitte Pas Ne me quitte pas Il faut oublier Tout peut s'oublier Qui s'enfuit déjà Oublier le temps Des malentendus Et le temps perdu A savoir comment Oublier ces heures Qui tuaient parfois A coups de pourquoi Le coeur du bonheur Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Moi je t'offrirai Des perles de pluie Venues de pays Où il ne pleut pas Je creuserai la terre Jusqu'après ma mort Pour couvrir ton corps D'or et de lumière Je ferai un domaine Où l'amour sera roi Où l'amour sera loi Où tu seras reine Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Je t'inventerai Des mots insensés Que tu comprendras Je te parlerai De ces amants-là Qui ont vu deux fois Leurs coeurs s'embraser Je te raconterai L'histoire de ce roi Mort de n'avoir pas Pu te rencontrer Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas On a vu souvent Rejaillir le feu D'un ancien volcan Qu'on croyait trop vieux Il est paraît-il Des terres brûlées Donnant plus de blé Qu'un meilleur avril Et quand vient le soir Pour qu'un ciel flamboie Le rouge et le noir Ne s'épousent-ils pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Je ne vais plus pleurer Je ne vais plus parler Je me cacherai là A te regarder Danser et sourire Et à t'écouter Chanter et puis rire Laisse-moi devenir L'ombre de ton ombre L'ombre de ta main L'ombre de ton chien Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas Ne me quitte pas. (Jacques Brel) Quand on n'a que l'amour Quand on n'a que l'amour A s'offrir en partage Au jour du grand voyage Qu'est notre grand amour Quand on n'a que l'amour Mon amour toi et moi Pour qu'éclatent de joie Chaque heure et chaque jour Quand on n'a que l'amour Pour vivre nos promesses Sans nulle autre richesse Que d'y croire toujours Quand on n'a que l'amour Pour meubler de merveilles Et couvrir de soleil La laideur des faubourgs Quand on n'a que l'amour Pour unique raison Pour unique chanson Et unique secours Quand on n'a que l'amour Pour habiller matin Pauvres et malandrins De manteaux de velours Quand on n'a que l'amour A offrir en prière Pour les maux de la terre En simple troubadour Quand on n'a que l'amour A offrir à ceux-là Dont l'unique combat Est de chercher le jour Quand on n'a que l'amour Pour tracer un chemin Et forcer le destin A chaque carrefour Quand on n'a que l'amour Pour parler aux canons Et rien qu'une chanson Pour convaincre un tambour Alors sans avoir rien Que la force d'aimer Nous aurons dans nos mains Amis le monde entier. (Jacques Brel) Les Bourgeois Le coeur bien au chaud Les yeux dans la bière Chez la grosse Adrienne de Montalant Avec l'ami Jojo Et avec l'ami Pierre On allait boire nos vingt ans Jojo se prenait pour Voltaire Et Pierre pour Casanova Et moi, moi qui étais le plus fier Moi, moi je me prenais pour moi Et quand vers minuit passaient les notaires Qui sortaient de l'hôtel des "Trois Faisans" On leur montrait notre cul et nos bonnes manières En leur chantant Les bourgeois c'est comme les cochons Plus ça devient vieux plus ça devient bête Les bourgeois c'est comme les cochons Plus ça devient vieux plus ça devient... Le coeur bien au chaud Les yeux dans la bière Chez la grosse Adrienne de Montalant Avec l'ami Jojo Et avec l'ami Pierre On allait brûler nos vingt ans Voltaire dansait comme un vicaire Et Casanova n'osait pas Et moi, moi qui restais le plus fier Moi j'étais presque aussi saoul que moi Et quand vers minuit passaient les notaires Qui sortaient de l'hôtel des "Trois Faisans" On leur montrait notre cul et nos bonnes manières En leur chantant Les bourgeois c'est comme les cochons Plus ça devient vieux plus ça devient bête Les bourgeois c'est comme les cochons Plus ça devient vieux plus ça devient... Le coeur au repos Les yeux bien sur terre Au bar de l'hôtel des "Trois Faisans" Avec maître Jojo Et avec maltre Pierre Entre notaires on passe le temps Jojo parle de Voltaire Et Pierre de Casanova Et moi, moi qui suis resté le plus fier Moi, moi je parle encore de moi Et c'est en sortant vers minuit Monsieur le Commissaire Que tous les soirs de chez la Montalant De jeunes "peigne-culs" nous montrent leur derrière En nous chantant Les bourgeois c'est comme les cochons Plus ça devient vieux plus ça devient bête Disent-ils Monsieur le commissaire Les bourgeois c'est comme les cochons Plus ça devient vieux plus ça devient... (Jacques Brel) Les Flamandes Les Flamandes dansent sans rien dire Sans rien dire aux dimanches sonnants Les Flamandes dansent sans rien dire Les Flamandes ça n'est pas causant Si elles dansent c'est parce qu'elles ont vingt ans Et qu'à vingt ans il faut se fiancer Se fiancer pour pouvoir se marier Et se marier pour avoir des enfants C'est ce que leur ont dit leurs parents Le bedeau et même Son Eminence L'Archiprêtre qui prêche au couvent Et c'est pour ça et c'est pour ça qu'elles dansent Les Flamandes Les Flamandes Les Fla Les Fla Les Flamandes Les Flamandes dansent sans frémir Sans frémir aux dimanches sonnants Les Flamandes dansent sans frémir Les Flamandes ça n'est pas frémissant Si elles dansent c'est parce qu'elles ont trente ans Et qu'à trente ans il est bon de montrer Que tout va bien que poussent les enfants Et le houblon et le blé dans le pré Elles font la fierté de leurs parents Et du bedeau et de Son Eminence L'Archiprêtre qui prêche au couvent Et c'est pour ça et c'est pour ça qu'elles dansent Les Flamandes Les Flamandes Les Fla Les Fla Les Flamandes Les Flamandes dansent sans sourire Sans sourire aux dimanches sonnants Les Flamandes dansent sans sourire Les Flamandes ça n'est pas souriant Si elles dansent c'est qu'elles ont septante ans Qu'à septante ans il est bon de montrer Que tout va bien que poussent les petits-enfants Et le houblon et le blé dans le pré Toutes vêtues de noir comme leurs parents Comme le bedeau et comme Son Eminence L'Archiprêtre qui radote au couvent Elles héritent et c'est pour ça qu'elles dansent Les Flamandes Les Flamandes Les Fla Les Fla Les Flamandes Les Flamandes dansent sans mollir Sans mollir aux dimanches sonnants Les Flamandes dansent sans mollir Les Flamandes ça n'est pas mollissant Si elles dansent c'est parce qu'elles ont cent ans Et qu'à cent ans il est bon de montrer Que tout va bien qu'on a toujours bon pied Et bon houblon et bon blé dans le pré Elles s'en vont retrouver leurs parents Et le bedeau et même Son Eminence L'Archiprêtre qui repose au couvent Et c'est pour ça qu'une dernière fois elles dansent Les Flamandes Les Flamandes Les Fla Les Fla Les Flamandes. (Patrick Bruel) Casser la voix Si ce soir j'ai pas envie d'rentrer tout seul Si ce soir j'ai pas envie d'rentrer chez moi Si ce soir j'ai pas envie d'fermer ma gueule Si ce soir j'ai pas envie d'me casser la voix Casser la voix, Casser la voix Casser la voix, Casser la voix J'peux plus croire, tout c'qui est marque sur les murs J'peux plus voir, la vie des autres même en peinture J'suis pas la pour les sourires d'après minuit M'en veux pas, si ce soir j'ai envie D'm'casser la voix, Casser la voix Casser la voix, Casser la voix Les amis qui s'en vont Et les autres qui restent Se faire prendre pour un con Par des gens qu'on déteste Les rendez-vous manques Et le temps qui se perd Entre des jeunes uses Et des vieux qui espèrent Et ces flashes qui aveuglent a la télé chaque jour Et les salauds qui beuglent la couleur de l'amour Et les journaux qui traînent, comme je traîne mon ennui La peur qui est la mienne, quand je m'reveille la nuit Casser la voix, Casser la voix Casser la voix, Casser la voix Et les filles de la nuit Qu'on voit jamais le jour Et qu'on couche dans son lit En appelant ca d'amour! Et les souvenirs honteux Qu'on oublie d'vant sa glace En s'disant j'suis degueu Mais j'suis pas degueulasse! Doucement les reves qui coulent Sous l'regard des parents Et les larmes qui roulent Sur les joues des enfants Et les chansons qui viennent Comme des cris dans la gorge Envie d'crier sa haine Comme un chat qu'on egorge Casser la voix, Casser la voix Casser la voix, Casser la voix Si ce soir......Casser la voix (Patrick Bruel) Alors regarde Le sommeil veut pas d'moi, tu rêves depuis longtemps Sur la télé la neige a envahi l'écran J'ai vu des hommes qui courent, une terre qui recule Des appels au secours, des enfants qu'on bouscule Tu dis qu'c'est pas mon rôle de parler de tout ca Qu'avant d'prendre la parole il faut aller là-bas Tu dis qu'c'est trop facile, tu dis qu'ça sert a rien Mais c't'encore plus facile de ne parler de rien Alors regarde, regarde un peu... Je vais pas me taire parce que t'as mal aux yeux Alors regarde, regarde un peu... Tu verras tout c'qu'on peut faire si on est deux Perdue dans tes nuances, la conscience au repos Pendant qu'le monde avance, tu trouves pas bien tes mots T'hésites entre tout dire et un drôle de silence T'as du mal a partir, alors tu joues l'innocence Je vais pas me taire parce que j'as mal aux yeux Alors regarde, regarde un peu... Tu verras tout c'qu'on peut faire si on est deux (Parlé): Dans ma tête une musique vient plaquer ses images Sur des rythmes d'Afrique mais j'vois pas l'paysage Encore des hommes qui courent, une terre qui recule Des appels au secours des enfants qu'on bouscule Alors regarde, regarde un peu... Je vais pas me taire parce que t'as mal aux yeux Alors regarde, regarde un peu... Tu verras tout c'qu'on peut faire si on est deux (bis) (Patrick Bruel) Place des grands hommes On s'était dit rendez-vous dans 10 ans Même jour, même heure, même pommes On verra quand on aura 30 ans Sur les marches de la place des grands hommes Le jour est venue et moi aussi Mais je ne veux pas être le premier Si on avait plus rien a se dire et si et si... Je fais des détours dans le quartier C'est fou qu'un crépuscule de printemps Rappelle le même crépuscule qu'il y a 10 ans Trottoirs uses par les regards baisses Qu'est-ce-que j'ai fais de ces années? J'ai pas flotte tranquille sur l'eau? Je n'ai pas nage le vent dans le dos Dernière ligne droite, la rue Souflot Combien seront la 4,3,2,1...0? Refrain J'avais si souvent eu envie d'elle La belle Séverine me ragardera-t-elle? Eric voulait explorer le subconscient Remonte-t-il de la surface de temps en temps... J'ai un peu peur de traverser l'miroir, Si j'y allais pas...j'me serais trompé d'un soir Devant une vitrine d'antiquité, J'imagine les retrouvailles de l'amitié "T'as pas change, qu'est-ce que tu deviens? Tu t'es mariée, t'as trois gamins T'as réussi, tu fais médecin Et toi Pascale, tu t'marres toujours pour rien?" Refrain J'ai connu des marées hautes et des marées basses Comme vous, comme vous, comme vous J'ai rencontre des tempêtes et des bourrasques Comme vous, comme vous, comme vous Chaque amour morte a une nouvelle, a fait place Et vous, et vous...et vous Et toi Marco qui ambitionnait simplement être heureux dans la vie As-tu réussi ton pari! Et toi Francis, et toi Laurence, et toi Marion, Et toi Bruno...et toi Gégé, et toi Evelyne Et bien c'est formidable les copains! On s'est tout dit, on s'sert la main! On ne peut pas mettre 10 ans sur table Comme on étale ses lettres au Scrabble Dans la vitrine je vois le reflet D'une lycéenne derrière moi Si elle part a gauche, je la suivrai Si c'est a droite...attendez-moi! Attendez-moi! Attendez-moi! Attendez-moi! Refrain (Francis Cabrel) Petite Marie Petite Marie, je parle de toi Parce qu'avec ta petite voix Tes petites manies, t'as versé sur ma vie Des milliers de roses Petite furie, je me bat pour toi Pour que dans dix mille ans de ça On se retrouve à l'abri, sous un ciel aussi joli Que des milliers de roses Je viens du ciel et les étoiles entre elles Ne parlent que de toi D'un musicien qui fait jouer ses mains Sur un morceau de bois De leur amour plus bleu que le ciel autour Petite Marie, je t'attends transi Sous une tuile de ton toit Le vent de la nuit froide me renvoie la ballade Que j'avais écrite pour toi Petite furie, tu dis que la vie C'est une bague à chaque doigt Au soleil de Floride, moi mes poches sont vides Et mes yeux pleurent de froid Je viens du ciel et les étoiles entre elles Ne parlent que de toi D'un musicien qui fait jouer ses mains Sur un morceau de bois De leur amour plus bleu que le ciel autour Dans la pénombre de ta rue Petite Marie, m'entends-tu? Je n'attends plus que toi pour partir...(bis) (Francis Cabrel) Les murs de poussière Il rêvait d'une ville étrangère Une ville de filles et de jeux Il voulait vivre d'autres manières Dans un autre milieu Il rêvait sur son chemin de pierres "Je partirai demain, si je veux J'ai la force qu'il faut pour le faire Et j'irai trouver mieux" Il voulait trouver mieux Que son lopin de terre Que son vieil arbre tordu au milieu Trouver mieux que la douce lumière du soir Près du feu Qui réchauffait son père Et la troupe entière de ses aïeux Le soleil sur les murs de poussière Il voulait trouver mieux Il a fait tout la tour de la terre Il a même demandé à Dieu Il a fait tout l'amour de la terre Il n'a pas trouvé mieux Il a croisé les rois de naguère Tout drapés de diamants et de feu Mais dans les châteaux des rois de naguère Il n'a pas trouvé mieux Refrain Il a dit "Je retourne en arrière Je n'ai pas trouvé ce que je veux" Il a dit "Je retourne en arrière" Il s'est brûlé les yeux Il s'est brûlé les yeux Sur son lopin de terre Sur son vieil arbre tordu au milieu Aux reflets de la douce lumière du soir Près du feu Qui réchauffait son père Et la troupe entière de ses aïeux Au soleil sur les murs de poussière Il s'est brûlé les yeux (Francis Cabrel) Je l'aime a mourir Moi je n'étais rien Mais voilà qu'aujourd'hui Je suis le gardien Du sommeil de ses nuits Je l'aime à mourir Vous pouvez détruire Tout ce qu'il vous plaira Elle n'aura qu'à ouvrir L'espace de ses bras Pour tout reconstruire (bis) Je l'aime à mourir Elle a gommé les chiffres Des horloges du quartier Elle a fait de ma vie Des cocottes en papier Des éclats de rires Elle a bâti des ponts Entre nous et le ciel Et nous les traversons A chaque fois qu'elle Ne peut pas dormir (bis) Je l'aime à mourir Elle a du faire toutes les guerres Pour être si forte aujourd'hui Elle a du faire toutes les guerres De la vie, et l'amour aussi Elle vit de son mieux Son rêve d'opaline Elle danse au milieu Des forêts qu'elle dessine Je l'aime à mourir Elle porte des rubans Qu'elle laisse s'envoler Elle me chante souvent Que j'ai tort essayer De les retenir (bis) Je l'aime à mourir Pour monter dans sa grotte Cachée sous les toits Je dois clouer des notes A mes sabots de bois Je l'aime à mourir Je dois juste m'asseoir Je ne dois pas parler Je ne dois rien vouloir Je dois juste essayer De lui appartenir (bis) Je l'aime à mourir (refrain) (Francis Cabrel) C'était l'hiver Elle disait: "J'ai déjà trop marché Mon coeur est déjà trop lourd de secrets, Trop lourd de peines" Elle disait: "Je ne continue plus, Ce qui m'attend, je l'ai déjà vécu, C'est plus la peine" Elle disait que vivre était cruel, Elle ne croyait plus au soleil, Ni aux silences des églises. Et même mes sourires lui faisaient peur, C'était l'hiver au fond de son coeur. Le vent n'a jamais été plus froid, La pluie plus violente que ce soir-là Le soir de ses vingt ans, Le soir où elle a éteint le feu, Derrière la façade de ses yeux, Dans un éclair blanc. Elle a sûrement rejoint le ciel, Elle brille à côté du soleil, Comme les nouvelles églises, Mais si depuis ce soir-là je pleure, C'est qu'il fait froid dans le fond de mon coeur. (Francis Cabrel) L'encre de tes yeux Puisqu'on ne vivra jamais tous les deux Puisqu'on est fous Puisqu'on est seuls Puisqu'ils sont si nombreux Même la morale par-le pour eux J'aimerai quand même te dire Tout ce que j'ai pu écrire Je l'ai puisé à l'encre de tes yeux Je n'avais pas vu que tu portais des chaînes A trop vouloir te regarder, j'en oubliais les miennes Venise et de liberté J'aimerais quand même te dire Tout ce que j'ai pu écrire C'est ton sourire qui me l'a dicté. Tu viendras longtemps marcher dans mes rêves Tu viendras toujours du côté où le soleil se lève et si malgré ça j'arrive à t'oublier J'aimerais quand même te dire Tout ce que j'ai pu écrire Aura longtemps le parfum des regrets. (Francis Cabrel) Je pense encore a toi Je suis entre dans L'église Et je n'y ai vu personne Que le regard éteint du plâtre des statues Je connais un endroit où il n y a rien au-dessus Je pense encore à toi J'aurais dû me méfier des vents qui tourbillonnent De ces pierres qui taillent cachées sous l'eau qui dort De ces bouts de ruisseaux qui deviennent des ports Je pense encore à toi On m'avait dit que tout s'efface Heureusement que le temps passe J'aurais appris qu'il faut longtemps Mais le temps passe heureusement heureusement J'ai croisé le mendiant qui a perdu sa route Dans mon manteau de pluie je lui ressemble un peu Et puis j'ai ton image plantée dans les yeux Je pense encore à toi (Francis Cabrel) La dame de Haute-Savoie Quand je serai fatigué De sourire à ces gens qui m'écrasent Quand je serai fatigué De leur dire toujours les mêmes phrases Quand leurs mots voleront en éclats Quand il n'y aura plus que des murs en face de moi J'irai dormir chez la dame de Haute Savoie Quand je serai fatigué D'avancer dans les brumes d'un rêve Quand je serai fatigué D'un métier où tu marches ou tu crève Lorsque demain ne m'apportera Que les cris inhumains d'une meute aux abois J'irai dormir chez la dame de Haute-Savoie Y a des étoiles qui coulent Dans la neige autour De son chalet de bois Y a des guirlandes qui pendent du toit Et la nuit descend Sur les sapins blancs Juste quand elle frappe des doigts Quand j'aurai tout donné Tout écrit quand je n'aurai plus ma place Au lieu de me jeter Sur le premier Jésus-Christ qui passe Je prendrai ma guitare avec moi Et peut-être mon chien S'il est encore là Et j'irai dormir chez la dame de Haute Savoie (Francis Cabrel) Il faudra leur dire Si c'est vrai qu'il y a des gens qui s'aiment Si les enfants sont tous les mêmes Alois il faudra leur dire C'est comme des parfums qu'on respire Juste un regard Facile à faire Un peu plus d'amour que d'ordinaire puisqu'on va dans la lumière Même s'il y a des couleurs qu'ils préfèrent Nous on voudrait leur dire C'est comme des parfums qu'on respire Juste un regard Facile à faire Un peu plus d'amour que d'ordinaire Juste un peu plus d'amour encore Pour moins de larmes Pour moins de vides Pour moins d'hiver Puisqu'on va dans les creux d'un rêve Avant que amour ne touche nos lèvres Nous on voudrait leur dire Les mots qu'on reçoit C'est comme des parfums qu'on respire Il faudra leur dire Facile à faire Un peu plus d'amour que d'ordinaire Si c'est vrai qu'il y a des gens qui s'aiment Si les enfants sont tous les mêmes Alors il faudra leur dire Les mots qu'on reçoit C'est comme des parfums qu'on respire Il faudra leur dire (Francis Cabrel) Question d'équilibre Je suis tout seul ce soir J'ai les bras collés au comptoir J'ai les pieds en bas dans la poussière La tête là-haut dans le brouillard Dans tous les couloirs J'ai cru revoir les courbes de ton corps Dans toutes les salles des aérogares Dans toutes les cales des navires du port Refrain J'ai besoin de toi pour vivre C'est une question d'équilibre Quand t'es partie ça m'a coupé les ailes Depuis le plancher m'appelle Le plancher m'appelle Faut pas m'en vouloir J'suis pas en état de te revoir J'ai laissé toutes les larmes de mon corps Dans le ruisseau en bas du trottoir Et tous les autres m'agacent Ceux qui parlent haut ceux qui parlent fort Je ne vois que toi dans les grandes glaces Entre les bouteilles de “ Southern Comfort ” Refrain J'ai besoin de toi pour vivre C'est une question d'équilibre Quand t'es partie ça m'a coupé les ailes Depuis le plancher m'appelle Le plancher m'appelle Encore un verre Après je me couche par terre Je veux dormir en essayant de croire Que c'est encore un de tes regards Mais tous les autres m'agacent (Francis Cabrel) La fille qui m'accompagne Elle parle comme l'eau des fontaines Comme les matins sur la montagne Elle a les yeux presque aussi clairs Que les murs blancs du fond de l'Espagne Le bleu nuit de ses rêves m'attire Même si elle connaît les mots qui déchirent J'ai promis de ne jamais mentir A la fille qui m'accompagne Au fond de ses jeux de miroirs Elle a emprisonné mon image Et même quand je suis loin le soir Elle pose ses mains sur mon visage J'ai brûlé tous mes vieux souvenirs Depuis qu'elle a mon cœur en point de mire Et je garde mes nouvelles images Pour la fille avec qui je voyage On s'est juré les mots des enfants modèles On se tiendra toujours loin des tourbillons géants Elle prendra jamais mon coeur pour un hôtel Je dirai les mots qu'elle attend Elle sait des îles auxquelles je pense El L'autre moitié de mes secrets Je sais qu'une autre nuit s'avance Lorsque j'entends glisser ses colliers Un jour je bâtirai un empire Avec tous nos instants de plaisirs Pour que plus jamais rien ne m'éloigne De la fille qui m'accompagne On s'est juré les mots des entants modèles On se viendra toujours loin des tourbillons géants Je prendrai jamais son cœur pour un hôtel Elle dira les mots que j'attends Elle sait les îles auxquelles je pense Et L'autre moitié de mes délires Elle sait déjà qu'entre elle et moi Plus y a d'espace et moins je respire (Francis Cabrel) Répondez-moi Je vis dans une maison sans balcon sans toiture Ou y a même pas d'abeilles sur les pots de confiture Y a même pas d'oiseaux même pas la nature C'est même pas une maison J'ai laissé en passant quelques mots sur le mur Du couloir qui descend au parking des voitures Quelques mots pour les grands Même pas des injures Si quelqu'un les entend Répondez-moi Répondez-moi Mon cœur a peur d'être emmuré entre vos tours de glace Condamné au bruit des camions qui passent Lui qui rêvait de champs d'étoiles de colliers de jonquilles Pour accrocher aux épaules des filles Mais le matin vous entraîne en courant vers vos habitudes Et le soir, votre forêt d'antennes est branchée sur la solitude Et que brille la lune pleine Que souffle le vent du sud Vous vous n'entendez pas Et moi je vois passer vos chiens superbes aux yeux de glace Portés sur des coussins que les maîtres embrassent Pour s'effleurer la main il faut des mots de passe Pour s'effleurer la main Mon cœur a peur de s'enliser dans aussi peu d'espace Condamné au bruit des camions qui passent Lui qui rêvait de champs d'étoiles et de pluies de jonquilles Pour s'abriter aux épaules des filles Mais la dernière des fées cherche sa baguette magique Mon ami le ruisseau dort dans une bouteille en plastique Les saisons se sont arrêtés aux pieds des arbres synthétique Il n'y a plus que moi Et moi je vis dans ma maison sans balcon sans toiture Ou y'a même pas d'abeilles sur les pots de confiture Y' a même pas d'oiseaux même pas la nature C'est même pas une maison (Francis Cabrel) Encore et encore D'abord vos corps qui se séparent T'es seule dans la lumière des phares T'entends à chaque fois que tu respires Comme un bout de tissu qui se déchire Et ça continue encore et encore C'est que le début d'accord d'accord L'instant d'après le vent se déchaîne Les heures s'allongent comme des semaines Tu te retrouves seule assise par terre A bondir à chaque bruit de portières Et ça continue encore et encore C'est que le début d'accord d'accord Quelque chose vient de tomber Sur les lames de ton plancher C'est toujours le même film qui passe T'es toute seule au fond de l'espace T'as personne devant personne La même nuit que la nuit d'avant Les mêmes endroits deux fois trop grands T'avances comme dans des couloirs Tu t'arranges pour éviter les miroirs Et ça continue encore et encore C'est que le début d'accord d'accord Quelque chose vient de tomber Sur les lames de ton plancher C'est toujours le même film qui passe T'es toute seule au fond de l'espace T'as personne devant personne Faudrait que t'arrives à en parler au passé Faudrait que t'arrives à ne plus penser à ça Faudrait que tu l'oublies à longueur de journée Dis-toi qu'il est de l'autre côté du pôle Dis-toi surtout qu'il ne reviendra pas Et ça te fait marrer les oiseaux qui s'envolent les oiseaux qui s'envolent Tu comptes les chances qu'il te reste Un peu de son parfum sur ta veste Tu avais dû confondre les lumières D'une étoile et d'un réverbère Et ça continue encore et encore C'est que le début d'accord d'accord Y a des couples qui se défont Sur les lames de ton plafond C'est toujours le même film qui passe T'es toute seule au fond de I'espace T'as personne devant personne (Francis Cabrel) Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai Mon enfant, nue sur les galets, Le vent dans tes cheveux défaits, Comme un printemps sur mon trajet, Un diamant tombé d'un coffret. Seule la lumière pourrait Défaire nos repères secrets Où mes doigts pris sur tes poignets, Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai... Quoi que tu fasses, l'amour est partout ou tu regardes Dans les moindres recoins de l'espace, Dans le moindre rêve ou tu t'attardes L'amour, comme s'il en pleuvait, Nu sur les galets... Le ciel prétend qu'il te connaît Il est si beau c'est sûrement vrai. Lui qui s'approche jamais - Je l'ai vu pris dans tes filets. Le monde a tellement de regrets Tellement de choses qu'on promet. Une seule pour laquelle je suis fait Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai... Quoi que tu fasses, l'amour est partout ou tu regardes, Dans les moindres recoins de l'espace, Dans le moindre rêve ou tu t'attardes. L'amour, comme s'il en pleuvait, Nu sur les galets... On s'envolera du même quai Dans les yeux, les mêmes reflets, Pour cette vie et celle d'après Tu seras mon unique projet. Je m'en irai poser tes portraits A tous les plafonds de tous les palais, Sur tous les murs que je trouverai Et juste en-dessous j'écrirai Que seule la lumière pourrait... Et mes doigts pris sur tes poignets, Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai.... (Francis Cabrel) La corrida Depuis le temps que je patiente dans cette chambre noire J'entends qu'on s'amuse et qu'on chante Au bout du couloir; Quelqu'un a touché le verrou Et j'ai plongé vers le grand jour J'ai vu les fanfares, les barrières Et les gens autour Dans les premiers moments j'ai cru Qu'il fallait seulement se défendre Mais cette place est sans issue Je commence à comprendre Ils ont refermé derrière moi Ils ont eu peur que je recule Je vais bien finir par l'avoir Cette danseuse ridicule... Est-ce que ce monde est sérieux? Andalousie je me souviens Les prairies bordées de cactus Je ne vais pas trembler devant Ce pantin, ce minus! Je vais l'attraper, lui et son chapeau Les faire tourner comme un soleil Ce soir la femme du torero Dormira sur ses deux oreilles Est-ce que ce monde est sérieux? J'en ai poursuivi des fantômes Presque touché leurs ballerines Ils ont frappé fort dans mon cou Pour que je m'incline Ils sortent d'où ces acrobates Avec leurs costumes de papier? J'ai jamais appris à me battre Contres des poupées Sentir le sable sous ma tête C'est fou comme ça peut faire du bien J'ai prié pour que tout s'arrête Andalousie je me souviens Je les entends rire comme je râle Je les vois danser comme je succombe Je ne pensais pas qu'on puisse autant S'amuser autour d'une tombe Est-ce que ce monde est sérieux? Est-ce que ce monde est sérieux?... Si, si hombre, hombre Baila baila Hay que bailar de nuevo Y mataremos otros Otras vidas, otros toros Y mataremos otros Venga, venga Venga, venga a bailar... (Francis Cabrel) Assis sur le rebord du monde Si j'ai bien toute ma mémoire Disait Dieu dans un coin du ciel J'avais commencé une histoire Sur une planète nouvelle, toute bleue Bleue, pour ne pas qu'on la confonde Je vais aller m'asseoir sur le rebord du monde Voir ce que les hommes en ont fait J'y avais mis des gens de passage J'avais mélangé les couleurs Je leur avais appris le partage Ils avaient répété par coeur "Toujours"! tous toujours dans la même ronde Je vais aller m'asseoir sur le rebord du monde Voir ce que les hommes en ont fait Je me souviens d'avoir dit aux hommes Pour chaque fille une colline de fleurs Puis j'ai planté des arbres à pommes Où tout le monde a mordu de bon coeur Et partout, partout des rivières profondes Je vais aller m'asseoir sur le rebord du monde Voir ce que les hommes en ont fait Soudain toute la ville s'arrête Il parant que les fleuves ont grossi Les enfants s'approchent, s'inquiètent Et demandent "pourquoi tous ces bruits?" Sans doute, Dieu et sa barbe blonde Dieu qui s'est assis sur le rebord du monde Et qui pleure de le voir tel qu'il est! Dieu qui s'est assis sur le rebord du monde Et qui pleure de le voir tel qu'il est. (Francis Cabrel) La cabane du pêcheur Le soir tombait de tout son poids Au dessus de la rivière Je rangeais mes cannes On ne voyait plus que du feu Je l'ai vu s'approcher La tête ailleurs dans ses prières Il m'a semblé voir trop briller ses yeux Je lui ai dit Si tu pleures pour un garçon Tu seras pas la dernière Souvent, les poissons sont bien plus affectueux Va faire un petit tour, respire le grand air! Après, je te parlerai de l'amour Si je me souviens un peu Elle m'a dit Elle a dit justement c'est ce que je voudrais savoir Et j'ai dit viens t'asseoir dans la cabane du pêcheur C'est un mauvais rêve, oublie-le! Tes rêves sont toujours trop clairs ou trop noirs Alors, viens faire toi-même le mélange des couleurs Sur les murs de la cabane du pêcheur Viens t'asseoir Je lui ai dit Le monde est pourtant pas si loin On voit les lumières Et la terre peut faire Tous les bruits qu'elle veut Y'a sûrement quelqu'un qui écoute Là-haut dans l'univers Peut-être tu demandes plus qu'il ne peut? Elle m'a dit Elle a dit justement c'est ce que je voudrais savoir Et j'ai dit viens t'asseoir dans la cabane du pêcheur C'est un mauvais rêve, oublie-le! Tes rêves sont toujours trop clairs ou trop noirs Alors, viens faire toi-même le mélange des couleurs Sur les murs de la cabane du pêcheur Viens t'asseoir Elle m'a dit Finalement, je brûle de tout savoir Et j'ai dit viens t'asseoir dans la cabane du pêcheur Y'a sûrement de la place pour deux! Cette route ne mène nulle part Alors... viens faire toi-même le mélange des couleurs Sur les murs de la cabane du pêcheur On va comparer nos malheurs Là, dans la cabane du pêcheur Partager un peu du chaleur Là, dans la cabane du pêcheur Moi, j'attends que le monde soit meilleur Là, dans la cabane du pêcheur (Francis Cabrel) Samedi soir sur la terre Il arrive, elle le voit, elle le veut Et ses yeux font le reste Elle s'arrange pour mettre du feu Dans chacun de ses gestes Après c'est une histoire classique Quelle que soit la fumée Quelle que soit la musique Elle relève ses cheveux, elle espère qu'il devine Dans ses yeux de figurine Il s'installe, il regarde partout Il prépare ses phrases Comme elle s'est avancée un peu D'un coup leurs regards se croisent Après c'est une histoire normale Le verre qu'elle accepte, les sourires qu'il étale En s'approchant un peu, il voit les ombres fines Dans ses yeux de figurine Pas la peine que je précise D'où ils viennent et ce qu'ils se disent C'est une histoire d'enfant Une histoire ordinaire On est tout simplement, simplement Un samedi soir sur la terre Ils se parlent, ils se frôlent, ils savent bien Qu'il va falloir qu'ils sortent Ils sont obligés de se toucher Tellement la musique est forte Après, c'est juste une aventure Qui commence sur le siège arrière d'une voiture Il voit les ombres bleues Que le désir dessine A son front de figurine Pas la peine que je précise D'où ils viennent et ce qu'ils se disent C'est une histoire d'enfant Une histoire ordinaire On est tout simplement, simplement Un samedi soir sur la terre Pas la peine d'être plus précis Cette histoire est déjà finie On en ferait autant Si c'était à refaire On est tout simplement, simplement Un samedi soir sur la terre. (Francis Cabrel) Les vidanges du Diable J'ai rapproché coussins J'ai mis quelques fleurs autour J'ai fabriqué un écrin Avec du mauvais velours Il me restait du parfum, du parfum Quelques bougies de secours On va se cacher dans un coin Un linge sur l'abat-jour T'es tout ce qu'il me reste, l'amour Dehors c'est insupportable! Emmène-moi ailleurs Loin des vidanges du diable, ailleurs En bas, y'a plein de gamins Pleins de ballons dans la cour Ca crie du soir au matin C'est presque à devenir sourd Je vais la couvrir de dessins... Cette cité sans retour Le futur est tellement loin Le présent tellement lourd T'es tout ce qu'il me reste, l'amour Dehors c'est insupportable! Emmène-moi ailleurs Loin des vidanges du diable, ailleurs Ailleurs, j'aurai du travail, du labeur Je redeviendrai fréquentable Ailleurs, pour quelques jours, quelques heures Leur montrer que j'en suis capable J'ai rien à faire de mes mains Rien à faire des discours J'ai pas la chance de certains J'ai tiré le mauvais parcours Mais, j'ai rapproché les coussins Et j'ai mis quelques fleurs autour On va se cacher dans un coin Un linge sur l'abat-jour T'es tout ce qu'il me reste, l'amour Dehors c'est insupportable! Emmène-moi ailleurs Loin des vidanges du diable, ailleurs Loin des vidanges du diable (Francis Cabrel) Tôt ou tard s'en aller Tôt ou tard s'en aller Par les ruisseaux devant nous Jusqu'au milieu d'une mer quelconque Sur le pont brisé, d'une jonque On va tôt ou tard s'en aller Quelques vestes froissées Quelques cartons en morceaux Dans les brouillards huileux de la nuit Juste nos corps frileux endormis Sur quelques vestes froissées J'avais des rêves pourtant J'avais des rêves J'avais des rêves pourtant Voir les trains s'éloigner Les plafonds chargés de bijoux Et tous ces gens attablés, heureux Et nous, sur les bas-côtés, fiévreux De voir les trains s'éloigner Quelquefois les enfants demandent Comment fait-on pour finir ici Sans doute, je dormais sur une feuille Et l'automne m'a surpris! J'avais des rêves pourtant J'avais des rêves J'avais des rêves pourtant Mais tôt ou tard s'en aller Par les ruisseaux devant nous Jusqu'au milieu d'une mer quelconque Sur le pont brisé d'une jonque On va tôt ou tard s'en aller Tôt ou tard s'en aller (Francis Cabrel) C'est écrit Elle te fera changer la course des nuages, Balayer tes projets, vieillir bien avant l'âge, Tu la perdras cent fois Dans les vapeurs des ports, C'est écrit Elle rentrera blessée Dans les parfums d'un autre, Tu t'entendras hurler “Que les diables l'emportent”, Elle voudra que tu pardonnes, Et tu pardonneras, C'est écrit Elle n'en sort plus de ta mémoire Ni la nuit, ni le jour, Elle danse derrière les brouillards Et toi, tu cherches et tu cours. Tu prieras jusqu'aux heures Ou personne n'écoute, Tu videras tous les bars Qu'elle mettra sur ta route, T'en passeras des nuits A regarder dehors. C'est écrit Elle n'en sort plus de ta mémoire Ni la nuit, ni le jour, Elle danse derrière les brouillards Et toi, tu cherches et tu cours, Mais y'a pas d'amours sans histoires. Et tu rêves, tu rêves Qu'est-ce qu'elle aime, qu'est-ce qu'elle veut ? Et ces ombres qu'elle te dessine Autour des yeux ? Qu'est-ce qu'elle aime ? Qu'est-ce qu'elle rêve, qui elle voit ? Et ces cordes qu'elle t'enroule autour des bras? Qu'est-ce qu'elle rêve ? Je t'écouterai me dire ses soupirs, Ses dentelles, qu'à bien y réfléchir Elle n'est plus vraiment belle, Que t'es déjà passé Par des moments plus forts, Depuis ... Elle n'en sort plus de ta mémoire Ni la nuit, ni le jour, Elle danse derrière les brouillards Tu cherches et tu cours, Mais y'a pas d'amours sans histoires Oh tu rêves, tu rêves... Elle n'en sort plus de ta mémoire Elle danse derrière les brouillards Et moi j'ai vécu la même histoire Depuis je compte les jours... Depuis je compte les jours... Depuis je compte les jours... (Robert Charlebois) Je reviendrai à Montréal Je reviendrai à Montréal Dans un grand boeing blue de mer J'ai besoin de revoir l'hiver Et ses aurores boréales J'ai besoin de cette lumière Descendue droit du Labrador Et qui fait neiger sur l'hiver Des roses blues, des roses d'or Dans le silence de l'hiver Je veux revoir ce lac étrange Entre la cristal et le verre Où viennent se poser des anges Je reviendrai à Montréal écouter le vent de la mer Se briser comme un grand cheval Sur les remparts blancs de l'hiver Je veux revoir le long désert Des rues qui n'en finisse pas Qui vont jusqu'au bout de l'hiver Sans qu'il y ait trace de pas J'ai besoin de sentir le froid Mourir au fond de chaque bière Et rejaillir au bord de toits Comme des glaçons de bonbons clairs Je reviendrai à Montréal Dans un grand boeing bleu de mer Je reviendrai à Montréal Me marier avec l'hiver Me marier avec l'hiver (Robert Charlebois) Les ailes d'un ange 1,2,3,4,5,6,7, Québec Si j'avais les ailes d'un ange Je partirais pour Québec Si j'avais des lumières sur mon bike Je partirais pour Québec Si j'avais plus de gazoline Je monterais toutes les belles collines Quand la noirceur sera venu J'allum'rais des lumières pour ma vue So when the twilight falls on the heights I will light my light for my sight Et je roulerais dans la nuit En chantant ces jolies mélodies J'ai passé de belles nuits à Québec En te caressant avec des beaux becs J'ai passé des nuits comme ça à Ottawa En te caressant, en te tenant dans mes bras J'ai passé des nuits so so à Toronto Si j'me rappelle bien, ça fermait un tit peut trop tôt Je suis un Hells Angel à pieds Je roule à bille sur du papier J'mange des hot-dogs et j'bois du thé Je suis un Satan's Choice raté Pour faire comme les vrais robineux J'm'achète de beaux vieux habits neufs Quand j'vas sua Main j'mange des guédilles Je suis un bum de bonne famille Et quand je fonce vers la lune C'est ben assis en Volkswagen avec ma brune J'aurais trop peur sur un chopper Avec Aline pourvu qu'ça pine Avec Thérèse fraise contre fraise Faut pas qu'ça niaise Si j'avais les ailes d'un ange Je partirais pour Québec Si j'avais des lumières sur mon Ford Je partirais pour Québec Si j'avais plus de gazoline Je monterais touts les belles collines Quand la noirceur sera venu J'allum'rais des lumières pour ma vue So when the twilight falls on the heights I will light my light for my sight Et je roulerais dans la nuit En chantant cette jolie mélodie 1,2,3,4,5,6,7, Québec 1,2,3,4,5,6,7, Québec 1,2,3,4,5,6,7, Québec (Hervé Christiani) Il est libre Max Il met de la magie mine de rien dans tout c'qu'il fait Il a le sourire facile même pour les imbéciles Il s'amuse bien il tombe jamais dans les pièges Il s'laisse pas étourdir par les néons des manèges Il vit sa vie sans s'occuper des grimaces Que font autour de lui les poissons dans la nasse Refrain: Il est libre Max, il est libre Max Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler Il travaille un p'tit peu quand son corps est d'accord Pour lui faut pas s'en faire il sait doser son effort Dans l'panier d'crabes il joue pas les homards Il cherche pas à tout prix à faire des bulles dans la mare Refrain Il r'garde autour de lui avec les yeux de l'amour Avant qu't'aies rien pu dire il t'aime déjà au départ Il fait pas d'bruit il joue pas du tambour Mais la statue de marbre lui sourit dans la cour Refrain Et bien sûr toutes les filles lui font leurs yeux de velours Lui pour leur faire plaisir il leur raconte des histoires Il les emmène par delà les labours Chevaucher les licornes à la tombée du soir Refrain Comme il n'a pas d'argent pour faire le grand voyageur Il va parler souvent aux habitants de son coeur Qu'est-ce qui s'racontent c'est ça qu'il faudrait savoir Pour avoir comme lui autant d'amour dans l'regard (Christophe) Aline j'avais dessiné sur le sable son doux visage qui me souriait puis il a plu sur cette plage dans cet orage elle a disparu et j'ai crié, crié, Aline pour qu'elle revienne et j'ai pleuré, pleuré, oh, j'avais trop de peine je me suis assis près de son âme mais la belle dame s'était enfuie je l'ai cherché sans plus y croire et sans un espoir pour me guider refrain je n'ai gardé que ce doux visage comme une épave sur le sable mouillé refrain (Joe Dassin) Siffler sur la colline Je l'ai vu près d'un laurier, elle gardait ses blanches brebis Quand j'ai demandé d'où venait sa peau fraîche elle m'a dit C'est d'rouler dans la rosée qui rend le bergères jolies Mais quand j'ai dit qu'avec elle je voudrais y rouler aussi Elle m'a dit Elle m'a dit d'aller siffler là-haut sur la colline De l'attendre avec un petit bouquet d'églantines J'ai cueilli des fleurs et j'ai sifflé tant que j'ai pu J'ai attendu, attendu, elle n'est jamais venue A la foire du village un jour je lui ai soupiré Que je voudrais être une pomme suspendue à un pommier Et qu'à chaque fois qu'elle passe elle vienne me mordre dedans Mais elle les passait toutes en me montrant ses jolies dents Elle m'a dit Elle m'a dit d'aller siffler là-haut sur la colline De l'attendre avec un petit bouquet d'églantines J'ai cueilli des fleurs et j'ai sifflé tant que j'ai pu J'ai attendu, attendu, elle n'est jamais venue (Joe Dassin) Ça va pas changer le monde C'est drôle, tu es partie Et pourtant tu es encore ici Puisque tout me parle de toi Un parfum de femme, l'écho de ta voix Ton adieu, je n'y crois pas du tout C'est un au revoir, presqu'un rendez-vous Ça va pas changer le monde Il a trop tourné sans nous Il pleuvra toujours sur Londres Ça va rien changer du tout Qu'est-ce que ça peut bien lui faire Une porte qui s'est renfermée On s'est aimés, n'en parlons plus Et la vie continue Ça va pas changer le monde Que tu changes de maison Il va continuer, le monde Et il aura bien raison Les poussières d'une étoile C'est ça qui fait briller la voie lactée On s'est aimés, n'en parlons plus Et la vie continue Ça va pas changer le monde Ça va pas le déranger Il est comme avant, le monde C'est toi seule qui as changé Moi, je suis resté le même Celui qui croyait que tu l'aimais C'était pas vrai, n'en parlons plus Et la vie continue (Joe Dassin) Le moustique No me moleste mosquito No me moleste mosquito No me moleste mosquito Retourne chez toi Je fais la sieste, moustique Arrête un peu ta musique Ne sois pas antipathique Ne me pique pas Moustique, mon vieux, tu vois trop petit Tu as des ailes, va voir du pays J'ai un patron plus large que moi Vas-y de confiance, c'est moi qui t'envoie No me moleste mosquito No me moleste mosquito No me moleste mosquito Retourne chez toi Tu me vois mélancolique De te troubler ton pique-nique Si tu me goûtes moustique Tu n'aimeras pas Y'a des pays pleins de voluptés Pour un moustique de qualité A St-Tropez, à Honolulu Tout l'monde, il est gros, tout l'monde, il est nu No me moleste mosquito No me moleste mosquito No me moleste mosquito Retourne chez toi Je fais la sieste moustique Arrête un peu ta musique Ne sois pas antipathique Ne me pique pas (Joe Dassin) Les Champs-Elysées Je m’baladais sur l’avenue Le coeur ouvert à l’inconnu J’avais envie de dire bonjour à n’importe qui N’importe qui et ce fut toi Je t’ai dit n’importe quoi Il suffisait de te parler pour t’apprivoiser refrain : Aux Champs Elysées Aux Champs Elysées Au soleil sous la pluie A midi ou à minuit Il y a tout c’que vous voulez Aux Champs Elysées Tu m’as dit j’ai rendez-vous Dans un sous-sol avec des fous Ils vivent la guitare à la main du soir au matin Alors je t’ai accompagné On a chanté on a dansé Et on n’a même pas pensé à s’embrasser refrain Hier soir deux inconnus Et ce matin sur l’avenue Deux amoureux tout étourdis par la longue nuit Et de l’étoile à la concorde Un orchestre à mille cordes Tous les oiseaux du point du jour chantent l’amour refrain (Joe Dassin) Le petit pain au chocolat Tous les matins il achetait son p’tit pain au chocolat La boulangère lui souriait il ne la regardait pas Et pourtant elle était belle Les clients ne voyaient qu’elle Il faut dire qu’elle était vraiment très croustillante Autant que ses croissants Et elle rêvait mélancolique le soir dans sa boutique A ce jeune homme distant Il était myope et voilà tout mais elle ne le savais pas Il vivait dans un monde flou où les nuages volaient bas Il ne voyait pas qu’elle était belle Il ne savait pas qu’elle était celle Que le destin lui envoyait à l’aveuglette Pour faire son bonheur Mais la fille qui n’était pas bête acheta des lunettes A l’élu de son coeur Dans l’odeur chaude des galettes des baguettes et des babas Dans la boulangerie en fête un soir on les maria Tout en blanc qu’elle était belle Les clients ne voyaient qu’elle Et de leur union sont nés des tas de petits gosses Myopes comme papa Gambadant parmi les brioches se remplissant les poches De p’tits pains au chocolat Et pourtant elle était belle Les clients ne voyaient qu’elle Et quand on y pense la vie est très bien faite Il suffit de si peu D’une simple paire de lunettes pour rapprocher deux êtres Et pour qu’ils soient heureux (Joe Dassin) A toi A toi, A la façon que tu as d'être belle, A la façon que tu as d'être à moi, A tes mots tendres un peu artificiels, Quelque fois, A toi, A la peite fille que tu étais, A celle que tu es encore souvent, A ton passé, à tes regrets, A tes anciens princes charmants, A la vie, à l'amour, A nos vies, à nos jours, A l'éternel retour de la chance, A l'enfant qui viendra, Qui nous ressemblera, Qui sera à la fois toi et moi. A moi, A la folie dont tu es la raison, A mes colères sans savoir pourquoi, A mes silences et à mes trahisons, A moi, Au temps que j'ai passé à te chercher, Aux qualités dont tu te moques bien, Aux défauts que je t'ai caché, A mes idées de baladin. A la vie, à l'amour, A nos vies, à nos jours, A l'éternel retour de la chance, A l'enfant qui viendra, Qui nous ressemblera, Qui sera à la fois toi et moi. A nous, Aux souvenirs que nous allons nous faire, A l'avenir et au présent surtout, A la santé de cette vieille terre, Qui s'en fout. A nous, A nos espoirs et à nos illusions, A notre prochain premier rendez-vous, A la santé de ces milliers d'amoureux, Qui sont comme nous. A la vie, à l'amour, A nos vies, à nos jours, A l'éternel retour de la chance, A l'enfant qui viendra, Qui nous ressemblera, Qui sera à la fois toi et moi. (Joe Dassin) L'Amérique Mes amis, je dois m'en aller Je n'ai plus qu'à jeter mes clés Car elle m'attend depuis que je suis né L'Amérique J'abandonne sur mon chemin Tant de choses que j'aimais bien Cela commence par un peu de chagrin L'Amérique L'Amérique, l'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je le saurai Tous les sifflets des trains, toutes les sirènes des bateaux M'ont chanté cent fois la chanson de l'Eldorado De l'Amérique Mes amis, je vous dis adieu Je devrais vous pleurer un peu Pardonnez-moi si je n'ai dans mes yeux Que l'Amérique Je reviendrai je ne sais pas quand Cousu d'or et brodé d'argent Ou sans un sous, mais plus riche qu'avant De l'Amérique L'Amérique, l'Amérique, je veux l'avoir et je l'aurai L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je le saurai Tous les sifflets des trains, toutes les sirènes des bateaux M'ont chanté cent fois la chanson de l'Eldorado De l'Amérique L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je rêverai L'Amérique, l'Amérique, si c'est un rêve, je veux rêver (Joe Dassin) Les Dalton Ecoutez, bonnes gens, la cruelle Et douloureuse histoire des frères Dalton Qui furent l'incarnation du mal Et qui ceci serve d'exemple A tous ceux que le diable écarte du droit chemin. Tout petits à l'école... A la place de crayons ils avaient des limes, En guise de cravates des cordes de lin. Ne vous étonnez pas, si leur tout premier crime Fut d'avoir fait mourir leur maman de chagrin. Tagada, tagada, voilà les Dalton Tagada, tagada, voilà les Dalton C'étaient les Dalton Tagada, tagada, y'a plus personne Les années passèrent... Ils s'étaient débrouillés pour attraper la rage Et ficeler le docteur qui faisait les vaccins Et puis contaminèrent les gens du voisinage S'amusant à les mordre, puis accusaient les chiens. Tagada, tagada, voilà les Dalton Tagada, tagada, voilà les Dalton C'étaient les Dalton Tagada, tagada, y'a plus personne Ils devinrent les hommes... Un conseil, mon ami, avant de les croiser Embrasse ta femme, serre-moi la main Vite sur la vie va te faire assurer Tranche-toi la gorge et jette-toi sous l'train Tagada, tagada, voilà les Dalton Tagada, tagada, voilà les Dalton C'étaient les Dalton Tagada, tagada, y'a plus personne Mais la Justice veillait... Comme tous les jours leurs têtes augmentaient d'vingt centimes des centimes américains Qu'ils étaient vaniteux et avides d'argent Ils se livrèrent eux-mêmes pour toucher la prime Car ils étaient encore plus bêtes que méchants Tagada, tagada, voilà les Dalton Tagada, tagada, voilà les Dalton C'étaient les Dalton Tagada, tagada, y'a plus personne (Joe Dassin) Et si tu n'existais pas(conditionnel) Et si tu n'existais pas Dis-moi pourquoi j'existerais Pour traîner dans un monde sans toi Sans espoir et sans regret Et si tu n'existais pas J'essaierais d'inventer l'amour Comme un peintre qui voit sous ses doigts Naître les couleurs du jour Et qui n'en revient pas Et si tu n'existais pas Dis-moi pour qui j'existerais Des passantes endormies dans mes bras Que je n'aimerais jamais Et si tu n'existais pas Je ne serais qu'un point de plus Dans ce monde qui vient et qui va Je me sentirais perdu J'aurais besoin be toi Et si tu n'existais pas Dis-moi comment j'existerais Je pourrais faire semblant d'être moi Mais je ne serais pas vrai Et si tu n'existais pas Je crois que je l'aurais trouvé Le secret de la vie, le pourquoi Simplement pour te créer Et pour te regarder Et si tu n'existais pas Dis-moi pourquoi j'existerais Pour traîner dans un monde sans toi Sans espoir et sans regret Et si tu n'existais pas J'essaierais d'inventer l'amour Comme un peintre qui voit sous ses doigts Naître les couleurs du jour Et qui n'en revient pas (Joe Dassin) L'été indien Tu sais, je n'ai jamais été aussi heureux que ce matin-là Nous marchions sur une plage un peu comme celle-ci C'était l'automne, un automne où il faisait beau Une saison qui n'existe que dans le Nord de l'Amérique Là-bas on l'appelle l'été indien Mais c'était tout simplement le nôtre Avec ta robe longue tu ressemblais A une aquarelle de Marie Laurencin Et je me souviens, je me souviens très bien De ce que je t'ai dit ce matin-là Il y a un an, y a un siècle, y a une éternité On ira où tu voudras, quand tu voudras Et on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort Toute la vie sera pareille à ce matin Aux couleurs de l'été indien Aujourd'hui je suis très loin de ce matin d'automne Mais c'est comme si j'y étais. Je pense à toi. Où es-tu? Que fais-tu? Est-ce que j'existe encore pour toi? Je regarde cette vague qui n'atteindra jamais la dune Tu vois, comme elle je reviens en arrière Comme elle je me couche sur le sable Et je me souviens, je me souviens des marées hautes Du soleil et du bonheur qui passaient sur la mer Il y a une éternité, un siècle, il y a un an On ira où tu voudras, quand tu voudras Et on s'aimera encore lorsque l'amour sera mort Toute la vie sera pareille à ce matin Aux couleurs de l'été indien (Joe Dassin) Marie-Jeanne C'était le quatre juin, le soleil tapait depuis le matin Je m'occupais de la vigne et mon frère chargeait le foin Et l'heure du déjeuner venue, on est retourné à la maison Et notre mère a crié de la cuisine: "Essuyez vos pieds sur l'paillasson" Puis elle nous dit qu'elle avait des nouvelles de Bourg-les-Essonnes Ce matin Marie-Jeanne Guillaume s'est jetée du pont de la Garonne Et mon père dit à ma mère en nous passant le plat de gratin : "La Marie-Jeanne, elle n'était pas très maligne, passe-moi donc le pain. Y'a bien encore deux hectares à labourer dans le champ de la canne." Et maman dit: "Tu vois, quand j'y pense, c'est quand même bête pour cette pauvre Marie-Jeanne On dirait qu'il n'arrive jamais rien de bon à Bourg-les-Essonnes Et voilà qu'Marie-Jeanne Guillaume va s'jeter du pont de la Garonne" Et mon frère dit qu'il se souvenait quand lui et moi et le grand Nicolas On avait mis une grenouille dans le dos de Marie-Jeanne un soir au cinéma Et il me dit: "Tu te rappelles, tu lui parlais ce dimanche près de l'église Donne-moi encore un peu de vin, c'est bien injuste la vie Dire que j'l'ai vue à la scierie hier à Bourg-les-Essonnes Et qu'aujourd'hui Marie-Jeanne s'est jetée du pont de la Garonne" Maman m'a dit enfin: "Mon grand, tu n'as pas beaucoup d'appétit J'ai cuisiné tout ce matin, et tu n'as rien touché, tu n'as rien pris Dis-moi, la soeur de ce jeune curé est passée en auto Elle m'a dit qu'elle viendrait dimanche à dîner... oh! et à propos Elle dit qu'elle a vu un garçon qui t'ressemblait à Bourg-les-Essonnes Et lui et Marie-Jeanne jetaient quelque chose du pont de la Garonne" Toute une année est passée, on ne parle plus du tout de Marie-Jeanne Mon frère qui s'est marié a pris un magasin avec sa femme La grippe est venue par chez nous et mon père en est mort en janvier Depuis maman n'a plus envie de faire grand-chose, elle est toujours fatiguée Et moi, de temps en temps j'vais ramasser quelques fleurs du côté des Essonnes Et je les jette dans les eaux boueuses du haut du pont de la Garonne (Joe Dassin) Si tu t'appelles mélancolie Seule devant ta glace Tu te vois triste sans savoir pourquoi Et tu ferais n'importe quoi Pour ne pas être à ta place Si tu t'appelles mélancolie Si l'amour n'est plus qu'une habitude Ne me racontes pas ta vie Je la connais, ta solitude Si tu t'appelles mélancolie On est fait pour l'oublier ensemble Les chiens perdus, les incompris On les connaît, on leur ressemble Et demain peut-être Puisque tout peut arriver, n'importe où Tu seras là, au rendez-vous Et je saurai te reconnaître Si tu t'appelles mélancolie Si l'amour n'est plus qu'une habitude Ne me racontes pas ta vie Je la connais, ta solitude Si tu t'appelles mélancolie On est fait pour l'oublier ensemble Les chiens perdus, les incompris On les connaît, on leur ressemble (Joe Dassin) Salut les Amoureux Les matins se suivent et se ressemblent, Quand l'amour fait place au quotidien. On n'était pas fait pour vivre ensemble, Ca n'suffit pas de toujours s'aimer bien. C'est drôle, hier, on s'ennuyait Et c'est à peine si l'on trouvait, Des mots pour se parler du mauvais temps. Et maintenant qu'il faut partir, On a cent mille choses à dire, Qui tiennent trop à coeur pour si peu de temps., On s'est aimé comme on se quitte, Tout simplement sans penser à demain, A demain qui vient toujours un peu trop vite, Aux adieux qui quelque fois se passent un peu trop bien. On fait c'qu'il faut, on tient nos rôles, On se regarde, on rit, on crâne un peu, On a toujours oublié quelque chose, C'est pas facile de se dire adieu. Et l'on sait que tôt ou tard , Demain peut-être ou même ce soir, On va se dire que tout n'est pas perdu, De ce roman inachevé, on va se faire un conte de fées, Mais on a passé l'âge, on n'y croirait plus. On s'est aimé comme on se quitte, Tout simplement sans penser à demain, A demain qui vient toujours un peu trop vite, Aux adieux qui quelque fois se passent un peu trop bien. Roméo, Juliette et tous les autres, Au fond de fond de vos bouquins dormez en paix, Un simple histoire comme la nôtre, Est de celles qu'on écrira jamais. Allons petite il faut partir, Laisser ici nos souvenirs, On va descendre ensemble si tu veux, Et quand elle va nos voir, La patronne du café, Va encore nous dire "Salut les amoureux". On s'est aimé comme on se quitte, Tout simplement sans penser à demain, A demain qui vient toujours un peu trop vite, Aux adieux qui quelque fois se passent un peu trop bien. (Joe Dassin) L'équipe à Jojo Lulu vendait ces toiles Jacquot plongeait dans un bistro Dédé goûtait les vins Moi, j'étais fort au hale Et Jéjé lavait les carreaux Pierrot ne faisait rien On s'était fait les poches Pour se payer un vieux tacot Fleuri sur le capot Qui rêvait de Provence Et qui mourut à Fontainebleau On allumait une cigarette et tout s'allumait Et c'était la fête, le quatorze Juillet Il n'y avait jamais un copain de trop Dans l'équipe à Jojo Y avait moins des nuits sans guitare que des jours sans pain On partageait tout et on n'avait rien Qu'est-ce qu'on était fou, qu'est-ce qu'on c'en foutait Qu'est-ce qu'on était bien On louait pour des prunes Les quatre murs d'un vieux grenier Tout près à s'écrouler Mais pour toute une fortune On n'aurait pas déménagé On allumait une cigarette et tout s'allumait Et c'était la fête, le quatorze Juillet Il n'y avait jamais un copain de trop Dans l'équipe à Jojo Y avait moins des nuits sans guitare que des jours sans pain On partageait tout et on n'avait rien Qu'est-ce qu'on était fou, qu'est-ce qu'on c'en foutait Qu'est-ce qu'on était bien Lucien a mis les voiles Et Jacques s'est payé un bistro Où André boit de l'eau Je n'suis plus fort au hale Roger inspecte les impôts Pierre cherche du boulot J'ai changé de guitare Mais j'ai gardé comme un cadeau Cet air qui me tient chaud Du fond de la mémoire Celui de l'équipe à Jojo On allumait une cigarette et tout s'allumait Et c'était la fête, le quatorze Juillet Il n'y avait jamais un copain de trop Dans l'équipe à Jojo Y avait moins des nuits sans guitare que des jours sans pain On partageait tout et on n'avait rien Qu'est-ce qu'on était fou, qu'est-ce qu'on c'en foutait Qu'est-ce qu'on était bien (Joe Dassin) La fleur aux dents J'ai dépensé ma jeunesse comme une poignée de monnaie J'ai fait un peu de tout, un peu partout, sans savoir rien faire La fleur aux dents, c'était tout ce que j'avais Mais je savais bien que toutes les femmes du monde m'attendaient Il y a des filles dont on rêve Et celles avec qui l'on dort Il y a des filles qu'on regrette Et celles qui laissent des remords Il y a des filles que l'on aime Et celles qu'on aurait pu aimer Puis un jour il y a la femme Qu'on attendait J'ai connu des lits de camp bien plus doux qu'un oreiller Et des festins de roi sur le zinc d'un buffet de gare J'ai connu bien des gens, je les ai tous bien aimés Mais dans leur visages au fond je n'ai rien fait que te chercher Il y a des filles dont on rêve Et celles avec qui l'on dort Il y a des filles qu'on regrette Et celles qui laissent des remords Il y a des filles que l'on aime Et celles qu'on aurait pu aimer Puis un jour il y a la femme Qu'on attendait Un jour ici, l'autre là, un jour riche et l'autre pas J'avais faim de tout voir, de tout savoir, j'avais tellement à faire A me tromper de chemin tant de fois J'ai quand même fini par trouver celui qui mène à toi Il y a des filles dont on rêve Et celles avec qui l'on dort Il y a des filles qu'on regrette Et celles qui laissent des remords Il y a des filles que l'on aime Et celles qu'on aurait pu aimer Puis un jour il y a la femme Qu'on attendait (Joe Dassin) Le dernier slow (Refrain:) Et si ce soir on dansait le dernier slow, Comme si l'air de temps se trompait de tempo. Et si ce soir on dansait le dernier slow, Un peu de tendresse au milieu du disco... C'était pourtant bien de danser très doux Et de se fondre au point d'oublier tout autour de nous. C'était pourtant bon et moi, j'étais beau Finir sur les violons pour commencer l'amour. (Au refrain.) On ne verra plus ces joues contre joues Entre deux inconnus qui n'avaient pas de rendez-vous. Mais on verra bien, c'est gagné d'avance, Les amoureux de demain vont nous inventer d'autres danses... (Au refrain.) (M.Delpech) Le chasseur Il était cinq heures du matin On avançait dans les marais Couverts de brume J'avais mon fusil dans les mains Un passereau prenait au loin De l'altitude Refrain : Par dessus l'étang Soudain j'ai vu Passer les oies sauvages Elles s'en allaient Vers le midi La Méditerranée Un vol de perdreaux Par dessus les champs Montait dans les nuages La foret chantait Le soleil brillait Au bout des marécages Avec mon fusil dans les mains Au fond de moi je me sentais Un peu coupable Alors je suis parti tout seul J'ai emmené mon épagneul En promenade Je regardais Le bleu du ciel Et j'étais bien Refrain Et tous ces oiseaux Qui étaient si bien Là-haut dans les nuages J'aurais bien aimer les accompagner Au bout de leur voyage Oui tous ces oiseaux Qui étaient si bien Là-haut dans les nuages J'aurais bien aimer les accompagner Au bout de leur voyage (De Palmas) Sur La Route Entre toute autre chose J'aurais du m'arrêter faire une pause Mais j'étais trop pressé N'aurait-on pu attendre un été Erreur fatale J'aurais du t'écouter Je ne dissociais plus le bien du mal Car j'étais sur la route Toute la sainte journée Je n'ai pas vu le doute en toi s'immiscer J'étais sur la route Toute la sainte journée Si seulement j'avais pu lire Dans tes pensées J'avais perdu l'habitude Le sentiment profond de solitude Je ne m'apercevais pas Que tu étais derrière chacun de mes pas Erreur fatale Vient le temps des regrets Je me noie dans un verre de larmes Car j'étais sur la route Toute la sainte journée Je n'ai pas vu le doute en toi s'immiscer J'étais sur la route Toute la sainte journée Si seulement j'avais pu lire Dans tes pensées J'ai fait mon malheur Car j'étais sur la route... (Desireless) Voyage Voyage Au dessus des vieux volcans Glissant des ailes sous les tapis du vent Voyage Voyage Eternellement De nuages en marecages , De vent d'espangne en pluie d'equateur Voyage voyage Vol dans les hauteurs Au d'ssus des capitales Des idees fatales Regarde l'ocean CHORUS Voyage voyage Plus loin que nuit et le jour (voyage voyage) Voyage (voyage) Dans l'espace inoui de l'amour Voyage voyage Sur l'eau sacree d'un fleuve indien (voyage voyage) Voyage (voyage) Et jamais ne reviens Sur le Gange ou l'Amazone Chez les blacks chez les sikhs chez les jaunes Voyage voyage Dans tout le royaume Sur les dunes du Sahara Des iles Fiji au Fujihama Voyage voyage Ne t'arretes pas Au d'ssus des barbeles Des coeurs bombardes Rgarde l'ocean REPEAT CHORUS Au d'ssus des capitales Des idees fatales Regard l'ocean REPEAT CHORUS TO FADE (Céline Dion) Pour que tu m'aimes encore J'ai compris les mots, j'ai bien compris, merci Raisonnable et nouveau, c'est ainsi par ici Que les choses ont changé, que les fleurs ont fané Que le temps d'avant, c'était le temps d'avant Que si tout zappe et lasse, les amours aussi passent Il faut que tu saches J'irai chercher ton coeur si tu l'emportes ailleurs Même si dans tes danses d'autres dansent tes heures J'irai chercher ton âme dans les froids dans les flammes Je te jetterai des sorts pour que tu m'aimes encore Fallait pas commencer m'attirer me toucher Fallait pas tant donner moi je sais pas jouer On me dit qu'aujourd'hui, on me dit que les autres font ainsi Je ne suis pas les autres Avant que l'on s'attache, avant que l'on se gâche Je veux que tu saches J'irai chercher ton coeur si tu l'emportes ailleurs Même si dans tes danses d'autres dansent tes heures J'irai chercher ton âme dans les froids dans les flammes Je te jetterai des sorts pour que tu m'aimes encore Je trouverai des langages pour chanter tes louanges Je ferai nos bagages pour d'infinies vendanges Les formules magiques des marabouts d'Afrique J'les dirai sans remords pour que tu m'aimes encore Je m'inventerai reine pour que tu me retiennes Je me ferai nouvelle pour que le feu reprenne Je deviendrai ces autres qui te donnent du plaisir Vos jeux seront les nôtres si tel est ton désir Plus brillante plus belle pour une autre étincelle Je me changerai en or pour que tu m'aimes encore (Cooky Dingler) Femme libérée Elle est abonnée à Marie Claire Dans L'nouvel Ob's elle ne lit que Brétécher Le monde y a longtemps qu'elle fait plus semblant Elle a acheté Match en cachette c'est bien plus marrant Refrain : (bis) Ne la laisse pas tomber Elle est si fragile Etre une femme libérée tu sais c'est pas si facile Au fond de son lit un macho s'endort Qui ne l'aimera pas plus loin que l'aurore Mais elle s'en fout, elle s'éclate quand même Et lui ronronne des tonnes de "je t'aime" Refrain Sa première ride lui fait du souci Le reflet du miroir pèse sur sa vie Elle rentre son ventre à chaque fois qu'elle sort Même dans "Elle" ils disent qu'il faut faire des efforts Refrain Elle fume beaucoup elle a des avis sur tout Elle aime raconter qu'elle sait changer une roue Elle avoue son âge celui de ses enfants Et goûte même un p'tit joint de temps en temps Refrain (ad lib..) (Jacques Dutronc) L'opportuniste Je suis pour le communisme, je suis pour le socialisme et pour le capitalisme parce que je suis opportuniste Il y en a qui contestent qui revendiquent et qui protestent moi je ne fais qu'un seul geste je retourne ma veste, je retourne ma veste toujours du bon côté Je n'ai pas peur des profiteurs ni même des agitateurs J' fais confiance aux électeurs j'en profite pour faire mon beurre refrain Je suis de tous les partis je suis de toutes les patries je suis de toutes les coteries je suis le roi des convertis refrain et je crie vive la révolution je crie vive les institutions je crie vive les manifestations je crie vive la collaboration non jamais je ne conteste ni revendique ni ne proteste je ne sais faire qu'un seul geste celui de retourner ma veste, celui de retourner ma veste mais toujours du bon côté Je l'ai tellement retournée qu'elle craque de tous côtés à la prochaine révolution je retourne mon pantalon ... (Jacques Dutronc) Il est 5 heures, Paris s'éveille Je suis l'dauphin d'la plac'Dauphine Et la plac'Blanche a mauvais'mine Les camions sont pleins de lait Les balayeurs sont pleins d'balais Refrain : Il est cinq heures, Paris s'éveille Paris s'éveille. Les travestis vont se raser Les stripteaseus'sont rhabillées Les traversins sont écrases Les amoureux sont fatigués Refrain Le café est dans les tasses, Les cafés nettoient leurs glaces Et sur le boulevard Montparnasse La gare n'est plus qu'une carcasse Refrain Les banlieusards sont dans les gares A la Villette on tranche le lard Paris by night, regagne les cars Les boulangers font des bâtards Refrain La tour Eiffel a froid aux pieds L'Arc de Triomphe est ranimé L'Obélisque est bien dressée Entre la nuit et la journée Refrain Les journaux sont imprimés Les ouvriers sont déprimés Les gens se lèvent, ils sont brimés C'est l'heure ou je vais me coucher. Il est cinq heures Paris se lève Il est cinq heures Et je n'ai pas sommeil. (Jacques Dutronc) L'opportuniste Je suis pour le communisme Je suis pour le socialisme Et pour le capitalisme Parce que je suis opportuniste. Refrain: Il y en a qui contestent Qui revendiquent et qui protestent Moi je ne fais qu'un seul geste Je retourne ma veste, je retourne ma veste Toujours du bon côté. Je n'ai pas peur des profiteurs Ni même des agitateurs J'fais confiance aux électeurs Et j'en profite pour faire mon beurre Je suis de tous les partis Je suis de toutes les patries Je suis de toutes les coteries Je suis le roi des convertis Je crie vive la révolution Je crie vive les institutions Je crie vive les manifestations Je crie vive la collaboration Je l'ai tellement retournée Qu'elle craque de tous côtés A la prochaine révolution Je retourne mon pantalon (Enzo Enzo) Les yeux ouverts (Dream A Little Dream Of Me) Ce souvenir, je te l'rends Des souvenirs tu sais, j'en ai tellement Puisqu'on repart toujours à zéro Pas la peine de s'charger trop Ce souvenir je te l'prends Des souvenirs comme ça, j'en veux tout l'temps Si par erreur la vie nous sépare Je l'sortirai d'mon tiroir J'rêve les yeux ouverts, ça m'fait du bien Ca n'va pas plus loin J'veux pas voir derrière puisque j'en viens Vivement demain Mon bonheur te ressemble Tous les deux vous allez bien ensemble J'te l'dirai jamais, jamais assez Tout c'que tu fais m'fait d'l'effet J'rêve les yeux ouverts, ça m'fait du bien Ca n'va pas plus loin J'veux pas voir derrière puisque j'en viens Vivement demain Un dernier verre de sherry De chéri mon amour, comme je m'ennuie Tous les jours se ressemblent à présent Tu me manques terriblement... (Mylène Farmer) Libertine Cendre de lune, petite bulle d'écume Poussée par le vent je brûle et je m´enrhume Entre mes dunes, reposent mes infortunes c´est nue que j´apprends la vertu Je je, suis libertine Je suis une catin Je je, suis si fragile Qu´on me tienne la main Fendre la lune, baisers d´épine et de plume Bercée par un petit vent je déambule La vie est triste comme un verre de grenadine Aimer c´est pleurer quand on s´incline Je je, suis libertine Je suis une catin Je je, suis si fragile Qu´on me tienne la main Quand sur ton corps, je m´endors Je m´évapore, bébé tu dors et moi j´attends l´aurore Quand de mes lèvres tu t´enlèves, un goût amer Me rappelle que je suis au ciel Cendre de lune, petite bulle d´écume Perdue dans le vent je brûle et je m´enrhume Mon corps a peur, la peau mouillée j´ai plus d´âme Papa, ils ont violé mon coeur Je je, suis libertine Je suis une catin Je je, suis si fragile Qu´on me tienne la main (Mylène Farmer) Sans contrefaçon Puisqu´il faut choisir A mots doux je peux le dire Sans contrefaçon Je suis un garçon Et pour un empire Je ne veux me dévêtir Puisque sans contrefaçon Je suis un garçon Tout seul dans mon placard Les yeux cernés de noir A l´abri des regards Je défie le hasard Dans ce monde qui n´a ni queue ni tête Je n´en fais qu´à ma tête Un mouchoir au creux du pantalon Je suis chevalier D´Eon Puisqu´il faut choisir A mots doux je peux le dire Sans contrefaçon Je suis un garçon Et pour un empire Je ne veux me dévêtir Puisque sans contrefaçon Je suis un garçon Tour à tour on me chasse De vos fréquentations Je n´admets pas qu´on menace Mes résolutions Je me fous bien des qu´en-dira-t´on Je suis caméléon Prenez garde à mes soldats de plomb C´est eux qui vous tueront Puisqu´il faut choisir ... (Nino Ferrer) Le sud C'est un endroit qui ressemble à la Louisiane, à l'Italie Il y a du linge étendu sur la terrasse, et c'est joli On dirait le Sud, le temps dure longtemps Et la vie sûrement, plus d'un million d'années Et toujours en été Y'a plein d'enfants, qui se roulent sur la pelouse, y'a plein de chiens, Y'a même un rat, une tortue, des poissons rouges, Il ne manque rien Refrain Un jour ou l'autre, il faudra qu'il y ait la guerre, on le sait bien On n'aime pas ça, mais on ne sait pas quoi faire, on dit c'est le destin Tant pis pour le sud, c'était pourtant bien, On aurait pu vivre, plus d'un million d'années, Et toujours en été. (Nino Ferrer) Le téléphon Bernadette, elle est très chouette Et sa cousine, elle est divine Mais son cousin, il est malsain Je dirais même que c'est un bon à rien. Noémie est très jolie Moins que Zoé, mais plus que Nathalie Anatole il est frivole Monsieur Gaston s'occupe du téléphon. Gaston y a l'téléphon qui son' Et y a jamais personne qui y répond Gaston y a l'téléphon qui son' Et y a jamais personne qui y répond Marie-Louise, elle est exquise Marie-Thérèse, elle est obèse Marie-Berthe, elle est experte Par l'entremise de sa tante Artémise. Edouard fume le cigare Et Léonard porte une barbe noire Léontine fait la cuisine Monsieur Gaston s'occupe du téléphon. Gaston y a l'téléphon qui son' Et y a jamais personne qui y répond Gaston y a l'téléphon qui son' Et y a jamais personne qui y répond Non, non, non, non, non, non, non, non, non, Gaston l'téléphon qui son' P't-être bien qu'c'est important ! (Nino Ferrer) Oh! Hé! Hein! Bon! Oh! Hé! Hein! Bon! Qu'est-ce que j'ai fait de mes clés, Mes lunettes et mes papiers, Mon veston, mon lorgnon, Mon étui d'accordéon, Oui je sais je perds tout mais c'que j'veux pas C'est qu'on se moque de moi Oh! Hé! Hein! Bon! Où est-ce que j'ai mis mes outils, Ma pipe et mon parapluie, Ma belle-soeur, mon tambour, Et ma tante de Saint Flour, Oui je sais je perds tout mais c'que j'veux pas C'est qu'on se moque de moi Oh! Hé! Hein! Bon! Où est mon bâton, mon bouton, Mon tonton, mon saucisson Mon cousin Célestin Qui était académicien, Oui je sais je perds tout mais c'que j'veux pas C'est qu'on se moque de moi Oh! Hé! Hein! Bon! Où sont mes gouttes, mes pastilles, Mon sirop, ma camomille, Ma potion, mon cachet, Mes piqûres et mon bonnet Oui je sais je perds tout mais c'que j'veux pas C'est qu'on se moque de moi Oh! Hé! Hein! Bon! Qu'est-ce que j'ai fait des paroles De cette satanée chanson, Je les ai oubliées Elles doivent être à la maison, Oui je sais je perds tout mais c'que j'veux pas C'est qu'on se moque de moi Oh! Hé! Hein! Bon! (Claude François) Chanson populaire La pendule de l'entrée S'est arrêtée sur midi A ce moment très précis Où tu m'as dit: "Je vais partir" Et puis tu es partie J'ai cherché le repos J'ai vécu comme un robot Mais aucune autre n'est venue Remonter ma vie Là où tu vas Tu entendras j'en suis sûr Dans d'autres voix qui rassurent Mes mots d'amour Tu te prendras Au jeu des passions qu'on jure Mais tu verras d'aventure Le grand amour Ça s'en va et ça revient C'est fait de tout petits riens Ça se chante et ça se danse Et ça revient, ça se retient Comme une chanson populaire L'amour c'est comme un refrain Ça vous glisse entre les mains Ça se chante et ça se danse Et ça revient, ça se retient Comme une chanson populaire Ça vous fait un coeur tout neuf Ça vous accroche des ailes blanches dans le dos Ça vous fait marcher sur des nuages Et ça vous poursuit en un mot Ça s'en va et ça revient C'est fait de tout petits riens Ça se chante et ça se danse Et ça revient, ça se retient Comme une chanson populaire Toi et moi amoureux Autant ne plus y penses On s'était plus à y croire Mais c'est déjà une vieille histoire Ta vie n'est plus ma vie Je promène ma souffrance De notre chambre au salon Je vais, je viens, je tourne en rond Dans mon silence Je crois entendre Ta voix comme un murmure Qui me disait je t'assure Le grand amour Sans t'y attendre viendra Pour toi j'en suis sûr Il guérira tes blessures Le grand amour Ça s'en va et ça revient C'est fait de tout petits riens Ça se chante et ça se danse Et ça revient, ça se retient Comme une chanson populaire L'amour c'est comme un refrain Ça vous glisse entre les mains Ça se chante et ça se danse Et ça revient, ça se retient Comme une chanson populaire Ça vous fait un coeur tout neuf Ça vous accroche des ailes blanches dans le dos Ça vous fait marcher sur des nuages Et ça vous poursuit en un mot (Claude François) Le lundi au soleil Regarde ta montre Il est déjà huit heures Embrassons nous tendrement Un taxi t'emporte Tu t'en vas, mon coeur Parmi ces milliers de gens C'est une journée idéale Pour marcher dans la forêt On trouverait plus normal D'aller se coucher Seuls dans les genêts Le lundi au soleil C'est une chose qu'on n'aura jamais Chaque fois c'est pareil C'est quand on est derrièŠre les carreaux Quand on travaille que le ciel est beau Qu'il doit faire beau sur les routes Le lundi au soleil Le lundi au soleil On pourrait le passer à s'aimer Le lundi au soleil On serait mieux dans l'odeur des foins On aimerait mieux cueillir le raisin Ou simplement ne rien faire Le lundi au soleil Toi, tu es à… l'autre bout De cette ville Là-bas, comme chaque jour Les dernières heures Sont les plus difficiles J'ai besoin de ton amour Et puis dans la foule au loin Je te vois, tu me souris Les néons des magasins Sont tous allumés C'est déjà la nuit Le lundi au soleil C'est une chose qu'on n'aura jamais Chaque fois c'est pareil C'est quand on est derrière les carreaux Quand on travaille que le ciel est beau Qu'il doit faire beau sur les routes Le lundi au soleil Le lundi au soleil On pourrait le passer à s'aimer Le lundi au soleil On serait mieux dans l'odeur des foins On aimerait mieux cueillir le raisin Ou simplement ne rien faire Le lundi au soleil (Claude François) Le téléphone pleure Allo! Ecoute maman est près de toi, Il faut lui dire: "Maman, c'est quelqu'un pour toi" Ah! c'est le monsieur de la dernière fois Bon, je vais la chercher Je crois qu'elle est dans son bain Et je sais pas si elle va pouvoir venir Dis-lui, je t'en prie, dis-lui c'est important Et il attend Dis, tu lui as fais quelque chose à ma maman Elle me fait toujours des grands signes Elle me dire toujours tout bas: "Fais croire que je suis pas là" Raconte-moi comment est ta maison? Apprends-tu bien chaque soir toutes tes leçons? Oh oui! mais comme maman travaille C'est la voisine qui m'emmène à l'école Il y a qu'une signature sur mon carnet Les autres ont celle de leur papa, pas moi Oooooh dis-lui que j'ai mal Si mal depuis six ans Et c'est ton âge, mon enfant Ah non! moi, j'ai cinq ans Eh! dis, tu la connaissait ma maman avant Pourtant elle m'a jamais parlé de toi Tu restes là hein! Le téléphone pleure quand elle ne vient pas Quand je lui crie: "Je t'aime" Les mots se meurent dans l'écouteur Le téléphone pleure, ne raccroche pas Je suis si près de toi avec la voix Seras-tu aux prochaines vacances à l'hôtel Beau-Rivage? Aimes-tu la plage? Oh oui! j'adore me baigner Maintenant je sais nager Mais dis donc, comment tu connais l'hôtel Beau-Rivage Tu y a été toi, à Sainte Maxime Ooooooh! dis-lui toute ma peine, Combien toutes les deux, moi, je vous aime Je vous aime! mais je t'ai jamais vu, moi Et qu'est-ce que t'as Pourquoi t'as changé de voix Mais tu pleures, pourquoi? Le téléphone pleure quand elle ne vient pas Quand je lui crie: "Je t'aime" Les mots se meurent dans l'écouteur Le téléphone pleure, ne raccroche pas Je suis si près de toi avec la voix Dis, écoute-moi Le téléphone pleure pour la dernière fois Car je serais demain au fond d'un train Dis, mais retiens-la Mais elle s'en va! Allons insiste! Elle est partie Si elle est partie, alors tant pis Au revoir, monsieur Au revoir, petite (Michel Fugain) Attention mesdames et messieurs... Attention Mesdames et Messieurs, dans un instant on va commencer. Installez vous dans votre fauteuil bien gentiment. 5, 4, 3, 2, 1, 0, partez. Tous les projecteurs vont s’allumer et tous les acteurs vont s’animer en même temps. Attention Mesdames et Messieurs, c’est important, on va commencer. C’est toujours la même histoire depuis la nuit des temps. L’histoire de la vie et de la mort mais nous allons changer le décors. Espérons qu’on la jouera encore dans 2000 ans. [allez les filles] Nous avons 20 ans et plein de chansons. ‘mabelle’ printemps nous allons danser dans votre maison. Notre pain est blanc, notre pain est bon. Si vous le voulez c’est de bon coeur que nous partagerons. Attention Mesdames et Messieurs, dans un instant, ça va commencer. Nous vous demandons évidemment d’être indulgent. Le spectacle n’est pas bien rôdé, laissez nous encore quelques années, Il ne pourrait que s’améliorer au fil du temps. Attention Mesdames et Messieurs, dans un instant, ça va commencer. Installez vous dans votre fauteuil bien gentiment. 5, 4, 3, 2, 1, 0 partez. Tous les projecteurs vont s’allumer et tous les acteurs vont s’animer en même temps. [allez les filles, nom de dieu] Nous avons 20 ans et plein de chansons. Comme le printemps nous allons danser dans votre maison. Notre pain est blanc, notre pain est bon. Si vous le voulez c’est de bon coeur que nous partagerons. Attention Mesdames et Messieurs, dans un instant, on va commencer. Il se peut que vous soyez choquer de temps en temps. Mais surtout ne vous inquiétez pas, n’allez pas faire des signes de croix et rappelez vous qu’un jour vous avez eu 20 ans. [ eh ] (Michel Fugain) Chante comme si tu devais mourir demain Chante la vie, chante. Comme si tu devais mourir demain. Comme si plus rien n’avait d’importance. Chante, oui chante. Aime la vie, aime. Comme un voyou, comme un fou, comme un chien. Comme si c’était ta dernière chance. Chante, oui chante. Tu peux partir quand tu veux. Et tu peux dormir où tu veux. Rêver d’une fille, prendre la bastille. Ou claquer ton fric aux jeux. Mais n’oublie pas : Chante la vie, chante. Comme si tu devais mourir demain. Comme si plus rien n’avait d’importance. Chante, oui chante. Fête, fait la fête pour un amour, un ami ou un rien. Pour oublier qu’il pleut sur tes vacances. Chante, oui chante. Et tu verras que c’est bon de laisser tomber sa raison. Sort par les fenêtres, marche sur la tête pour changer les traditions. Mais n’oublie pas : Chante la vie, chante. Comme si tu devais mourir demain. Comme si plus rien n’avait d’importance. Chante, oui chante. La la la la la la ... Chante oui, chante. (Michel Fugain) Fais comme l'oiseau Fais comme l’oiseau Ca vit d’amour et d’air pur, un oiseau. D’un peu de chasse et de pêche, un oiseau. Mais jamais rien ne l’empêche, l’oiseau, d’aller plus haut. Mais je suis seul dans l’univers. J’ai peur du ciel et de l’hiver. J’ai peur des fous et de la guerre. J’ai peur du temps qui passe, dit. Comment peut on vivre aujourd’hui dans la fureur et dans le bruit. Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu. Fais comme l’oiseau Ca vit d’air pur et d’eau fraîche, un oiseau. D’un peu de chasse et de pêche, un oiseau. Mais jamais rien ne l’empêche, l’oiseau, d’aller plus haut. Mais l’amour dont on m’a parlé. Cet amour que l’on m’a chanté. Ce sauveur de l’humanité. Je n’en voit pas la trace, dit. Comment peut on vivre sans lui? Sous quelle étoile, dans quel pays? Je n’y crois pas, je n’y crois plus, je suis perdu. Fais comme l’oiseau Ca vit d’air pur et d’eau fraîche, un oiseau. D’un peu de chasse et de pêche, un oiseau. Mais jamais rien ne l’empêche, l’oiseau, d’aller plus haut. Mais j’en ai marre d’être roulé Par des marchands de liberté et d’écouté se lamenter ma gueule dans la glace, dit. Est ce que je dois montrer les dents? Est ce que je dois baisser les bras? Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdu. Fais comme l’oiseau Ca vit d’air pur et d’eau fraîche, un oiseau. D’un peu de chasse et de pêche, un oiseau. Mais jamais rien ne l’empêche, l’oiseau, d’aller plus haut. (Michel Fugain) Je n'aurai pas le temps Je n’aurai pas le temps, pas le temps. Même en courant, plus vite que le vent, plus vite que le temps. Même en volant, je n’aurai pas le temps, pas le temps. De visiter toute l’immensité d’un si grand univers. Même en cent ans, je n’aurai pas le temps de tout faire. J’ouvre tout grand mon coeur. J’aime de tout mes yeux. C’est trop peu pour tant de coeurs et tant de fleurs. Des milliers de jours, c’est bien trop court, c’est bien trop court. Et pour aimer comme l’on doit aimer quand on aime vraiment. Même en cent ans, je n’aurai pas le temps, pas le temps. Je n’aurai pas le temps, pas le temps. (Michel Fugain) La fête Tiens, tout a changé ce matin, je n’y comprends rien. C’est la fête, la fête. Jeunes et vieux, grands et petits, on est tous amis. C’est la fête, la fête. C’est comme un grand coup de soleil, un vent de folie. Rien n’est plus pareil aujourd’hui. Le monde mort et enterré a ressuscité, on peut respirer. C’est la fête, la fête. Plus de pompes, plus de fumée puisqu’on va tous à pieds. C’est la fête, la fête. Le pain et le vin sont gratuits et les fleurs aussi. C’est la fête, la fête. C’est comme un grand coup de soleil, un vent de folie. Rien n’est plus pareil aujourd’hui. Depuis le temps qu’on en rêvait et qu’on en crevait, elle est arrivée. C’est la fête, la fête. Merde que ma ville est belle sans ces putains de camions. plus de gasoil et du gazon jusque sur le goudron. Merde que ma ville est belle avec ces gosses qui jouent. qui rigolent et qui cassent tout, qui n’ont plus peur du loup. Et l’eau, c’est vraiment de l’eau que l’on peut voir au fond des ruisseaux. Venez danser dans la rue, ce n’est plus défendu. C’est la fête, la fête. En vérité je vous le dis c’est le paradis. C’est la fête, la fête. C’est comme un grand coup de soleil, un vent de folie. Rien n’est plus pareil aujourd’hui. On a les yeux écarquillés sur la liberté, et la liberté C’est la fête, la fête. Fête, fête. Fête, fête. (Michel Fugain) Ou s'en vont Ou s’en vont ? Ou s’en vont ? Tous ces potes qu’on aime, ces certaines affections. Qu’on est long, qu’on est long à dire les je t’aime qu’on pense quand ils s’en vont. Ooooh oooh ooooh ooh ooh oooh Font les gens qu’on aime quand ils s’en vont. Ooooh oooh ooooh ooh ooh oooh C’est pas vrai qu’ça s’arrête, ce s’rai trop con. Les copines, les tontons ces anges à nous, nos divines affections. Qu’on est long, qu’on est long à dire les je t’aime qu’on pense quand ils s’en vont. Ooooh oooh ooooh ooh ooh oooh Font les gens qu’on aime quand ils s’en vont. Ooooh oooh ooooh ooh ooh oooh C’est pas vrai qu’ça s’arrête, ce s’rai trop con. Ou s’en vont ? Ou s’en vont ? Tous ces potes qu’on aime, ces certaines affections. Qu’on est long, qu’on est long à dire les je t’aime qu’on pense quand ils s’en vont. Oooooaaaaah Ooooh oooh ooooh ooh ooh oooh Font les gens qu’on aime quand ils s’en vont. Ooooh oooh ooooh ooh ooh oooh C’est pas vrai qu’ça s’arrête, ce s’rai trop con. Ooooh oooh ooooh ooh ooh oooh Font les gens qu’on aime quand ils s’en vont. Ooooh oooh ooooh ooh ooh oooh (Michel Fugain) Une belle histoire C’est un beau roman, c’est une belle histoire. C’est une romance d’aujourd’hui. Il rentrait chez lui, là haut vers le brouillard. Elle descendait dans le midi, le midi. Ils se sont trouvés au bord du chemin sur l’autoroute des vacances. C’était sans doute un jour de chance. Ils avaient le ciel à portée de main. Un cadeau de la providence. Alors pourquoi penser au lendemain. Ils se sont cachés dans un grand champ de blé, se laissant porter par les courants. Se sont racontés leur vie qui commençait. Ils n’étaient encore que des enfants, des enfants. Qui s’étaient trouvés au bord du chemin sur l’autoroute des vacances. C’était sans doute un jour de chance. qui cueillir le ciel au creux de leurs mains. Comme on cueille la providence. Refusant de penser au lendemain. C’est un beau roman, c’est une belle histoire. C’est une romance d’aujourd’hui. Il rentrait chez lui, là haut vers le brouillard. Elle descendait dans le midi, le midi. Ils se sont quittés au bord du matin. Sur l’autoroute des vacances. C’était fini le jour de chance. Ils reprirent alors chacun leur chemin. Saluèrent la providence en se faisant un signe de la main. Il rentra chez lui, là haut vers le brouillard. Elle est descendu là bas dans le midi. C’est un beau roman, c’est une belle histoire. C’est une romance d’aujourd’hui. (Serge Gainsbourg) L'ami Caouette L'ami Caouette Me fait la tête Qu'a Caouette? La p'tite Noé Veut plus m'parler Qu'a Noé? L'ami Cao M'a mis k.o. Qu'a Cao? La p'tite Ramel M'est infidèle Qu'a Ramel? M'sieur Hannibal M'mine le moral Qu'a Hannibal? Mam'zelle Leçonlon Me traite de con Qu'a Leçonlon? L'ami Caouette Me fait la tête Qu'a Caouette? Mam'zelle Gibi M'traite d'bruti Qu'a Gibi? L'ami Outchou M'jette des cailloux Qu'a Outchou? Mam'zelle Binet S'est débinée (oh) qu'a Binet? Le p'tit Member Me jette des pierres Qu'a Member? Mam'zelle Lamar D'moi en a marre Qu'a Lamar? L'ami Caouette Me fait la tête Qu'a Caouette? Mam'zelle Ramba Veut plus qu'j'la vois Qu'a Ramba? Monsieur Nasson M'donne du bâton Qu'a Nasson? Mam'zelle Nassucre Me traite de trouduc Qu'a Nassucre? (Serge Gainsbourg) Aux Armes Et Caetera Allons enfant de la patrie Le jour de gloire est arrivé Contre nous de la tyrannie L'étendard sanglant est levé AUX ARMES ET CAETERA Entendez-vous dans les campagnes Mugir ces féroces soldats Ils viennent jusque dans nos bras Egorger nos fils nos compagnes AUX ARMES ET CAETERA Amour sacré de la patrie Conduis soutiens nos bras vengeurs Liberté liberté cherie Combats avec tes défenseurs AUX ARMES ET CAETERA Nous entrerons dans la carrière Quand nos aînés n'y seront plus Nous y trouverons leur poussière Et la trace de leurs vertus AUX ARMES ET CAETERA (Serge Gainsbourg) Aux Enfants De La Chance Aux enfants de la chance Qui n'ont jamais connu les transes Des shoots et du shit Je dirai en substance Ceci Touchez pas à la poussière d'ange Angel dust en Shoot ou en shit Zéro héro à l'infini Je dis dites-leur et dis-leur De casser la gueule aux dealers Qui dans l'ombre attendent leur Heure L'hor Reur D'min Nuit Aux enfants de la chance Qui n'ont jamais connu les transes Des shoots et du shit Je dirai en substance Ceci Ne commettez pas d'imprudences Surtout n'ayez pas l'imprudence De vous faire foutre en l'air avant l'heure dite Comme Samantha Edith Et dites Je dis dites-leur et dis-leur De casser la gueule aux dealers Qui dans l'ombre attendent leur Heure L'hor Reur D'min Nuit Aux enfants de la chance Qui n'ont jamais connu les transes Des shoots et du shit Je dirai en substance Ceci N'approchez pas le magic mushroom N'essayez surtout pas le free base Car c'est lui qui vous baise C'est celui qui vous baise A l'aise Je dis dites-leur et dis-leur De casser la gueule aux dealers Qui dans l'ombre attendent leur Heure L'hor Reur D'min Nuit Aux enfants de la chance Qui n'ont jamais connu les transes Des shoots et du shit Je dirai en substance Ceci Touchez pas au dragon chasing Chasse au dragon Qui se prend en shoot ou en shit Zéro héro à l'infini Je dis dites-leur et dis-leur De casser la gueule aux dealers Qui dans l'ombre attendent leur Heure L'hor Reur D'min Nuit (Serge Gainsbourg) La chanson de Prévert Oh je voudrais tant que tu te souviennes Cette chanson était la tienne C'était ta préférée Je crois Qu'elle est de Prévert et Kosma Et chaque fois les feuilles mortes Te rappellent à mon souvenir Jour après jour Les amours mortes N'en finissent pas de mourir Avec d'autres bien sûr je m'abandonne Mais leur chanson est monotone Et peu à peu je m'indiffère A cela il n'est rien A faire Car chaque fois les feuilles mortes Te rappellent à mon souvenir Jour après jour Les amours mortes N'en finissent pas de mourir Peut-on jamais savoir par où commence Et quand finit l'indifférence Passe l'automne vienne L'hiver Et que la chanson de Prévert Cette chanson Les Feuilles Mortes S'efface de mon souvenir Et ce jour là Mes amours mortes En auront fini de mourir (Serge Gainsbourg) Comic Strip Viens petite fille dans mon comic strip Viens faire des bull's, viens faire des WIP! Des CLIP! CRAP! des BANG! des VLOP! et des ZIP! SHEBAM! POW! BLOP! WIZZ! J'distribue les swings et les uppercuts Ca fait VLAM! ça fait SPLATCH! et ça fait CHTUCK! Ou bien BOMP! ou HUMPF! parfois même PFFF! SHEBAM! POW! BLOP! WIZZ! Viens petite fill' dans mon comic strip Viens faire des bull's, viens faire des WIP! Des CLIP! CRAP! des BANG! des VLOP! et des ZIP! SHEBAM! POW! BLOP! WIZZ! Viens avec moi par dessus les buildings Ca fait WHIN! quand on s'envole et puis KLING! Après quoi je fais TILT! et ça fait BOING! SHEBAM! POW! BLOP! WIZZ! Viens petite fill' dans mon comic strip Viens faire des bull's, viens faire des WIP! Des CLIP! CRAP! des BANG! des VLOP! et des ZIP! SHEBAM! POW! BLOP! WIZZ! N'aies pas peur bébé agrippe-toi CHRACK! Je suis là CRASH! pour te protéger TCHLACK! Ferme les yeux CRACK! embrasse-moi SMACK! SHEBAM! POW! BLOP! WIZZ! SHEBAM! POW! BLOP! WIZZZZZ! (Serge Gainsbourg) Couleur Café J'aime ta couleur café Tes cheveux café Ta gorge café J'aime quand pour moi tu danses Alors j'entends murmurer Tous tes bracelets Jolis bracelets A tes pieds ils se balancent Couleur café Que j'aime ta couleur café C'est quand même fou l'effet L'effet que ça fait De te voir rouler Ainsi des yeux et des hanches Si tu fais comme le café Rien qu'à m'énerver Rien qu'à m'exciter Ce soir la nuit sera blanche Couleur café Que j'aime ta couleur café L'amour sans philosopher C'est comm' le café Très vite passé Mais que veux tu que j'y fasse On en a marr' de café Et c'est terminé Pour tout oublier On attend que ça se tasse Couleur café Que j'aime ta couleur café (Serge Gainsbourg) Elisa ELISA, ELISA, ELISA Saute moi au cou ELISA, ELISA, ELISA Cherche-moi des poux, Enfonce bien les ongles, Et tes doigts délicats Dans la jungle De mes cheveux LISA ELISA, ELISA, ELISA Saute moi au cou, ELISA, ELISA, ELISA Cherche-moi des poux, Fais-moi quelques anglaises Et la raie au milieu On a treize Quatorze ans à nous deux ELISA, ELISA, ELISA Les autr's on s'en fout ELISA, ELISA, ELISA Rien que toi, moi, nous Tes vingt ans, mes quarante Si tu crois que cela Me tourmente Ah non vraiment LISA ELISA, ELISA, ELISA Saure moi au cou ELISA, ELISA, ELISA Cherche moi des poux, Enfonce bien les ongles, Et tes doigts délicats Dans la jungle De mes cheveux LISA (Serge Gainsbourg) Harley Davidson Je n'ai besoin de personne En Harley Davidson Je n'reconnais plus personn' En Harley Davidson J'appuie sur le starter Et voici que je quitte la terre J'irai p't'être au Paradis Mais dans un train d'enfer Je n'ai besoin de personne En Harley Davidson Je n'reconnais plus personn' En Harley Davidson Et si je meurs demain C'est que tel était mon destin Je tiens bien moins à la vie Qu'à mon terrible engin Je n'ai besoin de personne En Harley Davidson Je n'reconnais plus personn' En Harley Davidson Quand je sens en chemin Les trépidations de ma machine Il me monte des désirs Dans le creux de mes reins Je n'ai besoin de personne En Harley Davidson Je n'reconnais plus personn' En Harley Davidson Je vais à plus de cent Et je me sens à feu et à sang Que m'importe de mourir En Harley Davidson (Serge Gainsbourg) La Javanaise J'avoue J'en ai Bavé Pas vous Mon amour Avant D'avoir Eu vent De vous Mon amour Refrain: Ne vous déplaise En dansant la Javanaise Nous nous aimions Le temps d'une chanson A votre Avis Qu'avons-nous vu De l'amour De vous A moi Vous m'avez eu Mon amour (Refrain) Hélas Avril En vain Me voue A l'amour J'avais Envie De voir En vous Cet amour (Refrain) La vie Ne vaut D'être Vécue Sans amour Mais c'est Vous qui L'avez Voulu Mon amour (Refrain) (Serge Gainsbourg) Je t'aime moi non plus Je t'aime je t'aime Oh oui je t'aime! - Moi non plus. - Oh mon amour... - Comme la vague irrésolue Je vais je vais et je viens Entre tes reins Je vais et je viens Entre tes reins Et je Me re- Tiens - Je t'aime je t'aime - Oh oui je t'aime! - Moi non plus. - Oh mon amour... Tu es la vague, moi l'île nue Tu vas tu vas et tu viens Entre mes reins Tu vas et tu viens Entre mes reins Et je Te re- joins Je t'aime je t'aime Oh oui je t'aime! - Moi non plus. - Oh mon amour... - Comme la vague irrésolue Je vais je vais et je viens Entre tes reins Je vais et je viens Entre tes reins Et je Me re- Tiens Tu vas et tu viens Entre mes reins Et je Te re- joins - Je t'aime je t'aime - Oh oui je t'aime! - Moi non plus. - Oh mon amour... L'amour physique est sans issue Je vais je vais et je viens Entre tes reins Je vais et je viens Entre tes reins Je me retiens - Non! main- Tenant Viens! (Serge Gainsbourg) Je suis venu te dire que je m'en vais Je suis venu te dire que je m'en vais Et tes larmes n'y pourront rien changer Comm' dit si bien Verlaine au vent mauvais Je suis venu te dire que je m'en vais Tu t'souviens de jours anciens et tu pleures Tu suffoques, tu blêmis à présent qu'a sonné l'heure Des adieux à jamais Ouais je suis au regret D'te dire que je m'en vais Oui je t'aimais, oui mais Je suis venu te dire que je m'en vais Tes sanglots longs n'y pourront rien changer Comm'dit i bien Verlaine au vent mauvais Je suis venu te dire que je m'en vais Tu t'souviens des jours heureux et tu pleures Tu sanglotes, tu gémis à présent qu'a sonné l'heure Ouais je suis au regret D'te dire que je m'en vais Car tu m'en as trop fait. (Serge Gainsbourg) New-York USA J'ai vu New York New York USA J'ai vu New York New York USA Je n'avais rien vu d'au Je n'avais rien vu d'aussi haut Oh! C'est haut, c'est haut New York New York USA J'ai vu New York New York USA J'ai vu New York New York USA Je n'avais rien vu d'au Je n'avais rien vu d'aussi haut Oh! C'est haut, c'est haut New York New York USA Empire States Building oh! c'est haut Rockfeller Center oh! c'est haut Internationnal Building oh! c'est haut Waldorf Astoria oh! c'est haut Panamerican Building oh! c'est haut Bank of Manhattan oh! c'est haut J'ai vu New York New York USA J'ai vu New York New York USA Je n'avais rien vu d'au Je n'avais rien vu d'aussi haut Oh! C'est haut, c'est haut New York New York USA Time and life building oh! c'est haut American hotel oh! c'est haut CBS Building oh! c'est haut RCA Building oh! c'est haut First National City Bank oh! c'est haut (Isabelle Adjani) Pull Marine J'ai touché le fond de la piscine Dans le petit pull marine Tout déchiré aux coudes Qu'j'ai pas voulu recoudre Que tu m'avais donné J'me sens tellement abandonnée Y'a pas qu'au fond de la piscine Que mes yeux sont bleu marine Tu les avais repérés Sana qu'il y ait un regard Et t'avais rappliqué Maintenant je paie l'effet retard Avant de toucher le fond Je descend à reculons Sans trop savoir ce qui se passait dans le fond C'est plein de chlore au fond de la piscine J'ai bu la tasse tchin tchin Comme c'est pour toi je m'en fous Je suis vraiment prête à tout Avaler que m'importe Si on me retrouve à moitié morte Noyée au fond de la piscine Personne ne te voyait Sous mon petit pull marine M'enlacer j't'embrassais Jusqu'au point de non-retour Plutôt limite de notre amour Avant de toucher le fond Je descends à reculons Sans trop savoir ce qui se passait dans le fond Viens vite au fond de la piscine Repêcher ta petite sardine L'empêcher de se noyer Au fond de toi la garder Petite soeur traqueuse De l'air de ton air amoureuse Si nous deux c'est au fond dans la piscine La deux des magazines Se chargera de notre cas Et je n'aurai plus qu'à Mettre des verres fumés Pour montrer tout ce que je veux cacher Retrouve-moi au fond d'la piscine Avant qu'ça m'assassine De continuer sans toi Tu peux compter sur moi J'te referai plus l'plan d'la star Qui a toujours ses coups de cafard J'ai touché le fond de la piscine Dans ton petit pull marine (Serge Gainsbourg) Le poinçonneur des lilas Je suis le poinçonneur des Lilas Le gars qu'on croise et qu'on ne regarde pas Y a pas de soleil sous la terre, drôle de croisière Pour tuer l'ennui, j'ai dans ma veste Les extraits du Reader's Digest Et dans ce bouquin y a écrit Que des gars se la coulent douce à Miami Pendant ce temps que j'fais le zouave Au fond de la cave Parait qu'il y a pas de sots métiers Moi je fais des trous dans les billets J'fais des trous, des p'tits trous, encore des p'tits trous Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous Des trous de seconde classe, des trous de première classe. J'fais des trous, des p'tits trous, encore des p'tits Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous Des petits trous, des petits trous, des petits trous, des petits trous Je suis le poinçonneur des Lilas, Pour Invalides changer à l'Opéra, Je vis au coeur de la planète J'ai dans la tête un carnaval de confettis J'en amène jusque dans mon lit. Et sous mon ciel de faïence Je ne vois briller que les correspondances Parfois je rêve, je divague, je vois des vagues Et dans la brume au bout du quai Je vois un bateau qui vient m'chercher Pour sortir de ce trou, je fais des trous Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous Mais le bateau se taille Et je vois que je déraille Et je reste dans mon trou à faire des p'tits trous Des petits trous, des petits trous, des petits trous, des petits trous Je suis le poinçonneur des Lilas, Arts et Métiers direct par Levallois J'en ai marre, j'en ai ma claque de ce cloaque. Je voudrais jouer la fille de l'air Laisser ma casquette au vestiaire. Un jour viendra, j'en suis sur Où je pourrai m'évader dans la nature J'partirai sur la grand route Et coûte que coûte Et si pour moi il est plus temps Je partirai les pieds devant. J'fais des trous, des p'tits trous, encore des p'tits trous Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous Y a d'quoi devenir dingue De quoi prendre un flingue. S'faire un trou, un p'tit trou, un dernier p'tit trou. Un p'tit trou, un p'tit trou, un dernier p'tit trou Et on me mettra dans un grand trou. Et j'n'entendrais plus parler de trous Des petits trous, des petits trous Des petits trous, des petits trous. (Serge Gainsbourg) Sea, Sex and Sun Sea, sex and sun Le soleil au zénith Vingt ans, dix-huit Dix-sept ans à la limite Je ressuscite Sea, sex and sun Toi petite Tu es de la dynamite Sea, sex and sun Le soleil au zénith Me surexcitent Tes p'tits seins de Bakélite Qui s'agitent Sea, sex and sun Toi petite C'est sûr tu es un hit Sea, sex and sun Le soleil au zénith Me surexcitent Tes p'tits seins de Bakélite Qui s'agitent Sea, sex and sun Toi petite C'est sûr tu es un hit Sea, sex and sun (Serge Gainsbourg) 69 Année Erotique Gainsbourg et son Gainsborough Ont pris le ferry-boat De leur lit par le hublot Ils regardent la côte Ils s'aiment et la traversée Durera toute une année Ils vaincront les maléfices Jusqu'en soixante-dix Soixant'neuf année érotique Soixant'neuf année érotique Gainsbourg et son Gainsborough Vont rejoindre Paris Ils ont laissé derrière eux La Tamise et Chelsea Ils s'aiment et la traversée Durera toute une année Et que les dieux les bénissent Jusqu'en soixante-dix Soixant'neuf année érotique Soixant'neuf année érotique Ils s'aiment et la traversée Durera toute une année Il pardonn'ra ses caprices Jusqu'en soixante-dix Soixant'neuf année érotique Soixant'neuf année érotique (Serge Gainsbourg) Sorry Angel Sorry angel Sorry so Sorry angel Sorry so C'est moi qui t'ai suicidée Mon amour Je n'en valais pas la peine Tu sais Sans moi tu as décidé Un beau jour Décidé que tu t'en allais Sorry angel Sorry so Sorry angel Sorry so Le compte avait commencé A rebours Etait-ce vertige déveine Qui sait Un voyage un aller seul Au long court D'où l'on ne revient jamais Sorry angel Sorry so Sorry angel Sorry so Moi j'aurais tout essayé Mon amour C'était vraiment pas la peine Je sais Que c'était foutu d'avance Mon amour Je n'ai ni remords ni regret Sorry angel Sorry so Sorry angel Sorry so C'est moi qui t'ai suicidée Mon amour Moi qui t'ai ouvert les veines Je sais Maintenant tu es avec les anges Pour toujours Pour toujours et à jamais Sorry angel Sorry so Sorry angel Sorry so (Serge Gainsbourg) Les Sucettes Annie aime les sucettes Les sucettes à l'anis Les sucettes à l'anis d'Annie Donnent à ses baisers Un goût ani- Sé lorsque le sucre d'orge Parfumé à l'anis Coule dans la gorge d'Annie Elle est au paradis Pour quelques pennies Annie A ses sucettes à l'anis Elles ont la couleur de ses grands yeux La couleur des jours heureux Annie aime les sucettes Les sucettes à l'anis Les sucettes à l'anis d'Annie Donnent à ses baisers Un goût ani- Sé lorsqu'elle n'a sur la langue Que le petit bâton Elle prend ses jambes à son corps Et retourne au drugstore Pour quelques pennies Annie A ses sucettes à l'anis Elles ont la couleur de ses grands yeux La couleur des jours heureux Lorsque le sucre d'orge Parfumé à l'anis Coule dans la gorge d'Annie Elle est au paradis (France Gall) Il jouait du piano debout Ne me dites pas que ce garçon était fou Il ne vivait pas comme les autres, c'est tout Et pour quelles raisons étranges Les gens qui n'sont pas comme nous, Ça nous dérange Ne me dites pas que ce garçon n'valait rien Il avait choisi un autre chemin Et pour quelles raisons étranges Les gens qui pensent autrement Ça nous dérange Ça nous dérange Refrain: Il jouait du piano debout C'est peut-être un détail pour vous Mais pour moi, ça veut dire beaucoup Ça veut dire qu'il était libre Heureux d'être la malgré tout Il jouait du piano debout Quand les trouillards sont à genoux Et les soldats au garde à vous Simplement sur ses deux pieds, Il voulait être lui, vous comprenez Il n'y a que pour la musique, qu'il était patriote Il s'rait mort au champ d'honneur pour quelques notes Et pour quelles raisons étranges, Les gens qui tiennent à leurs rêves, Ça nous dérange Lui et son piano, ils pleuraient quelques fois Mais quand les autres n'étaient pas là Et pour quelles raisons bizarres, Son image a marqué ma mémoire, Ma mémoire.. {Refrain} Il jouait du piano debout Il chantait sur des rythmes fous Et pour moi ça veut dire beaucoup Ça veut dire essaie de vivre Essaie d'être heureux, Ça vaut le coup. (France Gall) Babacar J'ai ton coeur qui tape qui cogne Dans mon corps et dans ma tête J'ai des images qui s'entêtent J'ai des ondes de chaleur Et comme des cris de douleur Qui circulent dans mes veines Quand je marche dans ma ville J'ai des moments qui défilent De ton pays d'ailleurs où tu meurs BA BA CAR Où es tu où es tu ? BA BA CAR Où es tu où es tu ? Je vis avec ton regard Depuis le jour de mon départ Tu grandis dans ma mémoire Ha ha, ha ha BA BA CAR Où es tu où es tu ? BA BA CAR Où es tu où es tu ? J'ai des mots qui frappent qui sonnent Et qui font mal comme personne C'est comme la vie qui s'arrête J'ai des mouv'ments de colère Sur le troisième millénaire Tout casser et tout refaire J'ai pas manqué de courage Mais c'était bien trop facile Te laisser en héritage un exil BA BA CAR Où es tu où es tu ? BA BA CAR Où es tu où es tu ? Ta princesse de hasard Est passée comme une étoile En emportant ton espoir Ha ha, ha ha BA BA CAR Où es tu, où es tu ? BA BA CAR Où es tu, où es tu ? Où es tu, où es tu ? (4 fois) BA BA CAR Où es tu, où es tu ? BA BA CAR Où es tu, où es tu ? BA BA CAR J'ai ton coeur qui tape qui cogne Dans mon corps et dans ma tête BA BA CAR J'ai des mots qui frappent qui sonnent C'est comme la vie qui s'arrête BA BA CAR Où es tu, où es tu? BA BA CAR Où es tu, où es tu? BA BA CAR J'ai ton coeur qui tape qui cogne J'ai des images qui s'entêtent BA BA CAR J'ai des mots qui frappent qui sonnent Dans mon corps et dans ma tête (France Gall) Calypso Il me disait y'a qu'le look qui compte Et moi bien sûr j'me suis pas rendu compte Qu'il regardait par dessus mon épaule Cette fille lui a fait le coup du sang chaud Et moi j'avais pas la couleur de peau Pour le calypso Besame mucho Vertige des pays chauds Il disait : let's go J'ai besoin d'autre chose Calypso Il rêvait tout haut Danser là-bas bientôt Le calypso, tico tico tico Calypso C'est vrai qu'ici c'est pas les paillettes C'est pas non plus la mort qui nous guette Derrière les grands chapeaux, les sombreros Et moi j'les trouve trop sucrés leurs sirops Même si l'soleil d'ici n'brille pas si haut Pour le calypso Besame mucho Vertige des pays chauds Il disait : let's go J'ai besoin d'autre chose Calypso Rythmo latino Danser là-bas bientôt Le calypso, tico tico tico Calypso A chacun ses héros Lui Dario Moreno Moi Police ou Toto (calypso, una storia retro) Moi Elton ou Bowie Et lui Luis Mariano (calypso, amore pasado) Moi Janis ou Carly Et lui Gloria Lasso (calypso) Calypso C'est pas l'homme qu'il me faut A chacun ses héros Moi Police ou Toto Lui Dario Moreno (calypso, amor latino) Adios Roico, Hasta luego (France Gall) Cézanne peint Silence les grillons Sur les branches immobiles Les arbres font des rayons Et des ombres subtiles Silence dans la maison Silence sur la colline Ces parfums qu'on devine C'est l'odeur de saison Mais voilà l'homme Sous son chapeau de paille Des taches plein sa blouse Et sa barbe en bataille Cézanne peint Il laisse s'accomplir la magie de ses mains Cézanne peint Et il éclaire le monde pour nos yeux qui n'voient rien Si le bonheur existe C'est une épreuve d'artiste Cézanne le sait bien Vibre la lumière Chantez les couleurs Il y met sa vie Le bruit de son coeur Et comme un bateau Porté par sa voile Doucement le pinceau Glisse sur la toile Et voilà l'homme Qui croise avec ses yeux Le temps d'un éclair Le regard des dieux Cézanne peint Il laisse s'accomplir le prodige de ses mains Cézanne peint Et il éclaire le monde pour nos yeux qui n'voient rien Si le bonheur existe C'est une épreuve d'artiste Cézanne le sait bien Quand Cézanne peint Cézanne peint ... (France Gall) Débranche Nos voitures dorment en bas comme des bébés Et la Soul Music traîne sur la bande F.M. Il n'reste que du brouillard sur les chaînes de télé Y'a quelque chose entre nous Quelque chose qu'on aime Et si tu veux me dire Ce que tes yeux veulent me dire Je t'en prie n'attends pas la fin de la nuit Débranche, débranche Coupe la lumière et coupe le son Débranche, débranche tout Débranche, débranche, débranche tout Revenons à nous Débranche tout Le monde tient à un fil Moi je tiens à mon rêve Rester maître du temps et des ordinateurs Retrouvons-nous d'un coup au temps d'Adam et Eve Coupe les machines à rêves Ecoute parler mon coeur Si tu veux m'entendre dire ce que mes yeux veulent te dire Je t'en prie n'attends pas la fin de la nuit Débranche, débranche Coupe la lumière et coupe le son Débranche, débranche tout Débranche, débranche, débranche tout Revenons à nous Débranche tout Débranche, débranche, débranche tout ... (France Gall) Ella, elle l'a C'est comme une gaieté Comme un sourire Quelque chose dans la voix Qui paraît nous dire "viens" Qui nous fait sentir étrangement bien C'est comme toute l'histoire Du peuple noir Qui se balance Entre l'amour et l'désespoir Quelque chose qui danse en toi Si tu l'as, tu l'as Ella, elle l'a Ce je n'sais quoi Que d'autres n'ont pas Qui nous met dans un drôle d'état Ella, elle l'a Ella, elle l'a Ou ou ou ou ou ou ou Elle a, ou ou ou ou ou ou ou, cette drôle de voix Elle a, ou ou ou ou ou ou ou, cette drôle de joie Ce don du ciel qui la rend belle Ella, elle l'a Ella, elle l'a Elle a, ou ou ou ou ou ou ou Ella, elle l'a Elle a, ou ou ou ou ou ou ou Elle a ce tout petit supplément d'âme Cet indéfinissable charme Cette petite flamme Tape sur des tonneaux Sur des pianos Sur tout ce que dieu peut te mettre entre les mains Montre ton rire ou ton chagrin Mais que tu n'aies rien, que tu sois roi Que tu cherches encore les pouvoirs qui dorment en toi Tu vois ça ne s'achète pas Quand tu l'as tu l'as Ella, elle l'a Ce je n'sais quoi Que d'autres n'ont pas Qui nous met dans un drôle d'état Ella, elle l'a Ella, elle l'a ... (France Gall) Evidemment Y'a comme un goût amer en nous Comme un goût de poussière dans tout Et la colère qui nous suit partout Y'a des silences qui disent beaucoup Plus que tous les mots qu'on avoue Et toutes ces questions qui ne tiennent pas debout Evidemment Evidemment On danse encore Sur les accords Qu'on aimait tant Evidemment Evidemment On rit encore Pour les bêtises Comme des enfants Mais pas comme avant Et ces batailles dont on se fout C'est comme une fatigue, un dégoût A quoi ça sert de courir partout On garde cette blessure en nous Comme une éclaboussure de boue Qui n'change rien, qui change tout Evidemment Evidemment On rit encore Pour les bêtises Comme des enfants Mais pas comme avant Pas comme avant (France Gall) Musique Quittons dans ce monde insolite Le bruit des pelles mécaniques Qui construisent quoi Faisons taire les mélancoliques Avec notre propre rythmique et notre joie Musique Et que chacun se mette à chanter Et que chacun se laisse emporter Chacun tout contre l'autre serré Chacun tout contre l'autre enlacé (L'un contre l'autre) Musique Que les orchestres se mettent à jouer Que nos mémoires se mettent à rêver Et laissons voyager nos pensées Laissons aller nos corps et flotter (L'un contre l'autre) Musique On est trop faible pour s'entre-tuer On est trop seul pour se détester On est trop mal pour s'en rajouter On est trop rien pour se déchirer (Les uns les autres) Musique Déposons nos armes à nos pieds Renvoyons chez elles nos armées Jetons à terre nos boucliers Claquons des doigts et frappons du pied (Un, deux, trois quatre) Musique Douce, douce, douce, douce, douce musique Hum Douce, douce, douce, douce, douce musique Hum ... (France Gall) Résiste Si on t'organise une vie bien dirigée Où tu t'oublieras vite Si on te fait danser sur une musique sans âme Comme un amour qu'on quitte Si tu réalises que la vie n'est pas là Que le matin tu te lèves Sans savoir où tu vas Résiste Prouve que tu existes Cherche ton bonheur partout, va, Refuse ce monde égoïste Résiste Suis ton coeur qui insiste Ce monde n'est pas le tien, viens, Bats-toi, signe et persiste Résiste Tant de libertés pour si peu de bonheur Est-ce que ça vaut la peine Si on veut t'amener à renier tes erreurs C'est pas pour ça qu'on t'aime Si tu réalises que l'amour n'est pas là Que le soir tu te couches Sans aucun rêve en toi Résiste Prouve que tu existes Cherche ton bonheur partout, va, Refuse ce monde égoïste Résiste Suis ton coeur qui insiste Ce monde n'est pas le tien, viens, Bats-toi, signe et persiste Résiste Danse pour le début du monde Danse pour tous ceux qui ont peur Danse pour les milliers de coeurs Qui ont droit au bonheur... Résiste (ter) Résiste Prouve que tu existes Cherche ton bonheur partout, va, Refuse ce monde égoïste Résiste Suis ton coeur qui insiste Ce monde n'est pas le tien, viens, Bats-toi, signe et persiste Résiste... (France Gall) Tout pour la musique Ils ont des idées plein la tête C'est des idées pour faire la fête Et leur langage qui ne veut rien dire Les fait pleurer ou les fait rire Ils en oublient même qui ils sont Les inévitables questions Et le feeling prime la raison Ils s'abandonnent à l'unisson Ils donnent tout pour la musique Et ils répètent ces mots Sans suite et sans logique Comme on dit des mots magiques Tout pour la musique Et ils balancent leurs têtes Comme de vraies mécaniques Comme des piles électriques Tout pour la musique Et ils tapent dans leurs mains Comme des doux hystériques Comme des fous fanatiques Tout pour la musique Et comme les amoureux transis Ils vivent en oubliant leur vie Et leurs yeux renvoient la lumière Comme les étoiles dans l'univers Ils donnent tout pour la musique Et ils répètent ces mots Sans suite et sans logique Comme on dit des mots magiques Tout pour la musique Et ils balancent leurs têtes Comme de vraies mécaniques Comme des piles électriques Tout pour la musique Et ils tapent dans leurs mains Comme des doux hystériques Comme des fous fanatiques Tout pour la musique Tout pour la musique... (Gilles) Le bonheur Quand l'aurore aux accents d'une flûte champêtre Saute sur ma fenêtre annonçant le beau temps Quand au sommet du jour le soleil dans sa force Fier et bombant le torse fait rouler son tambour Ou quand le soir descend en posant sur la ville Ses douces mains tranquilles dans mon ravissement Je pense à ces bonheurs dont nous rêvons sans cesse Mais la vieille sagesse me dit avec douceur Le bonheur est chose légère que toujours notre coeur poursuit Mais en vain comme la chimère on croit le saisir il s'enfuit Il n'est rien qu'une ombre fugace un instant un rayon furtif Un oiseau merveilleux qui passe ravissant mais jamais captif Le bonheur est chose légère il est là comme un feu brillant Mais peut-on saisir la lumière, le feu, l'éclair, l'ombre et le vent Dans ce siècle de peur de misère et de guerre Il est pourtant sur terre de très humble bonheurs Ils sont là sous la main faits de très humbles choses Le parfum d'une rose, un beau regard humain C'est le souffle léger d'un enfant qui sommeille C'est l'amitié qui veille et le pain partagé Et puis voici qu'un jour le bonheur qu'on envie Entre dans notre vie sur l'aile de l'amour Refrain: Le bonheur dans le grand silence de la nuit c'est sur le chemin Le bruit clair de ton pas qui danse, ta main que je tiens dans ma main Le bonheur c'est toi source vive de l'amour dans son vert printemps Quand la nuit de tes bras captive je ne suis plus qu'un coeur brûlant Le bonheur c'est de croire encore amants que nous verrons un jour Resplendir l'éternelle aurore, qui sait? d'un immortel amour. (Jean-Jacques Goldman) Au bout de mes rêves Et même si le temps presse Même s'il est un peu court Si les années qu'on me laisse Ne sont que minutes et jours Et même si l'on m'arrête Ou s'il faut briser des murs En soufflant dans les trompettes Ou à force de murmures J'irai au bout de mes rêves Tout au bout de mes rêves Où la raison s'achève Tout au bout de mes rêves Et même s'il faut partir Changer de terre et de trace S'il faut chercher dans l'exil L'empreinte de mon espace Et même si les tempêtes Les dieux mauvais les courants Nous feront courber la tête Plier les genoux sous le vent Et même si tu me laisses Au creux d'un mauvais détour En ces instants qui dessèchent La force de nos amours Je garderai la blessure Au fond de moi tout au fond Mais au dessus je te jure Que j'effacerai ton nom. (Jean-Jacques Goldman) Comme toi Elle avait les yeux clairs et la robe en velours A côté de sa mère et la famille autour Elle pose un peu distraite au doux soleil de la fin du jour La photo n'est pas bonne mais l'on peut y voir Le bonheur en personne et la douceur d'un soir Elle aimait la musique surtout Schumann et puis Mozart Comme toi... Comme toi que je regarde en bas Comme toi qui dors en rêvant à quoi Comme toi... Elle allait à l'école au village d'en bas Elle apprenait les livres elle apprenait les lois Elle chantait les grenouilles et les princesses qui dorment au bois Elle aimait sa poupée elle aimait ses amis Surtout Ruth et Anna et surtout Jeremie Et elle se marierait un jour peut-être à Varsovie Elle s'appelait Sarah elle n'avait pas huit ans Sa vie c'était douceur, rêves et nuages blancs Mais d'autres gens en avaient décidé autrement Elle avait les yeux clairs et elle avait ton âge C'était une petite fille sans histoire et très sage Mais elle n'est pas née comme toi ici et maintenant. (Jean-Jacques Goldman) Quand la musique est bonne J'ai trop saigné sur les Gibson J'ai trop rôdé dans les Tobacco road Il n'y a plus que les caisses qui me résonnent Et quand je me casse je voyage toujours en fraude Des champs de coton dans ma mémoire Trois notes de blues c'est un peu d'amour noir Quand je suis trop court quand je suis trop tard C'est un recours pour une autre histoire. Quand la musique est bonne Quand la musique donne Quand la musique sonne sonne sonne Quand elle ne triche pas Quand elle guide mes pas J'ai plus d'amour j'ai pas le temps J'ai plus d'humour je ne sais plus d'où vient le vent J'ai plus qu'un clou une étincelle Des trucs en plomb qui me brisent les ailes Un peu de swing un peu du King Pas mal de feeling et de décibels C'est pas l'usine c'est pas la mine Mais çà suffit pour se faire la belle. (Jean-Jacques Goldman) Envole-moi Minuit se lève en haut des tours. Les voix se taisent et tout devient aveugle et sourd. La nuit camoufle pour quelques heures, La zone sale et les épaves et la laideur. J'ai pas choisi de naître ici Entre l'ignorance et la violence et l'ennui, Je m'en sortirai, je me le promets. Et s'il le faut j'emploierai des moyens légaux. Envole-moi Loin de cette fatalité qui colle à ma peau. Envole-moi Remplis ma tête d'autres horizons, d'autres mots, Envole-moi. Pas de question, ni rébellion, Règles du jeu fixées, mais les dés sont pipés. L'hiver est glace, l'été est feu. Ici, il n'y a jamais de saison pour être mieux. J'ai pas choisi de vivre ici, Entre la soumission, la peur ou l'abandon, Je m'en sortirai, je te le jure, A coup de livres, je franchirai tous ces murs. Me laisse pas là, emmène-moi, envole-moi, Croiser d'autres yeux qui ne se résignent pas. Envole-moi, tire-moi de là. Montre-moi ces autres vies que je ne sais pas, Envole-moi Regarde-moi bien, je ne leur ressemble pas, Me laisse pas là, Envole-moi Avec ou sans toi, je ne finirai pas comme ça. Envole-moi (Jean-Jacques Goldman) Encore un matin Encore un matin, Un matin pour rien Une argile au creux de mes mains Encore un matin, Sans raison, ni fin. Si rien ne trace son chemin. Matin pour donner ou bien matin pour prendre. Pour oublier ou pour apprendre. Matin pour aimer, maudire ou mépriser. Laisser tomber ou résister. Encore un matin, Qui cherche et qui doute Matin perdu cherche une route Encore un matin. Du pire ou du mieux A éteindre ou mettre le feu. Un matin, Ça ne sert à rien, Un matin, Sans un coup de main Ce matin C'est le mien, c'est le tien Un matin de rien Pour en faire Un rêve plus loin. Encore un matin, Ou juge ou coupable, Ou bien victime ou bien capable. Encore un matin, Ami, ennemi, Entre la raison et l'envie. Matin pour agir ou attendre la chance Ou bousculer les évidences, Matin innocence, matin intelligence, C'est toi qui décide du sens. (Jean-Jacques Goldman) Long is the road (Américain) Au-delà de nos vents, passée notre frontière Dans ces pays soleil de sable et de pierre Là où malgré les croix et malgré les prières Les dieux ont oublié ces maudites terres. Dans sa pauvre valise, ses maigres affaires Une histoire banale d'homme et de misère Il tient dans sa chemise ses ultimes richesses Ses deux bras courageux, sa rude jeunesse Et tout contre sa peau comme un trésor inca Son nom sur un visa pour les U.S.A. But long is the road Hard is the way Heavy my load But deep is my faith Long is the road. Sur des highways sixty one l'ombre d'un Zimmermann Dix trains de loosers pour un Rockfeller Brûler sa peau pour être un Battling Joe Quand chaque espoir se décline en dollars Jusqu'aux bannières où les stars s'affichent Sous les lumières tout est blanc, propre et riche Du jeudi noir jusqu'aux bleus de John Ford. Dans chaque histoire se cache un chercheur d'or. (Jean-Jacques Goldman) Il changeait la vie C'était un cordonnier, sans rien d'particulier Dans un village dont le nom m'a échappé Qui faisait des souliers si jolis, si légers Que nos vies semblaient un peu moins lourdes à porter Il y mettait du temps, du talent et du coeur Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures Et loin des beaux discours, des grandes théories A sa tâche, chaque jour, pouvait dire de lui Il changeait la vie C'était un professeur, un simple professeur Qui pensait que savoir était un grand trésor Que tous les mois que rien n'avaient pour s'en sortir Que l'école et le droit qu'a chacun de s'instruire Il y mettait du temps, du talent et du coeur Ainsi passait sa vie au milieu de nos heures Et loin des beaux discours, des grandes théories A sa tâche chaque jour, on pouvait dire de lui Il changeait la vie C'était un petit bonhomme, rien qu'un tout petit bonhomme Malhabile et rêveur, un peu loupé en somme Se croyait inutile, banni des autres hommes Il pleurait sur son saxophone Il y mit tant de temps, de larmes et de douleur Les rêves de sa vie, les prisons de son coeur Et loin des beaux discours, des grandes théories Inspiré jour après jour de son souffle et de ses cris Il changeait la vie (Jean-Jacques Goldman) Là-bas Là-bas Tout est neuf et tout est sauvage Libre continent sans grillage Ici, nos rêves sont étroits C'est pour ça que j'irai là-bas Là-bas Faut du coeur et faut du courage Mais tout est possible à mon âge Si tu as la force et la foi L'or est à portée de tes doigts C'est pour ça que j'irai là-bas N'y va pas Y'a des tempêtes et des naufrages Le feu, les diables et les mirages Je te sais si fragile parfois Reste au creux de moi On a tant d'amour à faire Tant de bonheur à venir Je te veux mari et père Et toi, tu rêves de partir Ici, tout est joué d'avance Et l'on n'y peut rien changer Tout dépend de ta naissance Et moi je ne suis pas bien né Là-bas Loin de nos vies, de nos villages J'oublierai ta voix, ton visage J'ai beau te serrer dans mes bras Tu m'échappes déjà, là-bas J'aurai ma chance, j'aurai mes droits N'y va pas Et la fierté qu'ici je n'ai pas Là-bas Tout ce que tu mérites est à toi N'y va pas Ici, les autres imposent leur loi Là-bas Je te perdrai peut-être là-bas N'y va pas Mais je me perds si je reste là Là-bas La vie ne m'a pas laissé le choix N'y va pas Toi et moi, ce sera là-bas ou pas Là-bas Tout est neuf et tout est sauvage N'y va pas Libre continent sans grillage Là-bas Beau comme n'imagine pas N'y va pas Ici, même nos rêves sont étroits Là-bas C'est pour ça que j'irai là-bas N'y va pas On ne m'a pas laissé le choix Là-bas Je me perds si je reste là N'y va pas C'est pour ça que j'irai là-bas (Jean-Jacques Goldman) Filles faciles J'ai une tendresse particulière Pour ces filles qui n'ont pas d'manières Les hospitalières, les dociles Vous les appelez les filles faciles Celles qui marchandent pas leur corps Ni pour des mots ni pour de l'or Pour qui faut pas tout un débat Ni pour leur haut ni pour leur bas Pour quelques notes de guitare Elles dormiront un peu plus tard Elles disent que les matins, c'est bien Elles disent qu'à deux, c'est encore mieux Les inespérées des timides celles qui comprennent sans qu'on leur dise Pour qui ne suffit qu'on regard Pour que tout s'allume en un soir Petite chanson d'reconnaissance Pour ces stars d'mon adolescence Je n'en ai oublié aucun Chères et précieuses une à une Celles qui m'ont trouvé consommable Avant que j'sois dans les hit-parades Dans les bals ou les mjc Comme au plus haut des colisées Celles qui n'échangent pas leur plaisir Pour ce qu'on pense ou c'qu'on va dire Qui disent ok pour les enfers Contre un peu d'paradis sur terre Des petits moments piqués en fraude Comme un automne aux pays chauds Plein du goût des baisers volés Toujours un petit peu plus sucrés Sans qu'on en parle ou qu'on y pense Sans après promis ni juré Ça n'a pas la moindre importance Quand c'est l'amour qu'on aime aimer Ce soir, je veux leur rendre hommage Ce sera la seconde fois Qu'elles sachent qu'il m'est dommage De ne le faire que par la voix (Jean-Jacques Goldman) Elle a fait un bébé toute seule Elle a fait un bébé toute seule Elle a fait un bébé toute seule C'était dans ces années un peu folles Où les papas n'étaient plus à la mode Elle a fait un bébé toute seule Elle a choisi le père en scientifique Pour ses gènes, son signe astrologique Elle a fait un bébé toute seule Et elle court toute la journée Elle court de décembre en été De la nourrice à la baby-sitter Des paquets de couches au biberon de quatre heures Et elle fume, fume, fume, même au petit déjeuner Elle défait son grand lit toute seule Elle défait son grand lit toute seule Elle vit comme dans tous ces magazines Où le fric et les hommes sont faciles Elle défait son grand lit toute seule Et elle court toute la journée Elle court de décembre en été Le garage, la gym et le blues alone Et les copines qui pleurent des heures au téléphone Elle assume, sume, sume, sa nouvelle féminité Elle me téléphone quand elle est mal Quand elle peut pas dormir J'l'emmène au cinéma, j'lui fais des câlins, j'la fais rire Un peu comme un grand frère Un peu incestueux quand elle veut Puis son gamin, c'est presque le mien, sauf qu'il a les yeux bleus Elle a fait un bébé toute seule (Johnny Halliday) Le pénitencier Les portes du pénitencier Bientôt vont de refermer Et c'est là que je finirai ma vie Comme d'autres gars l'ont finie Pour moi ma mère m'a donné Sa robe de mariée Peux-tu jamais me pardonner Je t'ai trop fait pleurer Le soleil n'est pas fait pour nous C'est la nuit qu'on peut tricher Toi qui ce soir as tout perdu Demain, tu peux gagner O mères, écoutez-moi Ne laissez jamais vos garçons Seuls la nuit traîner dans les rues Il iront tout droit en prison Toi la fille qui m'a aimé Je t'ai trop fait pleurer Les larmes de honte que tu as versées Il faut les oublier Les portes du pénitencier Bientôt vont se refermer Et c'est là que je finirai ma vie Comme d'autres gars l'ont finie (Johnny Halliday) Quelque chose de Tennessee On a tous - quelque chose en nous de Tennessee Cette volonté de prolonger la nuit Ce désir fou de vivre une autre vie Ce rêve en nous avec ses mots à lui Quelque chose de Tennessee Cette force qui nous pousse vers l'infini Y'a peu d'amour avec tell'ment d'envie Si peu d'amour avec tell'ment de bruit Quelque chose en nous de Tennessee Ainsi vivait Tennessee Le coeur en fièvre et le corps démoli Avec cette formidable envie de vie Ce rêve en nous c'était son cri à lui Quelque chose de Tennesee Comme une étoile qui s'éteint dans la nuit A l'heure où d'autres s'aiment à la folie Sans un éclat de voix et sans un bruit Sans un seul amour, sans un seul ami Ainsi disparut Tennessee A certaines heures de la nuit Quand le coeur de la ville s'est endormi Il flotte un sentiment comme une envie Ce rêve en nous, avec ses mots à lui Quelque chose de Tennessee Oh oui Tennessee Y'a quelque chose en nous de .. (Reprise ad lib.) (Johnny Halliday) Retiens la nuit Retiens la nuit pour nous deux jusqu'à la fin du monde Retiens la nuit pour nos coeurs dans sa course vagabonde Serres moi fort contre ton corps il faut qu'à l'heure des folies Le grand amour raye le jour et nous fasse oublier la vie Retiens la nuit avec toi elle parait si belle Retiens la nuit mon amour qu'elle devienne éternelle Pour le bonheur de nos deux coeur Arrête le temps et les heures Je t'en supplie, à l'infini Retiens la nuit Ne me demande pas d'où me vient ma tristesse Ne me demande pas tu ne comprendrait pas En découvrant l'amour je frôle la détresse En croyant le bonheur la peur entre en mes joies Retiens la nuit pour nous deux jusqu'à la fin du monde Retiens la nuit pour nos coeurs dans sa course vagabonde Serres moi fort contre ton corps il faut qu'à l'heure des folies Le grand amour raye le jour et nous fasse oublier la vie Retiens la nuit avec toi elle parait si belle Retiens la nuit mon amour qu'elle devienne éternelle Pour le bonheur de nos deux coeur Arrête le temps et les heures Je t'en supplie, à l'infini Retiens la nuit Je t'en supplie, à l'infini Retiens la nuit (IAM) Je danse le Mia Au début des années 80 Je me souviens des soirées Où l'ambiance était chaude Et les mecs rentraient Stas' mises au pied Le regard froid Ils scrutaient la salle Le 3/4 en cuir roulé autour du bras. Rayban sur la tête Survêtement Tacchini Pour les plus classe Des mocassins Nebuloni Dès qu'ils passaient Cameo, Midnight Star, SOS Band, Delegation ou Shalamar Tout le monde se levait Des cercles se formaient Des concours de danse Un peu partout s'improvisaient Je te propose un voyage dans le temps via planète Marseille Je danse le mia Je danse le mia Jusqu'à c'que la soirée vacille Une bagarre au fond et tout le monde s'éparpille On râlait, que c'était nul, que ça craignait Le samedi d'après on revenait tellement qu'on s'emmerdait J'entends encore le rire des filles Qui assistaient au ballet Des Renault 12 sur le parking A l'intérieur, pour elles s'était moins rose "Oh cousine, tu danse ou je t'explose ?" Voilà comment tout s'aggravait En un quart d'heure Le frère rappliquait "Oh, comment tu parles à ma soeur ?" Viens avec moi, on va se filer, Tête à tête je vais te fumer derrière les cyprès Et tout s'arrangeait ou se réglait à la danse L'un disait "Fils, t'y a aucune chance..." Eh les filles, mes chaussures brillent Hop ! Un tour, je vrille Je te bousille, tu te rhabille Et moi je danse le mia Comme les voitures C'était le défi KUX 73 JM 120 mon petit Du grand voyou A la plus grosse mauviette Ma main sur le volant "Avec la moquette !" Pare soleil collé sur le pare brise arrière Dédé et Valérie Ecrit en gros "Sur ma mère !!" La bonne époque où on sortait la 12 sur Magic Touch On lui collait la bande rouge A la Starsky et Hutch J'avais la nuque longue Eric aussi, Malec Coco? La coupe à la Marley basta, Les pieds rasta ... François et Jo Déjà à la danse A coté d'eux personne ne touchait une bille On dansait le mia 4-2-0-3-1 Merci à tous et à toutes d'être avec nous ce soir au new starflash laser-light action club Nous sommes ensemble ce soir pour une soirée de bonheur musical avec un grand concours de danse. De nombreux super cadeaux. Pour les heureux gagnants, il y aura des t-shirt Marlboro, des autocollants Pionneer, des caleçons JV, des peluches ! A la technique c'est Michel, le light-jockey c'est Momo. On monte sur les tables, On lève les bras bien haut... Allez, c'est parti ! Je danse le mia (3x) Pas de pacotilles Chemises ouvertes Chaînes en or qui brillent Des gestes lents, ils prenaient leur temps Pour enchaîner les passes qu'ils avaient élaboré dans leur quartier C'était vraiment trop beau, un mec assurait Tout le monde criait : "Oh oui milo !" La piste s'enflammait et tous les yeux convergeaient Les différences s'effaçaient et des rires éclataient Beaucoup disaient que nos soirées étaient sauvages Et qu'il fallait entrer avec une batte ou une hache. Foutaises, c'étaient des ragots des jaloux, Et quoi qu'on en dise, nous on s'amusait beaucoup. Aujourd'hui encore, on peut entendre des filles dire Aie, aie, on danse le mia... Je danse le mia (bis) (Les Innocents) L'autre Finistère comprendrais-tu ma belle qu'un jour, fatigué j'aille me briser la voix une dernière fois à cent vingt décibels contre un grand châtaignier d'amour pour toi trouverais-tu cruel que le doigt sur la bouche je t'emmène, hors des villes en un fort, une presqu'île oublier nos duels nos escarmouches nos peurs imbéciles on irait y attendre la fin des combats jeter aux vers, aux vautours tous nos plus beaux discours ces mots qu'on rêvait d'entendre et qui n'existent pas y devenir sourd il est un estuaire à nos fleuves de soupirs où l'eau mêle nos mystères et nos belles différences j'y apprendrai à me taire et tes larmes retenir dans cet autre Finistère aux longues plages de silence bien sûr on se figure que le monde est mal fait que les jours nous abîment comme de la toile de Nîmes qu'entre nous, il y a des murs qui jamais ne fissurent que même l'air nous opprime et puis on s'imagine des choses et des choses que nos liens c'est l'argile des promesses faciles sans voir que sous la patine du temps, il y a des roses des jardins fertiles il est un estuaire à nos fleuves de soupirs où l'eau mêle nos mystères et nos belles différences j'y apprendrai à me taire et tes larmes retenir dans cet autre Finistère aux longues plages de silence car là-haut dans le ciel si un jour je m'en vais ce que je voudrais de nous emporter avant tout c'est le sucre, et le miel et le peu que l'on sait n'être qu'à nous il est un estuaire à nos fleuves de soupirs où l'eau mêle nos mystères et nos belles différences j'y apprendrai à me taire et tes larmes retenir dans cet autre Finistère aux longues plages de silence (Les Innocents) Fous à lier fous à lier contre réverbères et marées fous à lier aux coins des ruelles, enlacés fous à enfermer sur un océan de peupliers qu'en faire des villes ? des porches, des cafés des squares poussière des usines où l'on danse sinon un asile pour s'y laisser attacher chair contre chair délicieuse démence il n'y rien à promettre juste faire en sorte, si le ciel est le maître de rester encore... fous à lier de Sébastopol à Villiers fous à lier dans les cours, sous les escaliers vous seuls voyez cette camisole vous relier qu'en faire du temps ? sinon un ami sûr qui, dès que l'on se touche file comme un chat et, tout en redoutant son poison à l'usure retourner, sans une douche céleste, à cet état pas besoin de promettre mais prier chaque jour que Vénus le permette et l'on restera toujours... fous à lier sur les belvédères, les paliers fous à lier le long des murs, trop occupés à rallier Eden, Mercure ou l'éternité fous à lier sous les immeubles en construction fous à lier nos lèvres à la perfection fous à lier emmêlés aux pieds des piliers fous à lier de soupirs en grappes des baisers fous à lier aux coins des ruelles, enlacés fous à lier de Sébastopol à Villiers fous à lier contre réverbères et marées fous à lier je veux être votre parolier... (Felix Leclerc) Le p'tit bonheur C'est un petit bonheur que j'avais ramassé Il était tout en pleurs sur le bord d'un fossé Quand il m'a vu passer il s'est mis à crier “Monsieur, ramassez-moi, chez vous ramenez-moi Mes frères m'ont oublié, je suis tombé, je suis malade Si vous n'me cueillez point, je vais mourir, quelle ballade Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure Monsieur, je vous en prie, délivrez-moi de ma torture” J'ai pris le p'tit bonheur, l'ai mis sous mes haillons J'ai dit : “Faut pas qu'il meurt, viens-t'en dans ma maison” Alors le p'tit bonheur a fait sa guérison Sur le bord de mon coeur, y'avait une chanson Mes jours, mes nuits, mes peines, mes deuils, mon mal, tout fut oublié Ma vie de désoeuvré, j'avais l'dégoût d'la r'commencer Quand il pleuvait dehors ou qu'mes amis m'faisaient des peines J'prenais mon p'tit bonheur et j'lui disais : “C'est toi ma reine” Mon bonheur a fleuri, il a fait des bourgeons C'était le paradis, ça s'voyait sur mon front Or un matin joli que j'sifflais ce refrain Mon bonheur est parti sans me donner la main J'eus beau le supplier, le cajoler, lui faire des scènes Lui montrer le grand trou qu'il me faisait au fond du coeur Il s'en allait toujours la tête haute, sans joie, sans haine Comme s'il ne pouvait plus voir le soleil dans ma demeure J'ai bien penser mourir de chagrin et d'ennui J'avais cessé de rire, c'était toujours la nuit Il me restait l'oubli, il me restait l'mépris Enfin que j'me suis dit, il me reste la vie J'ai repris mon bâton, mes deuils, mes peines et mes guenilles Et je bats la semelle dans des pays de malheureux Aujourd'hui quand je vois une fontaine ou une fille Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux ...Je fais un grand détour ou bien je me ferme les yeux (Maxime Le Forestier) Comme un arbre Comme un arbre dans la ville je suis né dans le béton coincé entre deux maisons sans abri, sans domicile comme un arbre dans la ville comme un arbre dans la ville j'ai grandi loin des futaies où mes frères des forêts ont fondé une famille comme un arbre dans la ville entre béton et bitume pour pousser je me débats mais mes branches volent bas si près des autos qui fument entre béton et bitume comme un arbre dans la ville j'ai la fumée des usines pour prison et mes racines on les recouvre de grilles comme un arbre dans la ville comme un arbre dans la ville j'ai des chansons sur mes feuilles qui s'envoleront sous l'oeil de vos fenêtres serviles comme un arbre dans la ville Entre béton et bitume on m'arrachera des rues pour batir ou j'ai vécu des parkings d'honneur posthume entre béton et bitume comme un arbre dans la ville ami, fais après ma mort barricades de mon corps et du feu de mes brindilles comme un arbre dans la ville (Maxime Le Forestier) San Francisco C'est une maison bleue Adossée à la colline On y vient à pied On ne frappe pas Ceux qui vivent là Ont jeté la clé On se retrouve ensemble Après des années de route Et on vient s'asseoir Autour du repas Tout le monde est là A cinq heures du soir Quand SAN FRANCISCO s'embrume Quand SAN FRANCISCO s'allume SAN FRANCISCO Ou êtes vous Lizzard et Luc Psylvia Attendez-moi Nageant dans le brouillard Enlacés roulant dans l'herbe On écoutera Tom à la guitare Phil à la kéna jusqu'à la nuit noire Un autre arrivera Pour nous dire des nouvelles D'un qui reviendra dans un an ou deux Puisqu'il est heureux on s'endormira Quand SAN FRANCISCO se lève (Bis)... C'est une maison bleue Accrochée à ma mémoire On y vient à pied On ne frappe pas Ceux qui vivent là ont jeté la clé Peuplée de cheveux longs De grand lits et de musique Peuplée de lumière Et peuplée de fous Elle sera dernière A rester debout Si SAN FRANCISCO s'effondre (Bis)... (Maxime Le Forestier) Février de cette année-la Février de cette année-la C'est le début de mon histoire Bien avant ma première guitare Quatre ans avant Hiroshima Février de cette année-la Vietnam se disait Indochine Un homme s'installait en Chine Mais les journaux n'en parlaient pas Février de cette année-la La mort va-t-elle faire une trêve Au coeur des hôpitaux en grève Les journaux ne le disent pas Sur le calendrier Au mois de Février Les jours rallongent peu a peu On se lève assez tard Les yeux pleins de brouillard Heureux ou malheureux Si j'ouvrais déjà grands les yeux Un jour ces jeunes pour comprendre Mes chansons d'alors étaient tendres J'avais un public merveilleux Février de cette année-la On parlait d'un docteur Miracle Mais loin des chroniques spectacle Ferré chantait rue Saint Benoît Vagabond fantasque hors-la-loi Le vent qui venait de Norvège Transportait des relents de neige Février de cette année-la Sur le calendrier Au mois de Février Les jours rallongent peu a peu On se lève assez tard Les yeux pleins de brouillard Heureux ou malheureux Février de cette année-la Bien sur je ne m'en souviens guère On parlait encore de la guerre De ceux qui n'en revenaient pas On parlait encore et déjà De tensions internationales De jugements et de scandales Février de cette année-la Quelqu'un s'est jeté du Pont Neuf Sur le quai de Javel en flammes Se déroulait un autre drame En Février 49 Sur le calendrier C'est un prénom grave Qui n'a jamais Eté le mien Le 10 de ce mois là Tu peux venir chez moi Des cadeaux plein les mains Tu peux venir chez moi Même si tu n'as pas De cadeaux dans les mains On s'arrangera bien (Maxime Le Forestier) Mon frère(conditionnel passé) Toi le frère que je n'ai jamais eu Sais-tu si tu avais vécu Ce que nous aurions fait ensemble ? Un an après moi tu serais né Alors on se s'rait plus quittés Comme deux amis qui se ressemblent On aurait appris l'argot par coeur J'aurais été ton professeur A mon école buissonnière Sur qu'un jour on se serait battus Pour peu qu'alors on ait connu Ensemble la même première Mais tu n'es pas la A qui la faute Pas a mon père Pas a ma mère Tu aurais pu chanter cela Toi le frère que je n'ai jamais eu Si tu savais ce que j'ai bu De mes chagrins en solitaire Si tu ne m'avais pas fait faux-bond Tu aurais fini mes chansons Je t'aurais appris à en faire Si la vie s'était comporté mieux Elle aurait divisé en deux Les paires de gants Les paires de claques Elle aurait sûrement partagé Les mots d'amour et les pavés Les filles et les coups de matraque Mais tu n'es pas la A qui la faute Pas a mon père Pas a ma mère Tu aurais pu chanter cela Toi le frère que je n'aurais jamais Je suis moins seul de t'avoir fait Pour un instant, pour une fille Je t'ai dérangé tu me pardonnes Ici quand tout nous abandonne On se fabrique une famille (Gérard Lenorman) La ballade des gens heureux Notre terre est une étoile, où toi aussi tu brilles un peu Je viens te chanter la ballade, la ballade des gens heureux Je viens te chanter la ballade, la ballade des gens heureux Tu n'a pas de titre ni de grade, mais tu dis "tu" quand tu parles à dieu Je viens te chanter le ballade, la ballade des gens heureux Je viens te chanter la ballade, la ballade des gens heureux Journaliste pour ta première page, tu peux écrire tout ce que tu veux Je t'offre un titre formidable, la ballade des gens heureux Je viens te chanter la ballade, la ballade des gens heureux Toi qui a planté un arbre, dans ton petit jardin de banlieue Je viens te chanter le ballade, la ballade des gens heureux Je viens te chanter la ballade, la ballade des gens heureux Il s'endort et tu le regardes, c'est ton enfant il te ressemble un peu On vient lui chanter la ballade, la ballade des gens heureux On vient lui chanter la ballade, la ballade des gens heureux Toi la star du haut de la vague, descends vers nous tu verras mieux On vient te chanter la ballade, la ballade des gens heureux On vient te chanter la ballade, la ballade des gens heureux Roi de la drague et de la rigolade, rouleur flambeur ou gentil petit vieux On vient te chanter la ballade, la ballade des gens heureux On vient te chanter la ballade, la ballade des gens heureux Comme un choeur dans une cathédrale, comme un oiseau qui fait ce qu'il peut Tu viens de chanter la ballade, la ballade des gens heureux Tu viens de chanter la ballade, la ballade des gens heureux. (René Levesque) Quand les hommes vivront d'amour Quand les hommes vivront d'amour, il n'y aura plus de misère Et commenceront les beaux jours, mais nous nous seront morts, mon frère Quand les hommes vivront d'amour, ce sera la paix sur la terre Les soldats seront troubadours, mais nous nous seront morts, mon frère Dans la grand' chaîne de la vie, où il fallait que nous passions Où il fallait que nous soyons, nous aurons eu la mauvaise partie Mais quand les hommes vivront d'amour, qu'il n'y aura plus de misère Peut-être song'ront-ils un jour, a nous qui serons morts, mon frère Nous qui aurons aux mauvais jours, dans la haine et puis dans la guerre Cherche la paix, cherche l'amour, qu'ils connaîtront alors mon frère Dans la grande chaîne de la vie, pour qu'il y ait un meilleur temps Il faut toujours quelques perdants, de la sagesse, ici bas c'est le prix (Mano Negra) King Kong Five! Listen to the beat beat beat Of the song song Buzzin in my head head Like a bum dum 3~Twist and Jerks they do the boogie Like one big flop They don't know about tha soul wine habit club I sing my song and I'm a rocker Burnin up with the PUTA'S FEVER Paris Paris is not a place to be For a little monkey, little frenchy chimpanzee Who's never been on the scene "I never been on the scene but I can dream That we" Standin'alive We're the king kong five Doin'the king kong jive On the Gabony boogie Now what's the matter whit me? What's the matter whit me? I'm playin like shakin under the coconut tree (Mano Negra) Pas assez de toi J'ai comme une envie de tourner le gaz Comme envie de m'faire sauter les plombs Comme envie de t'expliquer comme ça Que ton indifférence, elle en me touche pas Je peux très bien me passer de toi Comme envie de sang sur les murs Comme envie d'accident d'voiture Comme envie d'expliquer comme ça Que ton indifférence elle en me touche pas Je peux très bien me passer de toi J'ai comme envie d'n'importe quoi Comme envie de crever ton chat Comme envie d'tout casser chez toi Comme envie d'expliquer comme ça Je peux très bien me passer de toi J'ai comme envie d'une fin torride Comme on en voit qu'au cinéma J'ai comme envie qu'ce soit terrible Et qu'ça se passe juste en bas de chez toi Je peux très bien me passer de toi (Mano Negra) La rançon (du succès) Depuis le temps que j'attends de passer à la télé Depuis le temps que j'attends ça y est je suis adopté C'est moi l'nouveau chien savant Montrer ma queue, la remuer C'est moi l'nouveau chien savant Docile et bien payé Mais c'est l'heure il faut y'aller Montrer ma gueule à l'écran avec mes yeux de cocker Montrer ma gueule à l'écran et ma bouille de travers Je en montre plus les dents Je saurai vous émouvoir Je en montre plus les dents Et je saurai vous faire croire Que mon âme est sincère Danse la danse rance, s'il vous plaît Danse la danse, la rançon du succès "Mon dieu qu'il est marrant Je suis très bien dressé Mon dieu qu'il est marrant Par un vieux chien policier Regardez-le chanter dressé sur mes p'tites pattes regardez le chanter A hurler dans le vent" Chéri je t'aime Chéri je t'adore Como la salsa de Nabuchodonosor Comment peut-on supporter La pâtée pour chien et chat Comment peut-on y croire Où est donc passée ma foi? Même plus mes yeux pour pleurer Quand je vois autour de moi Les gens danser la danse rance Danse la danse rance, s'il vous plaît Danse la danse rançon du succès A tous les clébards de la rue Je crie: "Je suis vendu" A tous les cabots, les cadors Je crie: "Je n'en peux plus" (de me voir si laid dans ce miroir...) (Mano Negra) Roger Cageot Attention v'là l'père Cageot Avec ses 13 chiens et son chariot Sa barbe grise, son air fiérot L'sang va couler dans l'caniveau! Ceux du goulot vous f'ront la peau Il agresse tous les passants Ses yeux sont rouges et menaçants Mais en lui en voulez pas D'être si amer, à cet homme-là Ça fait 50 ans déjà Qu'il se démène comme un forçat A engueuler des cons comme toi Son vélo et sa remorque C'est comme ta maison Et ses 13 chiens Ils pissent dans ton jardin Y'a plus d'amour dans les foyers Ceux du goulot vous f'ront la peau (M.C. Solaar) Caroline J'étais cool, assis sur un banc. C'était au printemps. Il cueille une marguerite : ce sont deux amants. Overdose de douceur. Ils jouent comme des enfants. Je t'aime un peu beaucoup à la folie passionnément. Mais à la suite d'une douloureuse déception sentimentale, D'humeur chaleureuse, je devenais brutal. La haine d'un être n'est pas dans nos prérogatives. Tchernobyl. Tcherno-débile. Jalousie radioactive. Caroline était une amie, une superbe fille. Je repense à elle, à nous, à nos cornets vanille, A sa boulimie de fraises, de framboises, de myrtilles, A ses délires futiles, à son style pacotille. Je suis l'as de trèfle qui pique ton coeur... L'as de trèfle qui pique ton coeur... L'as de trèfle qui pique ton coeur... Caroline... Comme le trèfle à quatre feuilles, je cherche votre bonheur. Je suis l'homme qui tombe à pic... pour prendre ton coeur. Il faut se tenir à carreaux. Caro, ce message vient du coeur. Une pyramide de baisers, une tempête d'amitié, Une vague de caresses, Un cyclone de douceur. Un océan de pensées. Caroline, je t'ai offert un building de tendresse. J'ai une peur bleue. J'suis poursuivi par l'armée rouge. Pour toi j'ai pris des billets verts, il a fallu qu'je bouge. Pyromane de ton coeur, Canadair de tes frayeurs, Je t'ai offert une symphonie de couleurs. Elle est partie, maso, avec un vieux macho Qu'elle avait rencontré dans une station de métro. Quand je les vois main dans la main fumant le même mégot, Je sens un pincement dans son coeur, mais elle n'ose dire un mot, C'est qu'je suis l'as de trèfle qui pique ton coeur... L'as de trèfle qui pique ton coeur... L'as de trèfle qui pique ton coeur... Caroline... Claude MC prend le microphone, genre love story raggamuffin Pour te parler d'une amie qu'on appelle Caroline. Elle était ma dame, elle était ma came, elle était ma vitamine, Elle était ma drogue, ma coke, mon crack, mon amphétamine, Caroline... Je repense à elle, femme actuelle, 20 ans, jeune et jolie. Remet donc le film à l'envers, magnéto de la vie. Pour elle, faut-il l'admettre, des larmes ont coulé. Hémorragie oculaire. Vive notre amitié. Du passé, du présent, je l'espère, du futur, Je suis passé pour être présent dans ton futur. La vie est un jeu de cartes, Paris un casino. Je joue les rouges, coeur, Caro... Je suis l'as de trèfle qui pique ton coeur... Caro L'as de trèfle qui pique ton coeur... L'as de trèfle qui pique ton coeur... Caroline... Je suis l'as de trèfle qui pique ton coeur... L'as de trèfle qui pique ton coeur... L'as de trèfle qui pique ton coeur... Caroline... (Miossec) non non non J'vous téléphone encore, ivre mort au matin Car aujourd'hui, c'est la saint Valentin Et je me remémore, notre nuit très bien, Comme un crabe déjà mort, tu t'ouvrais entre mes mains. Ceci est mon voeu, ceci est ma prière, Je te la fais, les deux genoux à terre. Non non non non non Non non non non non Je ne suis plus saoul, un peu à bout c'est rien Moi je crois en toi, c' est tout. Allô oui c'est moi encore, écoute moi bien Moi la nuit quand je m'endors, je t'imagine très bien Perdue sous d'autres corps, me réclamant en vain Bouffée par les remords de la Saint Valentin Ceci est mon voeu, ceci est ma prière, Je te la fais, les deux genoux à terre. Non non non non non Non non non non non Je ne suis plus saoul, un peu à bout c'est rien Moi je veux de toi, c' est tout. Non ne raccroche pas encore, écoute moi bien Moi j'aimerai qu'une fois encore, tu me prennes pour quelqu'un Et que tes yeux brillent si fort, comme moi quand je suis plein, Bouffé par les remords de la Saint Valentin. Ceci est mon voeu, ceci est ma prière, Je te la fais, les deux genoux à terre. Non non non non non Non non non non non Je ne suis plus saoul, un peu à bout c'est rien Moi je crois en toi, c' est tout. Non non non non non Non non non non non Je ne suis plus saoul, un peu à bout c'est rien Moi je veux de toi, c' est tout. (Eddy Mitchell) Couleur menthe à l'eau Elle était maquillée comme une star de ciné, Accoudée au juke-box la la la Elle rêvait qu'elle posait juste pour un bout d'essai A la Century Fox la la la Elle semblait bien dans sa peau Ses yeux menthe à l'eau cherchaient du regard un spot Le Dieu projecteur Et moi je n'en pouvais plus, bien sûr elle ne m'a pas vu Perdu dans sa mégalo, moi j'étais de trop. Elle marchait comme un chat qui méprise sa proie Où frôlant le flipper la la la La chanson qui couvrait tous les mots qu'elle mimait Semblait briser son coeur la la la Elle en faisait un peu trop La fille aux yeux menthe à l'eau. Hollywood est dans sa tête Toute seule, elle répète Son entrée dans un studio. Décor: couleur menthe à l'eau Perdue dans sa mégalo, moi je suis de trop. Mais un type est entré et le charme est tombé Arrêtant le flipper la la la Ses yeux noirs ont lancé de l'agressivité Sur le pauvre juke-box la la la La fille aux yeux menthe à l'eau A rangé sa mégalo et s'est soumise aux yeux noirs Couleur de trottoir Et moi je n'en pouvais plus. Elle n'en a jamais rien sû Ma plus jolie des mythos, couleur menthe à l'eau. (Noir Désir) Aux sombres héros de l'amer Aux sombres héros de l'amer Qui ont su traverser les océans du vide A la mémoire de nos frères Dont les sanglots si longs faisaient couler l'acide Always lost in the sea Always lost in the sea Tout part toujours dans les flots Au fond des nuits sereines Ne voit-tu rien venir ? Les naufragés et leurs peines qui jetaient l'encre ici Et arrêtaient d'écrire... Always lost in the sea Always lost in the sea Amis, qu'on crève d'une absence Où qu'on crève un abcès C'est le poison qui coule Certains nageaient sous les lignes de flottaison intimes A l'intérieur des foules. Aux sombres héros de l'amer Qui ont su traverser les océans du vide A la mémoire de nos frères Dont les sanglots si longs faisaient couler l'acide... Always lost in the sea Always lost in the sea (Noir Désir) Tostaky (le continent) Nous survolons des villes (des) autoroutes en friche diagonales perdues et des droites au hasard des femmes sans visage à l'atterrissage soyons désinvoltes n’ayons l’air de rien para la queja mexica este sueno de amarica celebremos la aluna de siempre, ahorita et les branleurs traînent dans la rue et ils envoient ça aux étoiles perdues encore combien à attendre combien à attendre combien à attendre encore combien à attendre tostaky le fond du continent l’or du nouveau monde pyramides jetables hommes d’affaire impeccables quand la pluie de sagesse pourrit sur les trottoirs notre mère la terre étonne moi para la queja mexica este sueno de amarica celebremos la aluna de siempre, ahorita pendre les fantômes cortez et pourrir à l’ombre cortez de l’Amérique vendue à des gyrophares crûs pour des nouveaux faisceaux pour des nouveaux soleils pour des nouveaux rayons pour des nouveaux soleils aqui para nosotros aqui para nosotros aqui para nosotros aqui para nosotros aqui para nosotros etc... tostaky bien reçu tous les messages ils disent qu’ils ont compris qu’ils n’y a plus le choix que l’esprit qui souffle guidera leurs pas qu’arrivent les derniers temps où nous pourrons parler alors soyons désinvoltes n’ayons l’air de rien soyons désinvoltes n’ayons l’air de rien soyons désinvoltes n’ayons l’air de rien (Guesh Patti) Etienne Étienne, Étienne, Étienne Oh! Tiens le bien Baisers salés salis Tombés le long le lit De l'inédit, il aime a la folie Au ralenti, je soulève les interdits Oh! Étienne, Étienne, Étienne Oh! Tiens le bien Affolé, affolant Il glisse comme un gant Pas de limite, au goût de l'after beat Reste allongé, je vais te rallumer Aie! Étienne Hou! Étienne, Étienne, Étienne Oh! Tiens le bien Alléché, mal léché Accolés tout collés Reste alangui, je me sens étourdie Toute alourdie, mais Un très grand appétit Oh! Étienne, Étienne, Étienne Oh! Tiens le bien Délassé, délassé, enlacé, enlacé Si je te mords, et encore et encore Quand dans le dos Je souffle le mot: Oh! Étienne! Étienne, Étienne, Étienne Oh! Tiens le bien Étienne, Étienne, Étienne Oh! Tiens le bien Baisers salés salis Tombés le long le lit De l'inédit, il aime a la folie Au ralenti, je soulève les interdits Oh! Étienne, Étienne, Étienne Oh! Tiens le bien Affolé, affolant Il glisse comme un gant Pas de limite, au goût de l'after beat Reste allongé, je vais te rallumer Oh! Étienne, Étienne, Étienne Oh! Tiens le bien (George Moustaki) Le métèque Avec ma gueule de métèque, de juif errant, de pâtre grec Et mes cheveux aux quatre vents Avec mes yeux tout délavés, qui me donnent l'air de rêver Moi qui ne rêve plus souvent. Avec mes mains de maraudeur, de musicien et de rôdeur Qui ont pillé tant de jardins Avec ma bouche qui a bu, qui a embrassé et mordu Sans jamais assouvir sa faim Avec ma gueule de métèque, de juif errant, de pâtre grec De voleur et de vagabond Avec ma peau qui s'est frottée au soleil de tous les étés Et tout ce qui portait jupon Avec mon coeur qui a su faire souffrir autant qu'il a souffert Sans pour cela faire d'histoire Avec mon âme qui n'a plus la moindre chance de salut Pour éviter le purgatoire. Avec ma gueule de métèque, de juif errant, de pâtre grec Et mes cheveux aux quatre vents Je viendrai ma douce captive, mon âme soeur, ma source vive Je viendrai boire tes vingt ans Et je serai prince de sang, rêveur, ou bien adolescent Comme il te plaira de choisir Et nous ferons de chaque jour, toute une éternité d'amour Que nous vivrons à en mourir. Et nous ferons de chaque jour, toute une éternité d'amour Que nous vivrons à en mourir. (George Moustaki) Ma liberté Ma liberté Longtemps je t'ai gardée Comme une perle rare Ma liberté C'est toi qui m'a aidé A larguer les amarres On allait n'importe où On allait jusqu'au bout Des chemins de fortune On cueillait en rêvant Une rose des vents Sur un rayon de lune Ma liberté Devant tes volontés Mon âme était soumise Ma liberté Je t'avais tout donné Ma dernière chemise Et combien j'ai souffert Pour pouvoir satisfaire Toutes tes exigences J'ai changé de pays J'ai perdu mes amis Pour gagner ta confiance Ma liberté Tu as su désarmer Toutes Mes habitudes Ma liberté Toi qui m'a fait aimer Même la solitude Toi qui m'as fait sourire Quand je voyais finir Une belle aventure Toi qui m'as protégé Quand j'allais me cacher Pour soigner mes blessures Ma liberté Pourtant je t'ai quittée Une nuit de décembre J'ai déserté Les chemins écartés Que nous suivions ensemble Lorsque sans me méfier Les pieds et poings liés Je me suis laissé faire Et je t'ai trahi pour Une prison d'amour Et sa belle geôlière (Les Négresses Vertes) Voilà l'été Voila l'été Voila l'été Voila l'été Voila l'été Voila l'été, j'aperçois le soleil Les nuages filent et le ciel s'éclaircit Et dans ma tête qui bourdonnent? Les abeilles ! J'entends rugir les plaisirs de la vie C'est le retour des amours Qui nous chauffent les oreilles Il fait si chaud Qu'il nous poussent des envies C'est le bonheur rafraîchi d'un cocktail Les filles sont belles et les dieux sont ravis. Enfin l'été Enfin l'été Enfin l'été Enfin l'été Enfin l'été. Mais y'a déjà plus d'argent Le tout Paris se transforme en phobie Le métro sue, tout devient purulent Dans ses souliers, le passager abruti A dix doigts d'pied qui s'expriment violemment Y'a plus d'amis les voisins sont partis L'été Paris c'est plutôt relaxant On rêve de plage Et la Seine est jolie. Toujours l'été C'est pas du superflu Il fait trop chaud, l'soleil m'abasourdit Rillettes sous les bras J'avance dans la rue J'pense a ces cons qui s'font chier dans l'midi Tous ces torche-culs qui vont cuire dans leurs jus Tous ces noyés, la mer quelle saloperie Et sur les routes le danger ça vous tue Vivement l'automne, je me sens tout aigri.. Toujours l'été Toujours l'été Toujours l'été Toujours l'été Voila l'été, j'aperçois le soleil Les nuages filent et le ciel s'éclaircit Et dans ma tête qui bourdonnent? Les abeilles ! J'entends rugir les plaisirs de la vie C'est le retour des amours Qui nous chauffent les oreilles Il fait si chaud Qu'il nous poussent des envies C'est le bonheur rafraîchi d'un cocktail Les filles sont belles et les dieux sont ravis. Voila l'été Enfin l'été Toujours l'été Encore l'été. (Les Nuls - Chabat & G.Darmont) La Carioca Sais-tu danser la Carioca ? C'est pas un fox-trot ou une polka C'est vraiment pas très compliqué pour la comprendre suit bien mes pas C'est pas un tango ni un tcha-tcha encore moins une bossa-nova quand t'as goûté à cette danse là tu ne peux plus faire que ca. Youpi, dansons la Carioca C'est bien, faisez tous comme moi Youpi, avec la Carioca Tant pis s'il faut dire aux autres danses au revoir Maintenant que tu danses la Carioca, ça tu t'en fiches bien de la polka Tu n'en veux plus de la rumba, du hoola-hoop et du tcha-tcha. Tous les matins dès le lever, la Carioca te fais bouger. Et quand tu danses, chaque petit pas te met en joie pour la journée. REFRAIN REFRAIN (dernière fois) (Vanessa Paradis) Joe le taxi Joe le taxi Y va pas partout Y marche pas au soda Son saxo jaune Connaît toutes les rues par coeur Tous les p'tits bars Tous les coins noirs Et la Seine Et ses ponts qui brillent Dans sa caisse La musique à Joe C'est la rumba Le vieux rock au mambo Joe le taxi C'est sa vie Le rhum au mambo Embouteillage Il est comme ça Joe - Joe - Joe Dans sa caisse La musique à Joe résonne C'est la rumba Le vieux rock au mambo bidon Vas-y Joe Vas-y Joe Vas-y fonce Dans la nuit vers l'amazone Joe le taxi Et Xavier Cugat Joe le taxi Et Yma Sumac Joe - Joe - Joe Joe le taxi C'est sa vie Le rhum au mambo Embouteillage Joe le taxi Et les Mariachis Joe le taxi Et le cha-cha-chi Joe le taxi Et le cha-cha-chi Vas-y Joe Vas-y fonce Dans la nuit vers l'amazone (Vanessa Paradis) Tandem Dans le mot je t'aime Trop de M Et jamais jamais un seul N Dans amour toujours C'est le pour Ou le contre c'est souvent la haine On m'dévisage On m'envisage Comme une fille que je ne suis pas Je m'exile Trop fragile Mille et une nuit m'éloignent de moi Dans le mot je t'aime Tandem Autant d'M Parfois ça brille comme un diadème Toujours la même thème Tandem C'est idem Bientôt le crash I don't know when Tu es fort en thème Math-elem Mais en math-sup tu deviens blême Dans amour toujours C'est le pour Ou le contre on récolte ce que l'on sème On m'dévisage On m'envisage Comme une fille que je ne suis pas Je m'exile Si fragile Mille et une nuit m'éloignent de toi Dans le mot je t'aime Tandem Autant d'M Parfois ça brille comme un diadème Toujours le même thème Tandem C'est idem Bientôt le crash I don't know when (Edith Piaf) La Vie En Rose Des yeux qui font baisser les miens, Un rire qui se perd sur sa bouche, Voilà le portrait sans retouches De l'homme auquel j'appartiens. Quand il me prend dans ses bras Il me parle tout bas, Je vois la vie en rose. Il me dit des mots d'amour, Des mots de tous les jours, Et ça me fait quelque chose. Il est entré dans mon coeur Une part de bonheur Dont je connais la cause. C'est lui pour moi. Moi pour lui Dans la vie, Il me l'a dit, l'a juré pour la vie. Et dès que je l'aperçois Alors je sens en moi Mon coeur qui bat Des nuits d'amour à ne plus en finir Un grand bonheur qui prend sa place Des ennuis, des chagrins, des phases Heureux, heureux à en mourir. Quand il me prend dans ses bras Il me parle tout bas, Je vois la vie en rose. Il me dit des mots d'amour, Des mots de tous les jours, Et ça me fait quelque chose. Il est entré dans mon coeur Une part de bonheur Dont je connais la cause. C'est toi pour moi. Moi pour toi Dans la vie, Il me l'a dit, l'a juré pour la vie. Et dès que je l'aperçois Alors je sens en moi Mon coeur qui bat (Renaud) Marche à l'ombre Quand l'baba-cool cradoque Est sorti d'son bus Wolkswagen Qu'il avait garé comme une loque Devant mon rade J'ai dis à Bob qu'était au flip Regarde le mariole qui s'ramène Vise la déguaine quelle rigolade Patchouli-patogasses le guide du routard dans la poche Aré-Krishna à mort ch'veux au hénné oreille percée Tu vas voir qu'à tous les coups Y va nous taper cent balles Pour s'barrer à Katmandou Ou au Népal Avant qu'il ait pu dire un mot J'ai chopé l'mec par l'pal'tôt Et j'lui ai dis toi tu m'fous les glandes Pi t'as rien à fout' dans mon monde Arraches toi d'là t'es pas d'ma bande Casses toi tu pues et marche à l'ombre Une p'tite bourgeoise bécheuse Maquillée comme un carré d'as A débarqué dans mon gastos Un peu plus tard J'ai dis à Bob qu'étais au flip R'luque la tronche à la poufiasse Vise la culasse Et les nibards Colants léopard homologué chez SPA Monoï et Shalimar futal en skaï comme Travolta Qu'est-c'qu'elle viens nous frimer la tête Non mais elle s'croit au Palace J'peux pas saquer les starlette Ni les blondasses Avant qu'elle ait bu son cognac J'l'ai chopée par le colback Et j'lui ai dis toi tu m'fous les glandes Pi t'as rien à fout' dans mon monde Arraches toi d'là t'es pas d'ma bande Casses toi tu pues et marche à l'ombre Un p'tit rocky barjo Le genre qui s'est gouré d'trottoir Est v'nu jouer les Marlon Brando Dans mon saloon J'ai dis à Bob qu'avais fait tilt Arrête j'ai peur c't'un blouson noir J'veux pas d'histoires Avec ce clown Derrière ses pauvr'Rayban j'vois pas ses yeux et ça m'énerve Si ça s'trouve y'm'regarde Faut qu'il arrête sinon je l'crève Non mais qu'est c'que c'est qu'ce mec Qui vient user mon comptoir L'a qu'à r'tourner chez les Grecs Se faire voir Avant qu'il ait bu son Viandox J'l'ai chopé contre l'juke-box Et j'lui ai dis toi tu m'fous les glandes Pi t'as rien à fout' dans mon monde Arraches toi d'là t'es pas d'ma bande Casses toi tu pues et marche à l'ombre Pi j'me suis fait un punk Qu'avait pas oublié d'êtr'moche Pi un intellectuel en Lodden Genre Nouvel Obs Quand Bob a massacré l'flipper On n'avait plus une tune en poche J'ai réfléchi et j'me suis dit C'est vrai que j'suis épais comme un sandwich SNCF Et que d'main j'peux tomber sur un balèze Qui m'casse la tête Si ce mec-là me fait la peau et que j'crève la gueule sur l'comptoir Si la mort me paye l'apéro d'un air vic'lard Avant qu'elle m'emmène voir là-haut Si y'a du monde dans les bistrots Et j'lui dirai toi tu m'fous les glandes Pi t'as rien à fout' dans mon monde Arraches toi d'là t'es pas d'ma bande Casses toi tu pues et marche à l'ombre (Renaud) Morgane de toi Y'a un mariole, il a au moins quatre ans, y veut t'piquer ta pelle et ton seau Ta couche-culotte avec les bonbecs dedans Lolita, défends-toi, fous-y un coup d'râteau dans l'dos Attends un peu avant d'te faire emmerder Par ces p'tits machos qui pensent qu'à une chose Jouer au docteur non conventionné J'y ai joué aussi, je sais de quoi j'cause J'les connais bien les play-boys des bacs à sable J'draguais leur mère avant d'connaître la tienne Si tu les écoutes, y t'feront porter leurs cartables Heureusement qu'suis là, que j'te r'garde et que j'taime. Lola, j'suis qu'un fantôme, quand tu vas où j'suis pas Tu sais ma môme, que j'suis morgane de toi Comme j'en ai marre de m'faire tatouer des machins Qui m'font comme une bande dessinée sur la peau j'ai écrit ton nom avec des clous dorés un par un Plantés dans le cuir de mon blouson dans l'dos. T'es la seule gonzesse que j'peux t'nir dans mes bras Sans m'démettre une épaule, sans plier sous ton poids Tu pèses moins lourd qu'un oiseau qui mange pas Déploie jamais tes ailes, Lolita t'envole pas. Avec tes miches de rat qu'on dirait des noisettes Et ta peau plus sucrée qu'un pain au chocolat Tu risques de donner faim à un tas de p'tits mecs Quand t'iras à l'école, si jamais t'y vas. Refrain Qu'ess-tu m'racontes ? tu veux un p'tit frangin ? Tu veux qu'j't'achète un ami Pierrot Eh ! les bébés ça s'trouve pas dans les magasins, et j'crois pas Que ta mère voudra qu'j'lui fasse un p'tit dans l'dos. Ben quoi Lola on n'est pas bien ensemble ? Tu crois pas qu'on est déjà bien assez nombreux ? T'entends pas c'bruit, c'est le monde qui tremble Sous les cris des enfants qui sont malheureux. Allez viens avec moi, j't'embarque dans ma galère Dans mon arche, y'à d'la place pour tous les marmots Avant qu'ce monde devienne un grand cimetière Faut profiter un peu du vent qu'on a dans l'dos Refrain (Renaud) Miss Maggie Femme du monde ou bien putain qui bien souvent êtes les mêmes Femme normale, star ou boudin, femelles en tout genre je vous aime Même à la dernière des connes, je veux dédier ces quelques vers Issus de mon dégoût des hommes et de leur morale guerrière Car aucune femme sur la planète n's'ra jamais plus con que son frère Ni plus fière, ni plus malhonnête A part peut-être Madame Thatcher Femme je t'aime parce que lorsque le sport devient la guerre Y'a pas de gonzesse ou si peu dans les hordes de supporters Ces fanatiques, fous-furrieux abreuvés de haines et de bières Déifiant les crétins en bleu, insultant les salauds en vert Y'a pas de gonzesse hooligan, imbécile et meurtrière Y'en a pas même en grande Bretagne A part bien sûr Madame Thatcher Femme je t'aime parce que une bagnole entre les pognes Tu n'deviens pas aussi con que ces pauvres tarés qui se cognent Pour un phare un peu amoché ou pour un doigt tendu bien haut Y'en a qui vont jusqu'à flinguer pour sauver leur autoradio Le bras d'honneur de ces cons-là aucune femme n'est assez vulgaire Pour l'employer à tour de bras A part peut être Madame Thatcher Femme je t'aime parce que tu vas pas mourir à la guerre Parc'que la vue d'une arme à feu fait pas frissonner tes ovaires Parc'que dans les rangs des chasseurs qui dégomment la tourterelle Et occasionnellement les beurs, j'ai jamais vu une femelle Pas une femme n'est assez minable pour astiquer un revolver Et se sentir invulnérable A part bien sûr Madame Thatcher C'est pas d'un cerveau féminin qu'est sortie la bombe atomique Et pas une femme n'a sur les mains le sang des indiens d'Amérique Palestiniens et arméniens témoignent du fond de leurs tombeaux Qu'un génocide c'est masculin comme un SS, un torero Dans cette putain d'humanité les assassins sont tous des frères Pas une femme pour rivaliser A part peut être Madame Thatcher Femme je t'aime surtout enfin pour ta faiblesse et pour tes yeux Quand la force de l'homme ne tient que dans son flingue ou dans sa queue Et quand viendra l'heure dernière, l'enfer s'ra peuplé de crétins Jouant au foot ou à la guerre, à celui qui pisse le plus loin Moi je me changerai en chien si je peux rester sur la Terre Et comme réverbère quotidien Je m'offrirai Madame Thatcher (Renaud) Tu vas au bal Tu vas au bal qu'y m'dit J'u'y dit qui, y m'dit toi J'u'y dit moi, y m'dit oui J'u'y dit non je veux pas, c'est trop loin Y m'dit bon Et toi t'y vas qu'j'u'y dit Y m'dit qui, j'u'y dit toi Y m'dit moi, j'u'y dit oui Y m'dit non j'y vais pas, j'ai un rhume et j'ai froid Alors on n'a pas dansé, on est resté à parler On n'a rien regretté Y parait de toute façon que c'était un bal con Tu vas aux putes qu'y m'dit J'u'y dit qui, y m'dit toi J'u'y dit moi, y m'dit oui J'u'y dit non je veux pas, c'est trop loin Y m'dit bon Et toi t'y vas qu'j'u'y dit Y m'dit qui, j'u'y dit toi Y m'dit moi, j'u'y dit oui Y m'dit non j'y vais pas, j'ai malade et j'ai froid Alors on n'a pas baisé, on est resté à parler On n'a rien regretté On n'avait pas d'argent, y parait qu'c'est payant, poils au dent Tu vas à l'église qu'y m'dit J'u'y dit qui, y m'dit toi J'u'y dit moi, y m'dit oui J'u'y dit non je veux pas, c'est trop loin, j't'ai d'jà dit Y m'dit bon Et toi t'y vas qu'j'u'y dit Y m'dit qui, j'u'y dit toi Y m'dit moi, j'u'y dit oui Y m'dit non j'y vais pas, y fait froid et j'ai froid Alors on n'a pas prié, on est resté à parler On n'a rien regretté Car nos âmes sont tordues pour pécher c'est le pied Nos hameçons tordus pour pécher Petit pont de bois Mon pote est mort de froid D'toute façon y m'gonflait Y voulait jamais bouger, Y savait que poser des questions un peu con, comme vous Alors j'l'ai enterré Pis j'suis allé danser avec les putes du quartier dans l'église ravagée Et j'ai rien regretté Mais alors rien du tout Tsouin, tsouin C'est fini Ouais Ah bon, bon bin ça suffa comme si, J'en ai marre des chansons moi. (Renaud) Dès que le vent soufflera C'est pas l'homme qui prend la mer C'est la mer qui prend l'homme Moi la mer elle m'a pris j m'souviens un mardi J'ai troqué mes Santiag Et mon cuir un peu zone Contre une paire de Dockside Et un vieux ciré jaune J'ai déserté les crasses Qui m'disaient soit prudent La mer c'est dégueulasse Les poissons baisent dedans Dès que le vent soufflera je repartiras Dès que les vents tourneront nous nous en allerons C'est pas l'homme qui prend la mer C'est la mer qui prend l'homme Moi la mer elle m'a pris Au dépourvu tant pis J'ai eu si mal au coeur Sur la mer en furie Qu'j'ai vomi mon quatre - heure Et mon minuit aussi J'me suis cogné partout J'ai dormi dans des draps mouillés Ca m'a coûté des sous C'est d'la plaisance c'est le pied Dès que le vent soufflera je repartiras Dès que les vents tourneront nous nous en allerons C'est pas l'homme qui prend la mer C'est la mer qui prend l'homme Mais elle prend pas la femme Qui préfère la campagne La mienne m'attend au port Au bout de la jetée L'horizon est bien mort Dans ces yeux délavés Assise sur une bitte D'amarrage elle pleure Son homme qui la quitte La mer c'est son malheur Dès que le vent soufflera je repartiras Dès que les vents tourneront nous nous en allerons C'est pas l'homme qui prend la mer C'est la mer qui prend l'homme Moi la mer elle m'a pris Comme on prend un taxi Je f'rais le tour du monde Pour voir à chaque étape Si tous les gars du monde Veulent bien m'lacher la grappe J'irais z'aux quatre vents Foutre un peu le boxon Jamais les océans N'oublieront mon prénom Dès que le vent soufflera je repartiras Dès que les vents tourneront nous nous en allerons C'est pas l'homme qui prend la mer C'est la mer qui prend l'homme Moi la mer elle m'a pris Et mon bateau aussi Il est fier mon navire Il est beau mon bateau C'est un fameux trois-mâts Fin comme un oiseau hisse-ho Et Tabarly Pajot Kersauzon et Riguidel Naviguent pas sur des cageots Ni sur des poubelles Dès que le vent soufflera je repartiras Dès que les vents tourneront nous nous en allerons C'est pas l'homme qui prend la mer C'est la mer qui prend l'homme Moi la mer elle m'a pris Je m'souviens un vendredi Ne pleure plus ma mère Ton fils est matelot Ne pleure plus mon père Je vis au fil de l'eau Regardez votre enfant Il est parti marin Je sais c'est pas marrant Mais c'était mon destin Dès que le vent soufflera je repartiras Dès que les vents tourneront nous nous en allerons Dès que le vent soufflera je repartiras Dès que les vents tourneront nous nous en allerons Dès que le vent soufflera je repartiras Dès que les vents tourneront nous nous en allerons Dès que le vent soufflera je repartiras Dès que les vents tourneront nous nous en allerons (Renaud) Laisse Béton J'étais tranquille j'étais peinard Accoudé au flipper Le type est entré dans le bar A commandé un jambon-beurre Puis il s'est approché de moi Pi y m'a regardé comme ça T'as des bottes mon pote Elles me bottent J'parie qu'c'est des Santiag Viens faire un tour dans l'terrain vague J'vais t'apprendre un jeu rigolo A grands coups de chaîne de vélo J'te fais tes bottes à la baston Moi j'y ai dis laisse béton Y m'a filé une beigne J'ai filé une torgnole M'a filé un châtaigne J'lui ai filé mes grolles J'étais tranquille j'était peinard Accoudé au comptoir Le type est entré dans le bar A commandé un café noir Puis il m'a tapé sur l'épaule Et m'a regardé d'un air drôle T'as un blouson mec'ton L'est pas bidon Moi j'me les gèle sur mon scooter Avec ça j's'rais un vrai rocker Viens faire un tour dans la ruelle J'te montrerai mon Opinel Et j'te chourav'rai ton blouson Moi j'y ai dis laisse béton Y m'a filé une beigne J'ai filé un marron M'a filé une châtaigne J'ai filé mon blouson J'étais tranquille j'étais peinard Je réparais ma mobylette Le type a surgi sur l'boul'vard Sur sa grosse moto super chouette S'est arrêté l'long du trottoir Et m'a regardé d'un air bête T'as l'même blue jean que James Dean Tu arrête ta frime J'parie qu'c'est un vrai Levy-Strauss Il est carrément pas craignos Viens faire un tour derrière l'église Histoire que je te dévalise A grands coups de ceinturons Moi j'y ai dis laisse béton Y m'a filé une beigne J'ai filé une mandalle M'a filé une châtaigne J'ai filé mon futal La morale de c'te pauvr'histoire C'est qu'quand tes tranquille et peinard Faut pas trop traîner dans les bars A moins d'êtr'fringué en costard Quand à la fin d'une chanson Tu t'retrouve à poil sans tes bottes Faut avoir d'l'imagination Pour trouver une chute rigolote (Renaud) Je suis une bande de jeunes Mes copains sont tous en cabane Ou a l'armée ou à l'usine Y se sont rangés des bécanes Y'a plus d'jeunesse tient ça m'déprime Alors pour mettre un peu d'ambiance Dans mon quartier de vieux débris J'ai groupé toutes mes connaissances Intellectuelles et c'est depuis Que j'suis une bande de jeunes A moi tout seul Je sui une bande de jeunes Je m'fends la gueule Je suis le chef et le sous chef Je suis Fernand le rigolo Je suis le p'tit gros à lunettes Je suis Robert le grand costaud Y'a plus d'problème de hiérarchie Car c'est toujours moi qui commande C'est toujours moi qui obéit Faut d'la discipline dans une bande Je suis une bande jeunes A moi tout seul Je suis une bande de jeunes Je m'fends la gueule Quand j'débarque au bistrot du coin Pis qu'un mec veut m'agresser Bah moi aussitôt j'interviens C'est beau la solidarité Quand je croise la bande à Pierrot Y sont beaucoup plus nombreux Ca bastonne comme à Chicago C'est vrai qu'dans sa bande y sont deux Je suis une bande de jeunes A moi tout seul Je suis une bande de jeunes Je m'fends la gueule Quand dans ma bande y'a du rififi Je m'téléphone, je m'fais une bouffe J'fais un colloque j'me réunis C'est moi qui parle et c'est moi qu'écoute Parfois j'm'engueule pour une soute Qu'est amoureuse de toute ma bande Alors la sexualité de groupe Y'a rien de tel pour qu'on s'entende Je suis une bande de jeunes A moi tout seul Je suis une bande de jeunes Je m'fends la gueule Quand j'me balade en mobylette On dirait l'équipée sauvage Quinze décibels c'est la tempête Dans tout le voisinage Et pis si un jour en banlieue Toute ma bande est décimée Par une toute une bande de vieux Je me battrai jusqu'au dernier Car je suis une bande de jeunes A moi tout seul Je suis une bande de jeunes Je m'fends la gueule I'm a poor lonesome young band I feel alone I'm a poor lonesome young band Y break my gueule (Renaud) Germaine Elle habitait Germaine Une chambre de bonne Quelque part dans l'cinquième A coté d'la Sorbonne Les WC sur l'pallier Une fenêtre sur la cour En haut d'un escalier Qu'avait jamais vu l'jour Et sur les murs sans joie De ce pauvre boui-boui Y'avait Che Guevara Les Pink Floyd et Johnny Sur l'vieil électrophone Trop souvent détraqué Elle écoutait les Stones Et Maxime le Forestier Germaine, Germaine Une java ou un tango C'est du pareil au même Pour te dire que je t'aime Qu'importe le tempo Germaine, Germaine Un rock'n'roll ou un slow C'est du pareil au même Pour te dire que je t'aime Et que j't'ai dans la peau Ca sentait bon chez elle L'herbe et le patchoulis Le parfum des poubelles Au petit matin gris On buvait de la bière Et du thé au jasmin Assis en rond parterre Sur un tapis indien Les voisins du dessous Etaient bien sympathiques Quand on f'sait trop les fous Ils se plaignaient qu'aux flics Enfin bref chez Germaine C'était vraiment byzance Tous les jours de la s'maine On était en vacances Germaine, Germaine Une java ou un tango C'est du pareil au même Pour te dire que je t'aime Qu'importe le tempo (oh oh) Germaine, Germaine Un rock'n'roll ou un slow C'est du pareil au même Pour te dire que je t'aime Et que j't'ai dans la peau (poil au dos) Mais quand elle est partie Un jour pour Katmandou Moi j'vous jure les amis Ca m'a fichu un coup Sur la place Saint Michel Où elle traînait parfois On parle encore d'elle Des sanglots dans la voix Moi j'ai repris sa piaule Mais c'est plus comme avant C'est même plus vraiment Drôle elle me manque souvent Mais son électrophone Elle me l'a laissée Comme ses disques des Stones Et de Maxime le Forestier Germaine, Germaine Une java ou un tango C'est du pareil au même Pour te dire que je t'aime Et qu'j'aime la Kanterbraü Germaine, Germaine Un rock'n'roll ou un slow C'est du pareil au même Pour te dire que je t'aime Et que j't'ai dans la peau (Renaud) Ma gonzesse Malgré le blouson clouté, Sur mes épaules de v'lours. J'aim'rais bien parfois chanté, Autre chose que la zone. Un genre de chanson d'amour Pour ma p'tite amazone. Pour celle qui tous les jours Partage mon cassoulet. Ma gonzesse, celle que j'suis avec. Ma princesse, celle que j'suis son mec. Oh oh oh Faut dire qu'elle mérite bien, Qu'j'y consacre une chanson. Vu que j'suis amoureux d'elle, Un peu comme dans les films, Ou y a tous pleins de violons Quand le héros y meure. Dans les bras d'une infirmière, Qu'est très belle et qui pleure. Et pis elle est balancée , Un peu comme un Mayol, Tu sais bien les statues, Du jardin des Tuileries. Qui hiver comme été Exhibent leur guibolles, Et se gèlent le cul Et le reste aussi. Ma gonzesse, celle que j'suis avec. Ma princesse, celle que j'suis son mec. Oh oh oh Pis faut dire qu'elle a les yeux, Tell'ment qui sont beaux, On dirait bien qu'ils sont bleus, On dirait des calots. Parfois quand elle me regarde, J'imagine des tas de choses, Que je réalise plus tard Quand on se retrouve tout seul. Si tu dis qu'elle est moche, Tu y manques de respect, Je t'allonge une avoine Ce sera pas du cinoche. Mais si tu dis qu'elle est belle, Comme je suis très jaloux, Je t'éclate la cervelle Faut rien dire du tout. De ma gonzesse, celle que j'suis avec. Ma princesse, celle que j'suis son mec. Oh oh oh J'aimerais bien un c'est jour, Y collé un marmot, Ouais un vrai qui chiale et tout Et qu'a tout le temps les crocs. Elle aussi elle aimerais ça, Mais c'est pas possible, Son mari y veut pas Y dis qu'on est trop jeune. Ma gonzesse, celle que j'suis avec. Ma princesse, celle que j'suis son mec. Ma gonzesse, celle que j'suis avec. Ma princesse, celle que j'suis son mec. Celle que j'suis avec, ma princesse. (Les Ritas Mitsouko) Les histoires d'A Valérie s'ennuyait dans les bras de Nicolas Mais Nicolas, celui-la Ne le savait pas Isabelle a attendu, attendu Mais Patrick n'est jamais reparu Les histoires d'A Les histoires d'amour Les histoires d'amour finissent mal Les histoires d'amour finissent mal en général Michel aimait Gérard Et Gérard le lui rendait rien Evelyne toute sa vie attendit que le monsieur en gris lui sourit Gilbert partit en voyage juste au moment de son mariage Hector est mort en faisant une fugue Il allait retrouver Gertrude Simone et Tom s'engueulaient Des que vingt et une heures sonnaient Les histoires d'amour finissent mal en général Les histoires d'amour finissent mal en général Les histoires d'amour finissent mal en général Les histoires d'amour finissent mal en général (Les Ritas Mitsouko) Andy Hey, Andy? He, Andy! C'est une copine a moi qui m'a dit tu t'appelais Andy! Andy... Ca fait un moment que je te suis. Andy! He, tu viens chez moi? Ou alors on va chez toi! Allez, Andy, quoi, oh dis-moi oui! Chou Chou Chou Andy Andy Andy Dis-moi oui Dis-moi oui Dis-lui oui Andy Andy Andy Chou Wo wo chou Dis-lui, dis-lui oui Andy Chéri Andy Dis-moi oui Dis-moi oui Sois gentil Chéri Andy Cette fois-ci Le temps se gâte Chou Andy s'en soucie Andy Andy attrape Dis moi oui Son parapluie Andy Andy se gratte Chou Le coin du sourcil Chéri C'est Andy Cap Dis-moi oui C'est bien lui! Oh, oui Andy se hâte Andy se tâte Andy se méfie Andy se méfie Andy se tâte Andy se hâte Est-ce qu'il a envie? Il rentre chez lui Andy jette un oeil a la fille Andy a toujours évité les ennuis et sourit Andy se hâte Andy est un garçon poli Se méfie Chou! (Les Ritas Mitsouko) C'est comme ça C'est comme ça Ah, la la la la Ouais le secret ca coupe et ca donne Oh, oh, faut que j'moove Sans fin du venin qui me fait mal au coeur Quand le serpent Chaloupe et console Oh, oh, faut que j'moove L'ami Sadi s'enlise et là ça fait peur Si c'est ça Ah la la la la Ça le susurre a mes entournures Ah, ah, faut que j'moove Ça le grince juste pendant la nuit Ah, c'est comme ça ça plonge et ça vire Ah, ah, faut que j'moove Et ça gêne quoi, quand y'a pas de plaisir C'est comme ça Ah la la la la La lala lala lala lalala... j'veux pas t'abandonner, mon bébé j'veux pas nous achever, tu sais C'est pas que je veuille tenir ni que je veuille m'enfuir Il me faut prendre le frais, c'est vrai He, he, he he, viens près de moi que je te le dises Faut que j'moove ce secret qui me tord le coeur Ah, la la la... (Les Ritas Mitsouko) Marcia Baila Marcia elle danse Sur du satin de la rayonne Dur polystyrène expansé A ses pieds Marcia danse avec des jambes Aiguisées comme des couperets Deux flèches qui donnent des idées Des sensations Marcia elle est maigre Belle en scène belle comme à la ville La voir danser me transforme En excitée Moretto comme ta bouche Est immense quand tu souris Et quand tu ris je ris aussi Tu aimes tellement la vie Quel est donc ce froid Que l'on sent en toi? Mais c'est la mort Qui t'a assassinée Marcia C'est la mort Tu t'es consumée Marcia C'est le cancer Que tu as pris sous ton bras Maintenant tu es en cendres, cendres La mort c'est comme une chose impossible Et même a toi qui est forte comme une fusée Et même a toi qui est la vie même Marcia C'est la mort qui t'a emmenée Marcia danse un peu chinois La chaleur dans les mouvements d'épaules A plat comme un hiéroglyphe inca de l'opéra Avec la tête Elle danse aussi très bien Et son visage Danse avec tout le reste Elle a cherché Une nouvelle façon Et l'a inventée C'est elle la sauterelle La sirène en mal d'amour Le danseur dans la flanelle Ou le carton Moretto comme ta bouche Est immense quand tu souris Et quand tu ris je ris aussi Tu aimes tellement la vie Quel est donc ce froid Que l'on sent en toi? Mais c'est la mort Qui t'a assassinée Marcia C'est la mort Tu t'es consumée Marcia C'est le cancer Que tu as pris sous ton bras Maintenant tu es en cendres, cendres La mort c'est comme une chose impossible pour toi Qui est la vie même Marcia Et même a toi Qui est forte comme une fusée C'est la mort qui t'a emmenée Marcia Marcia Marcia Marcia Marcia (Roch Voisine) Hélène Seul sur le sable Les yeux dans l'eau Mon rêve était trop beau L'été qui s'achève, tu partiras A cent mille lieux de moi Comment oublier ton sourire Et tellement de souvenirs Nos jeux dans les vagues près du quai Je n'ai vu le temps passer L'amour sur la plage désertée Nos corps brûlés, enlacés Comment t'aimer si tu t'en vas Dans ton pays loin là-bas Hélène, things you do Make me crazy 'bout you Pourquoi tu pars, reste ici J'ai tant besoin d'une amie Hélène, things you do, Make me crazy about you Pourquoi tu part si loin de moi Là où le vent te porte Loin de mon coeur qui bat... Hélène, things you do, Make me crazy 'bout you Pourquoi tu pars, reste ici Encore juste une nuit Seul sur le sable Les yeux dans l'eau, Mon rêve était trop beau L'été qui s'achève, tu partiras, A cent mille lieux de moi Comment t'aimer si tu t'en vas Dans ton pays loin là-bas Dans ton pays loin là-bas Dans ton pays loin de moi (Michel Sardou) En chantant Quand j'étais petit garçon, je repassais les leçons En chantant Et bien des années plus tard, je chassais les idées noires En chantant C'est beaucoup moins inquiétant, de parler du mauvais temps En chantant C'est tell'ment plus mignon, de se faire traiter de con En chansons La vie c'est plus marrant, c'est moins désespérant En chantant La première fille de ma vie, dans la rue je l'ai suivie En chantant Quand elle s'est déshabillée; j'ai joué le vieil habitué En chantant J'étais si content de moi, que l'ai fait l'amour dix fois En chantant Mais je n'peut pas m'expliquer, qu'au matin elle m'ait quitté Enchantée L'amour c'est plus marrant, c'est moins désespérant En chantant. Tous les hommes vont en galère, à la pêche ou à la guerre En chantant La fleur au bout du fusil, la victoire se gagne aussi En chantant On ne parle à Jéhovah, à Jupiter à Bouddha Qu'en chantant Qu' elles que soient nos opinions, on fait sa révolution En chansons Le monde est plus marrant, c'est moins désespérant En chantant Puisqu'il faut mourir enfin, que ce soit côté jardin En chantant Si ma femme a de la peine, que mes enfants la soutiennent En chantant Quand j'irai revoir mon père, qui m'attend les bras ouverts En chantant j'aimerai que sur la terre, tous mes bons copains m'enterrent En chantant La mort c'est plus marrant, c'est moins désespérant En chantant (William Sheller) Un homme heureux Pourquoi les gens qui s'aiment Sont-ils toujours un peu les mêmes? Ils ont quand ils s'en viennent Le même regard d'un seul désir pour deux Ce sont des gens heureux Pourquoi les gens qui s'aiment Sont-ils toujours un peu les mêmes? Quand ils ont leurs problèmes Ben y'a rien à dire Y'a rien à faire pour eux Ce sont des gens qui s'aiment Et moi j'te connais à peine Mais ce s'rait une veine Qu'on s'en aille un peu comme eux On pourrait se faire sans qu'ça gêne De la place pour deux Mais si ça n'vaut pas la peine Que j'y revienne Il faut me l'dire au fond des yeux Quel que soit le temps que ça prenne Quel que soit l'enjeu Je veux être un homme heureux Pourquoi les gens qui s'aiment Sont-ils toujours un peu rebelles? Ils ont un monde à eux Que rien n'oblige à ressembler à ceux Qu'on nous donne en modèle Pourquoi les gens qui s'aiment Sont-ils toujours un peu cruels? Quand ils vous parlent d'eux Y'a quelque chose qui vous éloigne un peu Ce sont des choses humaines Et moi j'te connais à peine Mais ce s'rait une veine Qu'on s'en aille un peu comme eux On pourrait se faire sans qu'ça gêne De la place pour deux Mais si ça n'vaut pas la peine Que j'y revienne Il faut me l'dire au fond des yeux Quel que soit le temps que ça prenne Quel que soit l'enjeu Je veux être un homme heureux Je veux être un homme heureux Je veux être un homme heureux (William Sheller) Ho! J'cours tout seul La vie c'est comme une image Tu t'imagines dans une cage Ou ailleurs Tu dis "C'est pas mon destin" Ou bien tu dis "C'est dommage" Et tu pleures On m'a tout mis dans les mains J'ai pas choisi mes bagages En couleur Je cours à côté d'un train Qu'on m'a donné au passage De bonheur Et je regarde ceux Qui se penchent aux fenêtres J'me dis qu'il y en a parmi eux Qui me parlent peut-être Oh j'cours tout seul Je cours et j'me sens toujours tout seul Et si j'te comprends pas Apprends-moi ton langage Dis-moi les choses qui m'font du bien Qui m'remettent à la page Oh j'cours tout seul Je cours et j'me sens toujours tout seul Pour des histoires que j'aime bien J'ai parfois pris du retard Mais c'est rien J'irai jusqu'au bout du chemin Et quand ce sera la nuit noire Je serais bien Faut pas qu'tu penses à demain Faut pas dormir au hasard Et tu tiens Je cours à côté d'un train Qu'on m'a donné au passage Un matin Et je regarde ceux Qui s'allument aux fenêtres J'me dis qu'il y en a parmi eux Qui m'aimeraient peut-être Oh j'cours tout seul Je cours et j'me sens toujours tout seul Et si j'te comprends pas Apprends-moi ton langage Dis-moi les choses qui m'font du bien Qui m'remettent à la page Oh j'cours tout seul Je cours et j'me sens toujours tout seul On vous dira sans doute Que mon histoire est bizarre Je sais mais j'peux pas m'arrêter Vu qu'y a plus d'nom sur les gares Oh j'cours tout seul Je cours et j'me sens toujours tout seul Et je regarde ceux Qui s'endorment aux fenêtres J'me dit qu'il y en a parmi eux Qui m'oublient peut-être Oh j'cours tout seul Je cours et j'me sens toujours tout seul (Alain Souchon) Foule sentimentale Oh la la la vie en rose Le rose qu'on nous propose D'avoir les quantités d'choses Qui donnent envie d'autre chose Aie on nous fait croire Que le bonheur c'est d'avoir De l'avoir plein nos armoires Dérisions de nous dérisoires car... Foule sentimentale On a soif l'idéal Attirée par les étoiles, les voiles Que des choses pas commerciales Foule sentimentale Il faut voir comme on nous parle Comme on nous parle Il se dégage De ces cartons d'emballage Des gens lavés hors d'usage Et tristes et sans aucun avantage On nous inflige Des désirs qui nous affligent On nous prend faut pas déconner dès qu'on est né Pour des cons alors qu'on est des Foules sentimentales Avec soif l'idéal Attirées par les étoiles, les voiles Que des choses pas commerciales Foule sentimentale Il faut voir comme on nous parle Comme on nous parle On nous Claudia Schieffer On nous Paul-Loup Sulitzer Oh le mal qu'on peut nous faire Et qui ravagea la moukère Du ciel dévale Un désir qui nous emballe Pour demain nos enfants pâles Un mieux, un rêve, un cheval Foule sentimentale... (Alain Souchon) Ultra moderne solitude Ca s'passe boul'vard Haussman à cinq heures Elle sent venir une larme de son coeur D'un revers de la main elle efface Des fois on sait pas bien c'qui s'passe (Refrain) Pourquoi ces rivières Soudain sur les joues qui coulent Dans la fourmilière C'est l'Ultra Moderne Solitude Ca s'passe a Manhatan dans un coeur Il sent monter une vague des profondeurs Pourtant j'ai des amis sans bye-bye Du soleil un amour du travail (Refrain) Ca s'passe partout dans l'monde chaque seconde Des visages tout d'un coup s'innondent Un revers de la main efface Des fois on sait pas bien c'qui s'passe (Refrain) On a les panoplies les hangars Les tempos les harmonies les guitares On danse des étés entiers au soleil Mais la musique est mouillée, pareil Pourquoi ce mystère malgré la chaleur des foules Dans les yeux divers (Refrain) (Alain Souchon) J'ai dix ans J'ai dix ans Je sais que c'est pas vrai Mais j'ai dix ans Laissez-moi rêver Que j'ai dix ans Ca fait bientôt quinze ans Que j'ai dix ans Ca parait bizarre mais [Refrain:] Si tu m'crois pas hé Tar' ta gueule à la récré J'ai dix ans Je vais à l'école Et j'entends De belles paroles Doucement Et moi je rigole Cerf-volant Je rêve je vole [refrain] Le mercredi je'm balade Une paille dans ma limonade Je vais embêter les filles à la vanille Et les gars en chocolat J'ai dix ans Je vis dans des sphères Où les grands N'ont rien à faire Je vois souvent Dans les montgolfières des géants Et les petits hommes verts [refrain] J'ai dix ans Des billes plein les poches J'ai dix ans Les filles c'est des cloches J'ai dix ans Laissez-moi rêver Que j'ai dix ans [refrain] Bien caché dans ma cabane J'suis l'roi de la sarbacane J'envoie des chewings-gums mâchés à tous les vents J'ai des prix chez le marchand J'ai dix ans Je sais que c'est pas vrai Mais j'ai dix ans Laissez-moi rêver Que j'ai dix ans... (Alain Souchon) Elle croyait qu'j'étais James Dean Américain d'origine Le fils de Buffalo Bill Alors admiration Faut dire qu'j'avais la chemise à carreaux La guitare derrière dans l'dos Pour faire le cow-boy très beau Mais composition Elle me parlait anglais tout'l'temps J'lui répondais deux trois mots bidon Des trucs entendus dans des chansons Consternation Elle croyait qu'j'étais coureur Qu'j'arrivais des Vingt-quatre heures Avec mon casque en couleur Alors admiration J'lui disais drapeau à damiers dérapage bien contrôlé Admirateurs fascinés Télévision Elle me dit partons à la mer, dans ton bolide fendons l'air Elle passe pas l'quatre-vingts ma traction Consternation J'suis mal dans ma peau en coureur très beau And I just go with my pince à vélo J'suis bidon, j'suis bidon Elle croyait qu'j'étais chanteur Incognito voyageur Tournées sonos filles en pleurs Admiration Faut dire qu'j'avais des talons aiguilles Le manteau d'lapin d'une fille Des micro-bracelets aux chevilles Exhibition Elle me dit chante moi une chanson J'ai avalé deux trois maxitons Puis j'ai bousillé "Satisfaction" Consternation J'suis mal dans ma peau en chanteur très beau And I just go with my pince a vélo J'suis bidon, j'suis bidon J'suis qu'un mec à frime bourré d'aspirine And I just go with my pince à vélo J'suis bidon, j'suis bidon (Starmania - Fabienne Thibeault) Le monde est Stone J'ai la tête qui éclate, J'voudrais seulement dormir, M'étendre sur l'asphalte Et me laisser mourir ... Stone, le monde stone Je cherche le soleil Au milieu de la nuit. J'sais pas si c'est la Terre Qui tourne à l'envers Ou bien si c'est moi Qui me fait du cinéma Qui me fait mon cinéma ... Je cherche le soleil Au milieu de ma nuit ... Stone, le monde est stone J'ai plus envie de me battre J'ai plus envie de courir Comme tous ces automates, Qui bâtissent des empires Que le vent peut détruire Comme des châteaux de cartes ... Laissez moi me débattre Venez pas me secourir Venez plutôt m'abattre Pour m'empêcher de souffrir. J'ai la tête qui éclate, J'voudrais seulement dormir, M'étendre sur l'asphalte Et me laisser mourir ... Laissez moi me débattre Venez pas me secourir Venez plutôt m'abattre Pour m'empêcher de souffrir. J'ai la tête qui éclate, J'voudrais seulement dormir, M'étendre sur l'asphalte Et me laisser mourir ... Et me laisser mourir ... (Starmania - Daniel Balavoine) Quand on arrive en ville Quand tout le monde tranquille Dans les banlieues dortoirs C'est l'heure où les zonards Descendent sur la ville Qui est-ce qui viole les filles Le soir dans les parkings ? Qui met le feu aux buildings ? C'est toujours les zonards. Alors c'est la panique sur les boulevards Quand on arrive en ville Quand on arrive en ville Tout le monde change de trottoir On a pas l'air virile Mais on fait peur à voir. Des gens qui se maquillent Ça fait rire les passants Mais quand ils voient du sang Sur nos lames de rasoirs Ça fait comme un éclair dans le brouillard. Quand on arrive en ville Nous tout ce qu'on veut, c'est être heureux Etre heureux avant d'être vieux On a pas le temps d'attendre d'avoir trente ans Nous tout ce qu'on veut, c'est être heureux Etre heureux avant d'être vieux Nous on prend tout ce qu'on peut en attendant Quand on arrive en ville On arrive de nulle part On vit sans domicile On dort dans des hangars Le jour on est tranquille On passe incognito Le soir on change de peau Et on frappe au hasard Alors préparez vous pour la bagarre Quand on arrive en ville Quand le ville souterraine Est plongée dans le noir Les gens qui s'y promènent Ressortent sur des brancards On agit sans mobile C'est p'têt qu'on est débiles C'est p'têt par désespoir Du moins c'est ce que disent les journaux du soir Quand on arrive en ville Nous tout ce qu'on veut, c'est être heureux Etre heureux avant d'être vieux On a pas le temps d'attendre d'avoir trente ans Nous tout ce qu'on veut, c'est être heureux Etre heureux avant d'être vieux Nous on prend tout ce qu'on peut en attendant Quand viendra l'an 2000 on aura 40 ans Si on vit pas maintenant, demain il sera trop tard Qu'est-ce qu'on va faire ce soir On va peut-être tout casser Si vous allez danser ne rentrez pasq' trop tard De peur, qu'on égratigne vos Jaguars Préparez vous pour la bagarre C'est la panique sur les boulevards Quand on arrive en ville (Starmania - Fabienne Thibeault) Les uns contre les autres On dort les uns contre les autres On vit les uns avec les autres On se caresse, on se cajole On se comprend, on se console Mais au bout du compte On se rend compte Qu'on est toujours tout seul au monde On danse les uns avec les autres On court les uns après les autres On se déteste, on se déchire On se détruit, on se désire Mais au bout du compte On se rend compte Qu'on est toujours tout seul au monde On dort les uns contre les autres On vit les uns avec les autres On se caresse, on se cajole On se comprend, on se console Mais au bout du compte On se rend compte Qu'on est toujours tout seul au monde On danse les uns avec les autres On court les uns après les autres On se déteste, on se déchire On se détruit, on se désire Mais au bout du compte On se rend compte Qu'on est toujours tout seul au monde Tout seul au monde Au bout du compte On se rend compte Qu'on est toujours tout seul au monde Toujours tout seul au monde (Starmania - Claude Dubois) Le Blues du Businessman J'ai du succès dans mes affaires J'ai du succès dans mes amours Je change souvent de secrétaire J'ai mon bureau en haut d'une tour D'où je vois le monde à l'envers D'où je contrôle mon univers J'passe la moitié de ma vie en l'air Entre New-York et Singapour Je voyage toujours en première J'ai ma résidence secondaire Dans tous les Hiltons de la Terre J'peux pas supporter la misère Choeurs: Au moins est tu heureux J'suis pas heureux mais j'en ai l'air J'ai perdu le sens de l'humour Depuis que j'ai le sens des affaires J'ai réussi et j'en suis fier Au fond, je n'ai qu'un seul regret : J'fais pas ce que j'aurais voulu faire... Choeurs: Qu'est-ce que tu veux mon vieux Dans le vie, on fait ce qu'on peut Pas ce qu'on veut ... J'aurais voulu être un artiste Pour pouvoir faire mon numéro Quand l'avion se pose sur la piste A Rotterdam ou à Rio J'aurais voulu être un chanteur Pour pouvoir crier qui je suis J'aurais voulu être un auteur Pour pouvoir inventer ma vie Pour pouvoir inventer ma vie J'aurais voulu être un acteur Pour tous les jours changer de peau Et pour pouvoir me trouver beau Sur un grand écran en couleur Sur un grand écran en couleur J'aurais voulu être un artiste Pour avoir le monde à refaire Pour pouvoir être un anarchiste Et vivre comme un millionnaire Et vivre comme un millionnaire J'aurais voulu être un artiste Pour pouvoir dire pourquoi j'existe (Starmania - Fabienne Thibault) Un garçon pas comme les autres Ziggy, il s'appelle Ziggy Je suis folle de lui C'est un garçon pas comme les autres Mais moi je l'aime c'est pas de ma faute Même si je sais qu'il ne m'aimera jamais Ziggy, il s'appelle Ziggy Je suis folle de lui La première fois que je l'ai vu J'me suis jetée sur lui dans la rue J'lui est seulement dis Que j'avais envie de lui Il était quatre heures du matin J'étais seule et j'avais besoin De parler à quelqu'un Il m'a dit : Viens prendre un café Et on s'est raconté nos vies On a rit, on a pleuré Oui, Ziggy, il s'appelle Ziggy C'est mon seul ami Dans sa tête y a que de la musique Il vend des disques dans une boutique On dirait qu'il vit Dans une autre galaxie Tous les soirs, il m'emmène danser Dans des endroits très très gais Où il a des tas d'amis Oui, je sais, il aime les garçons Je devrais me faire une raison Essayer de l'oublier Mais, Ziggy, il s'appelle Ziggy Je suis folle de lui C'est un garçon pas comme les autres Et moi je l'aime c'est pas de ma faute Même si je sais qu'il ne m'aimera jamais (Téléphone) New-York avec toi Un jour j'irai à New-York avec toi Toutes les nuits déconner Et voir aucun film en entier, ça va d'soi Avoir la vie partagée, tailladée Bercés par le ronron de l'air conditionné Dormir dans un hôtel délaté Traîner du côté gay et voir leurs corps se serrer Voir leurs coeurs se vider et saigner Oui, saigner Un jour j'irai là-bas Un jour Chat, un autre Rat Voir si le coeur de la ville bat en toi Et tu m'emmèneras Emmène moi! Un jour j'aurai New-York au bout des doigts On y jouera, tu verras Dans les clubs il fait noir, mais il ne fait pas froid n ne fait pas froid si t'y crois Et j'y crois! Les flaques de peinture sur les murs ont parfois La couleur des sons que tu bois Et puis c'est tellement grand que vite on oubliera Que nulle part c'est chez moi, chez toi Chez nous quoi! Un jour j'irai là-bas Un jour Chat, un autre Rat Voir si le coeur de la ville bat en toi Et tu m'emmèneras Emmène-moi, mène-moi ( bis ) Toucher à ci, toucher à ca Voir si le coeur de la ville bat en moi Et tu m'emmèneras! Emmènes moi! (Téléphone) Ça ( c'est vraiment toi ) Quelque chose en toi ne tourne pas rond Un je ne sais quoi qui me laisse con Quelque chose en toi ne tourne pas rond Mais autour de moi tout tourne si rond Des balles doum doum Au roues des bagnoles Au rythme tchouc tchouc Du train des batignoles Au murmure de la ville Au matin des nuits folles Rien ne t'affole Et j'aime encore mieux ça Oh je préfère ça Oui j'aime encore mieux ça Car c'est vraiment toi Et rien d'autre que toi Non rien d'autre que toi Que toi, non rien d'autre que ...! Quelque chose en toi ne tourne pas rond Mais dans tes pattes en rond Moi je fais ron-ron Quelque chose en toi ne tourne pas rond Mais autour de moi toi tu fais un rond Et les balles doum doum Les roues des bagnoles Et la vie des saints et leurs auréoles Et le murmure de la ville Et de ses machines molles Rien ne t'affole Et j'aime encore mieux ça Ouh je préfère ça Oui j'aime encore mieux ça j'aime encore mieux ça J'adore ça Ca, c'est vraiment toi ( bis ) Ca, c'est vraiment toi ( bis ) Ca se sent Ca, c'est vraiment toi Ca, ça se sent, ça se sent Ca se sent que c'est toi Ca se sent, ça se sent que c'est toi ( ter ) Ca se sent ( ter ) Et rien d'autre que toi, non rien d'autre Que toi, non rien d'autre que toi ( bis ) (Téléphone) Cendrillon Cendrillon pour ses vingt ans Est la plus jolie des enfants Son bel amant, le prince charmant La prend sur son cheval blanc Elle oublie le temps Dans son palais d'argent Pour ne pas voir qu'un nouveau jour se lève Elle ferme les yeux et dans ses rêves Elle part, jolie petite histoire ( bis ) Cendrillon pour ses trente ans Est la plus triste des mamans Son bel amant a foutu l'camp Avec la belle au bois dormant Elle a vu cent chevaux blanc Loin d'elle emmener ses enfants Elle commence à boire A traîner dans les bars Emmitouflée dans son cafard Maintenant elle fait le trottoir Elle part, jolie petite histoire ( bis ) Dis ans de cette vie ont suffit A la changer en junkie Et dans un sommeil infini Cendrillon voit finir sa vie Les lumières dansent Dans son ambulance Mais elle tue sa dernière chance Tout ça n'a plus d'importance Elle part Fin de l'histoire Notre père qui êtes si vieux As-tu vraiment fais de ton mieux Car sur la terre et dans les cieux Tes anges n'aiment pas devenir vieux (Téléphone) Le jour s'est levé Le jour s'est levé Sur une étrange idée Je crois que j'ai rêvé Que ce soir je mourrais Le jour s'est levé Plein de perplexité Si ce n'était pas un rêve Qu'il faille s'en aller S 'en aller Comme le jour avançait En moi je pensais Si ce n'était pas un rêve J'ai tout à aimer Quand le jour s'est couché J'ai réalisé Que ce n'était qu'une trêve Dans ma réalité Nous sommes ici pour croire Rien d'autre à laisser croire Croire que l'on meurt ce soir Pour qui veux bien voir Le voile est levé Sur ma pauvreté Qu'ai-je donc à garder Qui ne sera soufflé Oui, le voile est levé Tout est si coloré Qu'ai-je donc à donner Que la nuit m'a soufflé Nous sommes ici pour croire Rien d'autre à laisser croire Croire que l'on meurt ce soir Et qu'il est déjà tard Déjà tard Mais pas trop tard A toi de voir A toi de croire Le jour s'est levé Sur cette étrange idée La vie n'est qu'une journée Et la mort qu'une nuit La vie n'est ajournée Que si la mort lui nuit (Téléphone) Un autre monde Je rêvais d'un autre monde Où la Terre serait ronde Où la Lune serait blonde Et la vie serait féconde Je dormais à poings fermés Je ne voyais plus en pieds Je rêvais réalité Ma réalité Je rêvais d'une autre terre Qui resterait un mystère Une terre moins terre à terre Oui, je voulais tout foutre en l'air Je marchais les yeux fermés Je ne voyais plus mes pieds Je rêvais réalité Ma réalité, m'a alité Oui, je rêvais de notre monde Et la terre est bien ronde Et la lune est si blonde Que ce soir dansent les ombres du monde A rêver immobile Elle m'a trouvé bien futile Mais quand bouger l'a fait tourner Ma réalité m'a pardonner M'a pardonner Ma réalité, m'a pardonner Je suis au bout du monde! ( bis ) Je suis au bout du monde! ( bis ) EH! EH! Danse, danse, danse... (Téléphone) Ex-robin des bois Roger était militant depuis 21 ans Roger avait mis le temps Mais gagnait maintenant Sympathisant, socialisant Comme ses parents et comme ses grands-parents Roger avait fait ce qu'on appelle changement Ex-Robin des bois Ne cours plus dans les bois Ex-Robin des bois Travaille pour le roi Roger et ses copains bossaient Main dans la main D'espoir après l'turbin Ils construisaient demain Réunions syndicales, idées fondamentales Ecrire dans le journal, positions radicales Et l'affiche rouge et noir Avec écrit changement Ex-Robin des bois Ne cours plus dans les bois Ex-Robin des bois Travaille pour le roi Ex-Robin des bois N'est plus un hors la loi Ex-Robin des bois Travaille pour le roi Mais depuis le 10 mai Roger a bien changé Ses soirs, il les a passés devant sa télé A écouter, à regarder Les autres le citer, les autres gouverner Et les mêmes gens parler au président Roger a mis le temps, Roger plus militant Maintenant Roger attend quoi: Changement! Ex-Robin des bois Ne cours plus dans les bois Ex-Robin des bois Travaille pour le... Travaille pour le... Travaille pour le ROI! Pour le roi! Pour le roi! (Téléphone) Dure limite Est-ce l'envie Où est-ce ton corps Est-ce notre vie Qui fait que ca dure encore Est-ce ton bonheur Où est-ce mon honneur Qui me tient prisonnier Ou qui me fait geôlier Est-ce l'habitude Toujours la même attitude Le vide de chaque jour Ou le manque d'amour Est-ce l'amour, étrange amour Est-ce la douceur De tes caresses, mon coeur Une dure limite, un mur d'amour Dure limite, amour pas mûr Pas mûr, pas mûr Mur, tessons de bouteilles Grilles et chiens qui veillent Chacun sur ses gardes, qui monte la garde Les frontières, échecs d'hier Les autres terres, tout nos cimetières Une dure limite, un mur d'amour Dure limite, amour pas mûr Pas mûr, pas mûr Dure limite, mur d'amour Dure limite, amour pas mûr Pas mûr ( bis ) pas mûr ( bis ) Et le mur de Berlin n'a pas, n'a pas de fin Non le mur de Berlin, t'en a un, j'en ai un Il coupe la terre en deux, comme une grosse pomme Il coupe ta tête en deux, comme la première pomme, un peu On coupe ta tête en deux Et te fais femme ou homme, si tu veux Il serpente entre deux terres Et te fais faire toutes les guerres, toutes les guerres Une dure limite, un mur d'amour Une dure limite Moeurs d'amour, moeurs d'amour Une dure, dure, dure limite ( ter ) Dure limite (Téléphone) Jour contre jour Tu dis que tu vis, que tu fais ta vie Mais tu plies, quand on te dit que c'est Sa la vie Tu ris ou tu pleures, tu vis ou tu meurs Mais toujours c'est ton coeur, qui reste moteur Et même si tu rêves pour les jours meilleurs Regarder demain te fait peur n n'y a pas de machine à bonheur Tu restes calme et serein Et tu meurs de faim Tu t'agites, tu prends la fuite Et tu meurs de chagrin Malsain ou divin Tes ailes sont tes mains Tu as choisi de faire, plutôt que de laisser faire Et même si tu peux t'envoler ailleurs En avion de fer et de sueur Il n'y a pas de machine Il n'y a pas de formule au bonheur Seulement... Jour contre jour, nuit contre nuit Oui tu fais ta vie Jour contre jour, nuit contre nuit L'amour à la vie Tu supplies et tu plis Tu souris, tu dis oui à la vie, et tu jouis Même si tu rêves pour les jours meilleurs Regarder demain te fait peur Il n'y a pas de machine n n'y a pas de formule Au bonheur Oui même si tu peux t'envoler ailleurs En avion de fer et de sueur Il n'y a pas de machine Il n'y a pas de formule au bonheur Jour contre jour, nuit contre nuit Oui tu fais ta vie Jour contre jour, nuit contre nuit L'amour à la vie, et tu donnes la vie, l'amour à la vie Oui, tu fais ta vie, l'amour à la vie (Hubert-Félix Thiéfaine) La fille du coupeur de joints Elle descendait de la montagne En chantant une chanson paillarde, Une chanson de collégien, La fille du coupeur de joints (bis) Elle descendait de la montagne, Sur un chariot chargé de paille, Sur un chariot chargé de foin, La fille du coupeur de joints (bis) Ben nous, on était cinq chômeurs, A s'lamenter sur notre malheur, En disant qu'on se tap'rait bien, La fille du coupeur de joints (bis) Elle descendait de la montagne V'là qu'elle nous voit sur les murailles, Et qu'elle nous fait "Coucou, les jeunes !" La fille du coupeur de joints (bis) Ben v'là qu'elle nous prends par la taille Puis qu'elle nous emmène sur sa paille, Et qu'elle nous fait l'coup du Zeppelin La fille du coupeur de joints (bis) Ben nous on était cinq chômeurs A s'payer une tranche de bonheur, Une tranche de tagada tsoin tsoin, La fille du coupeur de joints (bis) Quand on eut puisé la ferraille, Elle nous fit fumer de sa paille, Sacré Bon Dieu que c'était bien, La fille du coupeur de joints (bis) Plus question d'chercher du travail, On pédalait dans les nuages, Au milieu des petits lapins, La fille du coupeur de joints (bis) Elle descendait de la montagne En chantant une chanson paillarde, Une chanson de collégien, La fille du coupeur de joints (bis) (Boris Vian) Le Déserteur Monsieur le Président, je vous fais une lettre, que vous lirez peut-être si vous avez les temps, je viens de recevoir mes papiers militaire pour partir à la guerre avant mercredi soir. Monsieur le Président je ne veux pas la faire je ne suis pas sur terre pour tuer des pauvres gens. C'est pas pour vous fâcher il faut, que je vous dise ma décision est prise je m'en vais déserter. Depuis que je suis né j'ai vu mourir mon père j'ai vu partir mes frères et pleurer mes enfants, ma mère a tant souffert qu'elle est dedans sa tombe et se moque des bombes et se moque des vers. Quand j'étais prisonnier on m'a volé ma femme on m'a volé mon âme et tout mon cher passé demain de bon matin je fermerai ma porte au nez des années mortes j'irai sur les chemins. Je mendierai ma vie sur les routes de France de Bretagne et Provence et je crierai aux gens, refusez d'obéir refusez de la faire n'allez pas a la guerre refusez de partir. S'il faut donner son sang allez donner le vôtre vous êtes bon apôtre Monsieur le Président. Si vous me poursuivez prévenez vos gendarmes que je n'aurais pas d'armes et qu'ils pourront tirer. (Laurent Voulzy) Belle île en mer Refrain: Belle-Ile en mer, Marie-Galante, Saint-Vincent Loin Singapour, c'est l'océan, Vous c'est l'eau, c'est l'eau qui vous sépare, Et vous laisse a part. Loin des souvenirs d'enfance, En France, manque d'indulgence, Par les différences que j'aime, Café, léger, Au lait mélangé. Séparé petite enfance, tout comme vous Je connais ce sentiment De solitude et d'isolement (Refrain) Comme laissé tout seul en mer, Corsaire, sur terre, Un peu solitaire, L'amour je l'voyais passer, ohé, ohé J'le voyais passer. Séparé petite enfance, tout comme vous Je connais ce sentiment De solitude et d'isolement (Refrain) Karukeram, Calédonie, Ouessant, Vierges des mers, toute seule, tout l'temps, Vous c'est l'eau c'est l'eau qui vous sépare Et vous laisse a part hou-ou-ou-ou-ou-ou-ou-ou-ou. Divers: Sur la plus haute colline Sur la plus haute colline (bis) Il y avait un olivier (bis) Qui avait l'air de pencher (bis) Sur cette même colline (bis...) Il y avait un oiseau blanc Qui chantait soleil levant Entre cet oiseau et l'arbre Une immense croix de fer Pour tous ceux qui ont souffert L'olivier de la colline Mourut un matin d'hiver L'oiseau parti vers la mer Mais je sais qu'un jour de pâques L'olivier reverdira Et que l'oiseau reviendra Travailler c'est trop dur Travailler c'est trop dur et voler c'est pas beau D'mander la charité c'est quequ'chose qu'j'peux pas faire Chaque jour que moi j'vis, on m'demande de quoi j'vis J'dis que j'vis sur l'amour et j'espère dev'nir vieux Et je prends mon vieux ch'val et j'attrape ma vieill' selle Et je selle mon vieux ch'val pour aller chercher ma belle Vers un grand bout de glace de St-Antoine à Beaumont Mais le long du grand Texas j'tai cherché bien longtemps Et je prends mon violon et j'attrape mon archet Et je joue ma vieille valse pour faire le monde danser Vous connaissez mes amis la vie est bien trop courte pour se faire des soucis alors ce soir allons danser Chevaliers de la table ronde Chevaliers de la table ronde Goûtons voir si le vin est bon Bis Goûtons voir, oui, oui ,oui Goûtons voir, non, non , non Goûtons voir si le vin est bon J'en boirai cinq à six bouteilles Une femme sur mes genoux Bis Une femme, oui, oui, oui... Si je meurs je veux qu'on m'enterre Dans une cave où y'a du bon vin Bis Dans une cave... Les deux pieds contre la muraille Et la tête sous le robinet Bis Et la tête... Sur ma tombe je veux qu'on inscrive Ici gît le roi des buveurs Bis Ici gît... V'la l'bon vent REFRAIN: V'là l'bon vent, v'là l'joli vent, V'là l'bon vent m'ami m'appelle. V'là l'bon vent, v'là l'joli vent, V'là l'bon vent, m'ami m'attend. Derrièr' chez nous, y a-t-un étang(bis) Trois beaux canards s'en vont baignant. REFRAIN: Trois beaux canards s'en vont baignant(bis) Le fils du roi s'en va chassant. REFRAIN: Le fils du roi s'en va chassant(bis) Avec son grand fusil d'argent. REFRAIN: Avec son grand fusil d'argent(bis) Visa le noir, tua le blanc. REFRAIN: Visa le noir, tua le blanc(bis) O fils du roi, tu es méchant. REFRAIN: O fils du roi, tu es méchant(bis) D'avoir tué mon canard blanc. REFRAIN: D'avoir tué mon canard blanc(bis) Par dessous l'aile il perd son sang. REFRAIN: Par dessous l'aile il perd son sang(bis) Par les yeux lui sort'nt des diamants. REFRAIN: Par les yeux lui sort'nt des diamants(bis) Et par le bec, l'or et l'argent. REFRAIN: Et par le bec, l'or et l'argent(bis) Toutes ses plumes s'en vont au vent. REFRAIN: Toutes ses plumes s'en vont au vent(bis) Trois dames s'en vont les ramassant... REFRAIN: Je reviens chez nous (Jean-Pierre Ferland) Il a neigé à Port au Prince, il pleut encore à Chamonix On traverse à gué la Garonne, le ciel est plein bleu à Paris Ma mie l'hiver est à l'envers, ne t'en retourne pas dehors Le monde est en chamaille, on gèle au sud, on sue au nord Fais du feu dans la cheminée, je reviens chez nous S'il fait du soleil à Paris, il en fait partout La seine a repris ses vingt berges, malgré les lourdes giboulées Si j'ai du frimas sur les lèvres, c'est que je veille à ses côtés Ma mie j'ai le coeur à l'envers, le temps ravive le cerfeuil Je ne veux pas être tout seul, quand l'hiver tournera de l'oeil. {refrain} Je rapporte avec mes bagages, un goût qui m'était étranger Moitié dompté, moitié sauvage, c'est l'amour de mon potager {refrain} Fais du feu dans la cheminée, je reviens chez moi S'il fait du soleil à Paris, il en fait partout Dessins animés: The Love Boat (La croisière s'amuse) Love Exciting and New come aboard, we're expecting you The Love Boat soon will be making another run The Love Boat promises something for everyone Set a course for adventure, your mind's on a new romance And Love won't hurt anymore it's an open smile on a friendly shore It's Love Welcome aboard it's love 1 RUE SESAME Quel plaisir Le soir après l'école D'aller rire Chanter des chansons folles Venez tous nous retrouver 1 Rue Sésame ... Pas de nuages Le ciel est clair et bleu Vive les jeux Les rondes et les images Venez tous nous retrouver Un Rue Sésame ... (Tocatta) Alors c'est entendu les p'tits amis. Vous venez tous 1 Rue Sésame. N'oubliez pas l'adresse, je vous attends. (Mordicus) Et moi aussi, je vous attends 1 Rue Sésame, alors a bientôt ! *** Break musical *** ALBATOR Albator, Albator Du fond de la nuit dort Albator, Albator De bâbord a tribord Tu veilles sur la galaxie Sur la liberté aussi Albator, Albator Le corsaire de l'espace Albator, Albator Même si tu parais de glace Ton coeur est bon Ton coeur est grand Comme le coeur d'un géant Le bel Atlantis est ton vaisseau Le pavillon noir est son drapeau Bibop, Nausica sont avec toi Albator, Albator Avec ton équipage Albator, Albator Tu prends a l'abordage Au stellarpon Au planotir Tous les Spatio-Cargyrs Albator, Albator Capitaine au coeur d'or Albator, Albator Bien plus fort que la mort Tu es toujours au rendez-vous N'importe quand, n'importe ou Tu es toujours au rendez-vous Toujours avec nous Refrain: Le voila, Albator Le capitaine corsaire Il revient, Albator Pour les enfants de la Terre Refrain Avec son bandeau sur l'oeil Avec sa joue balafrée Avec le plus grand des coeurs Albator s'est embarque Sur le pont de son vaisseau Drape dans sa cape noire Il nous revient bien plus beau qu'il était Dans nos mémoires Refrain Refrain Il a laisse en chemin Sur une étoile lointaine Une fille aux cheveux fins Qu'il retrouvera fidèle A travers les galaxies A plante son drapeau noir Partout il a des amis Il sera chez nous ce soir Refrain Refrain Refrain ASTRO LE PETIT ROBOT (Astro) Ce héros du futur Qui nous fait vivre de vraies aventures Toujours la Quand il faut C'est Astro le Petit Robot Ce nouveau chevalier Qui nous apprend a nous entraider Toujours la Quand il faut C'est Astro le Petit Robot Celui dont on est fier D'être l'ami du bout de la Terre Le formidable L'incroyable C'est Astro le Petit Robot (Astro) BARBAPAPA [Voici venir les Barbapapa] [Toujours contents] [Papa et Maman Barbapapa] [Et leurs enfants] [Les p'tits et les grands] [Se transformant a volonté] [Ronds ou carres] Barbapapa est tout rose, rose Plus rose qu'une rose rose Barbamama est plus noire Plus noire qu'une rose noire Barbibulle est jaune, jaune Barbalala verte comme une pomme Barbotine, cet ange A la couleur des oranges Barbouille est noir comme un corbeau Et chaque fois qu'il prend ses pinceaux Il se couvre de taches de bas en haut Barbabelle est violette Barbidou est tout bleu Barbidur est un athlète aussi rouge que le feu Et tout ce petit monde est heureux *** Break musical *** [Voici venir les Barbapapa] [On fait les fous] [Dans la famille des Barbapapa] [Viens avec nous chez Barbapapa] Ils se transforment à volonté Ronds ou carres (Minces, gros ou ronds) [Viens avec nous chez Barbapapa !] (Il y a Barbapapa, Barbamama, Barbidou, Barbouille, Barbabelle et Barbidur, Barbotine et Barbibulle et Barbalala !) [Viens avec nous chez Barbapapa !] BIBIFOC C'est mon ami, Bibi Quel beau bibifoc Il est super gentil Comme un bébé phoque Quand j'ai besoin de lui J'appelle Bibifoc Si son bibeep fait bop Il fonce droit dans la vie Refrain: Bibi bibi bibi bibifoc Dans l'Antarctique T'es l'roi des phoques Bibi bibi bibi bibifoc Ton amitié Dure comme le rock Il est super branche Pour lui rien d'impossible C'est un vrai passionné Qui veut l'inaccessible Dans l'univers glace Pays des Esquimaux Grâce a notre amitié Son coeur est bien au chaud Refrain Refrain Quand on appelle Bibi Il est toujours là En descendant la vie Il fonce vers toi Dans le bleu des glaciers Il nous fait tous rêver A la chasse aux méchants Il est toujours gagnant Refrain Refrain BIOMAN Refrain: Moitié homme, moitié robot Le plus valeureux des héros Bioman Bioman Héros de l'univers Comme un arc-en-ciel courageux Rouge, Rose, Vert, Jaune et Bleu Bioman Bioman Héros de l'univers Les forces du mal Du vide sidéral Bioman Bioman Tu sauras les briser Tu t'en vas vers des aventures Qui préparent notre futur Bioman Bioman Défenseur de la Terre Beaucoup d'hommes rêvent d'avoir Ton courage, ta force, ton savoir Bioman Bioman Héros de l'avenir Personne ne pourra égaler ta vaillance, ta témérité Bioman Bioman Reste dans nos souvenirs Symbole de paix Justice et liberté Bioman Bioman Défenseur de la Terre Refrain Les forces du mal Du vide sidéral Bioman Bioman Tu sauras les briser Tu t'en vas vers des aventures Qui préparent notre futur Bioman Bioman Défenseur de la Terre Moitié homme, moitié robot Le plus valeureux des héros Bioman Bioman Héros de l'univers LA CHANSON DES BISOUNOURS Refrain: Oui je veux être un bisou Oh j'en veux plein dans le cou, un nounours Oh doux comme de la mousse, un Bisounours Aimer comme tous les Bisounours Oh oui, je veux être un Bisounours, c'est tout ! C'est tout ? Je serai sans pareil pour faire lever le soleil De derrière la Grande Ourse Du haut de mon petit nuage, je recevrai des messages Des Bisounours a la rescousse Rien ne rendra plus tendre un caillou Peut-être un Bisounours, un nounours Peser comme de la mousse, un Bisounours Qui fait sourire toutes les frimousses, frimousses Je ne veux pas être pilote ou sapeur-pompier ni même pirate de l'espace ou grand cuisinier Je veux être un Bisounours, c'est tout ! Refrain Oh oui, je veux être un Bisounours, c'est tout ! Je veux être un Bisounours LE BISOU DES BISOUNOURS Moi a mon Bisounours Je lui fais des bisous Des gentils, des tout doux Des géants, des tout-fous Un bisou sur la joue Un bisou dans le cou Car mon p'tit Bisounours Il adore les bisous Refrain: Des bisous partout OUH OUH OUH OUH Sur le nez dans le cou OUH OUH OUH OUH Des bisous, des bisous Des milliers de bisous et encore des bisous OUH OUH OUH OUH Moi a mon Bisounours Je lui fais des bisous Et pour me dire merci Il m'en fait lui aussi Des gentils, des mimis Des grands et des petits Car mon p'tit Bisounours Il adore les bisous Moi a mon Bisounours Je lui fais des bisous Des bisous en couleur Qui viennent du fond du coeur Des bisous roses et bleus Pour qu'il soit très heureux Des bisous jaunes et blancs Pour qu'il soit très content Refrain Moi a mon Bisounours Je lui fais des bisous Des bisous d'amitié Des bisous de gaieté Des bisous de soleil Plein de milles merveilles Car mon p'tit Bisounours Il adore les bisous Moi a mon Bisounours Je lui fais des bisous Des gentils, des tout doux Des géants, des tout-fous Un bisou sur la joue Un bisou dans le cou Car mon p'tit Bisounours Il adore les bisous Refrain [Moi a mon Bisounours] [Je lui fais des bisous] [Et pour me dire merci] [Il m'en fait lui aussi] [Des gentils, des mimis] [Des grands et des petits] [Car mon p'tit Bisounours] [Il adore les bisous] [Car mon p'tit Bisounours] [Il adore les bisous] [Car mon p'tit Bisounours] [Il adore les bisous] [Car mon p'tit Bisounours] [Il adore les bisous] LES BOTES Couplet 1: Une minute et demie chez les Botes C'est le meilleur antidote Pour soigner la tristesse Les Botes, les bugs (???) ca dépote Ca mange des tôles en compote Le coeur plein de tendresse Refrain 1: C'est un jour comme les autres chez les Botes La porte chante et le fauteuil tricote Les Botes [les Botes] Les Botes [les Botes] Ce sont des androbotes Polyglottes à l'azote Les Botes [les Botes] Débottent [débottent] Et la mamie flipote Et le pépé clignote Clignote ... clignote .... Couplet 2: Les ours sont la dans leur grotte Lucie, Robie s'asticotent A l'huile de machine Refrain 2: C'est l'moment ou les Botes clapotent Ou Florence s'envole et papillote Les Botes Les Botes Le trompetto complote Et la télé gloussote Les Botes Les Botes le trompeto sifflote Et la radio radote Radote ... *** Break musical *** Couplet 1 Refrain 1 (Hé Pépé ! Ralentit, j'crois qu'tu bouffes de l'huile) Couplet 2 Refrain 2 Les Botes !! BOUBA Refrain: Bouba, Bouba Mon petit ourson Tu roules et tu glisses Sur la blanche blanche neige Bouba, Bouba Fait bien attention De ne pas t'éloigner Du chemin de ta maison Dans la nuit noire et glacée A cote de ta soeur Frisquette Tu dors et tu dois rêver Que tu es le roi de la fête Amandine, ta maman Tremble de peur, elle s'inquiète Et toi dans ton canoë Avec moi tu chantes à tue-tête Bouba, Bouba Mon petit ourson Tu fais la joie et L'admiration de ta famille Bouba, Bouba Mon petit garçon Tu cours et tu vas A travers les champs et les bois L'oncle Emile, forestier John Et surtout Daklaoma Te font des cadeaux princiers Que tu gardes pour ton papa Joy t'aime beaucoup tu vois Elle pleure quand tu n'es pas là Et Moy le petit indien Restera ton meilleur copain Refrain Bouba, Bouba Le petit ourson Est revenu s'endormir Un soir près de sa mère Bouba, Bouba A fait attention De ne pas s'éloigner Du chemin de sa maison... (FORCE G) LES ARCHANGES (La Bataille des Planètes) (speech) La Bataille des Planètes Le groupe d'intervention G : Princesse , Allumette, Kipo, Marc, Thierry. Le quartier sous-marin Neptune, supervise par un ordinateur de la septième génération 7-Zark-7. Il veille et il prévient lorsque les galaxies ennemies esquissent une attaque contre la nôtre. La Force G se sont ces cinq jeunes hyper-doués qui protègent les planètes de notre galaxie. Toujours ensemble, unis comme les cinq doigts de la main, incorruptibles, inséparables, invincibles ... Plus brillants que du vif argent Plus puissants que des ouragans Ces archanges de notre temps Ne sont encore que des enfants C'est la force G !! *** Break musical *** Ces archanges de notre temps Ne sont encore que des enfants C'est la force G !! Ils protègent le monde opprime ... AU PAYS DE CANDY Au pays de Candy comme dans tous les pays On s'amuse on pleure on rit Il y a des méchants et des gentils Et pour sortir des moments difficiles Avoir des amis c'est très utile Un peu d'astuce, d'espièglerie c'est la vie de Candy Mais elle rêve et elle s'imagine Tous les soirs en s'endormant Que le petit prince des collines Vient lui parler doucement Pour chasser, sa tristesse, Elle cherche la tendresse, Câline et coquine Toujours jolie C'est Candy, Candy CANDY Candy Candy Une jolie petite fille aux yeux clairs Candy Candy Une frimousse qu'un grand sourire éclaire Candy Candy Une amie qu'on aime a retrouver Dans son pays Le pays de Candy Avec elle, on attend le soir Quand la nuit se fait câline Pour avoir la chance de voir Le gentil Prince des Collines Candy Candy Tu as tant de soleil dans les yeux Candy Candy Qu'il éclaire tous tes jours malheureux Candy Candy Tes soupirs et tes éclats de rire Donne la vie Au pays de Candy Quand parfois la vie n'est pas tendre Une larme vient couler Mais tu sais qu'il suffit d'attendre Et tout finit par s'arranger *** Break musical *** Un beau jour enfin tu auras Toute une vie de bonheur Mais tu sais bien que tu seras A jamais dans notre coeur Candy Candy Tu resteras toujours notre amie Candy Candy Nous rêverons toute notre vie Jolie Candy D'avoir la chance nous aussi De découvrir Le pays de Candy Le pays de Candy Le pays de Candy ... CANDY S'ENDORT La nuit descend, Candy s'endort En rêve elle va sur la colline Avec son prince aux cheveux d'or Elle rentrera a l'aurore On est moins triste dans la vie On est moins solitaire Quand dans son coeur on a trouve Un secret pour rêver Oublie tous tes petits chagrins Ils reviendront des demain Les rêves sont courts, la nuit tombe Et dans l'ombre Quelqu'un t'appelle ... Candy .... Candy ... Candy ... Can-andy ... CAPITAINE FLAM (speech) Au fin fond de l'univers, a des années et des années-lumière de la Terre, veille celui que le gouvernement intersidéral appelle quand il n'est plus capable de trouver une solution a ses problèmes, quand il ne reste plus aucun espoir : le Capitaine FLAM ! Refrain: Capitaine Flam tu n'es pas De notre galaxie Mais du fond de la nuit [Capitaine Flam] D'aussi loin que l'infini Tu descends jusqu'ici Pour sauver tous les hommes Capitaine Flam tu n'es pas De notre voie lactée Mais tu as traverse [Capitaine Flam] Cent mille millions années Pour sauver de ton bras Les gens de Megara Il y a dans ton Cyberlab Et dans ton Cosmolem Ton petit copain Ken Il y a aussi Tu vois Ta douce amie Joan Fregolo et Mala Qui ne te quittent pas Refrain Capitaine Flam oui c'est toi Un jour qui sauvera tous ceux De Megara ... CAT'S EYES Filles d'aujourd'hui Enfants de la forme Nous aimons rire et danser Vienne minuit Quand d'autres s'endorment Nous devenons pour la nuit Trois vives panthères Qui en un éclair Savent bondir sans un bruit Soeurs et solidaires Sur terre ou en l'air Relevant tous les défis Refrain : Cat's eyes, signé Cat's eyes Cat's eyes, signé signé Cat's eyes Belles incognito Fabuleux trio Nées pour agir et gagner Dans un hélico Sur terre ou dans l'eau Au mépris de tous les dangers Refrain Elles s'appellent Alexia, Tam et Sylia Trois ombres dans un oeil de chat Tant de malice Que la police Jamais ne les découvrira Refrain Cheveux au vent Libres et vacantes Nous recherchons l'aventure Le même sang Bat dessous nos tempes Quand nous filons a toute allure Dans un hélico Sur terre ou dans l'eau Au mépris de tous les dangers Belles incognito Fabuleux trio Nées pour agir et gagner Refrain Soeurs et solidaires Sur terre ou en l'air Relevant tous les défis Trois vives panthères Qui en un éclair Savent bondir sans un bruit Refrain Refrain Refrain CHAPI CHAPO Chapi Chapo Patapo Chapo chapi Patapi Biribibi Rabada dada (petite voix:) dada !! Pacha pacho Pitipo Pacho pacha Pitipa Biribibirabadadida (rires) Refrain: La, lala lala lalaa lala La, lala lala lalaa La lalalala lala Chapi Chapo Patapo Chapo chapi Patapi Biribibi Rabada dada Pacha pacho Pitipo Pacho pacha Pitipa Biribibirabadadida LES CHEVALIERS DU ZODIAQUE Des quatres coins de l'univers Quand triomphe le mal Sans hésiter, ils partent en guerre Pour un monde idéal Refrain: Les chevaliers du zodiaque S'en vont toujours a l'attaque En chantant une chanson bien haut C'est la chanson des héros Les chevaliers du zodiaque Contre les forces démoniaques Gardent toujours au fond de leur coeur Le courage des vainqueurs Ils n'ont jamais peur de personne Et rien ne les effraie Et lorsque l'heure du combat sonne Tous, ils sont toujours prêts Refrain Et quand un jour viendra enfin L'heure de la victoire Au royaume de tous les Saints On chantera leur gloire Refrain + 1/2 Refrain COLARGOL C'est moi qui suis Colargol L'ours qui chante en fa en sol En do dièse en mi-bémol En gilet et en faux col Le roi des Zozos Vous le savez mes amis M'a donne un beau Sifflet pour faire Cui Cui Cui Cui Cui Cui Cui Cui Cui C'est moi qui suis Colargol L'ours qui chante en fa en sol En do dièse en mi-bémol C'est moi qui suis Colargol COSMOCATS Cosmo.. Cosmo.. Cosmo.. Cosmo.. Cosmocats! AAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaoooooun!.... Cosmocats extraterrestres Cosmocats c'est vous ! Qui avez tous les pouvoirs Cosmocats a vous ! Refrain: Cosmo cosmo cosmo Cosmocats Cosmo cosmo cosmo Cosmocats Cosmo cosmo cosmo Cosmocats Cosmo cosmo cosmo Cosmocats Des millions d'années-lumière Vont vous entraîner Sur des planètes étrangères Vous y survivrez Refrain Cosmocats Cosmo.. Cosmo.. Cosmo.. Cosmo.. Cosmocats! AAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaoooooun!.... Les mutants les plus farouches Voudront vous chasser Tous pour un et un pour tous Vous les écraserez Refrain Cosmocats extraterrestres Cosmocats c'est vous Qui avez tous les pouvoirs Cosmocats a vous Cosmo cosmo cosmo CosmoCats Cosmo cosmo cosmo CosmoCats *** Break musical *** COSMOCATSsssssssss!................. DARE DARE MOTUS Vêtu d'un bandeau sur un oeil Peut-être pour tromper l'ennemi Un agent secret se lève du fauteuil Bon sang mais c'est une souris ! Ses deux grandes oreilles sont toutes roses Deux lettres sur son ventre supposent Que c'est la super hyper super souris Refrain: Dare Dare Motus Souris aérodynamique Dare Dare Motus Souris bâton de dynamite Dare Dare Motus La souris de l'ère atomique C'est la meilleures de toutes les souris Refrain Dans la sauterelle spatiale Avec son ami Panikar Elle fend l'univers combattant d'Osmer (??????) Qui veut conquérir la Terre Ses aventures sont un défi Lance au péril de sa vie Mais c'est la super hyper super souris Refrain Refrain *** Break musical *** Refrain TOUT DOUX DINKY [Dinky, Dinky] Encombrant [Dinky, Dinky] Débordant Le toutou modèle géant [Dinky, Dinky] Enervant [Dinky, Dinky] Inconscient Le genre d'éléphant Qui t'écrase en souriant Ah vraiment ! Refrain: Dinky, je ne connais pas de meilleur compagnon Non ... Et ses dimensions sont en proportion Avec son coeur et son affection Oh ... [Dinky, Dinky] Gros ballot [Dinky, Dinky] Gros lourdaud Qui tombe en faisant le beau [Dinky, Dinky] Mais surtout [Dinky, Dinky] Il est doux Ton air de toutou Il n'est pas cabot Ce toutou *** Break musical *** Refrain [Dinky, Dinky] [Dinky, Dinky] [Dinky, Dinky] [Dinky, Dinky] [Dinky, Dinky] Le toutou modèle géant [Dinky, Dinky] [Dinky, Dinky] [Dinky, Dinky] [Dinky, Dinky] [Dinky, Dinky] Qui tombe en faisant le beau DRAGON BALL Refrain: [Dragon Ball] La quête finale Des sept boules de cristal Venues des étoiles [Dragon Ball] Pour un idéal Combat glacial Du Bien contre le Mal [Dragon Ball] La lutte infernale D'une petite fille D'un enfant-animal [Dragon Ball] Contre l'immoral Méchant Orak A la force bestiale Quand le gentil Crokor Au coeur d'or Et Bulma son ami Si jolie S'en vont dans la foret Affronter Tous les plus grands dangers Pour gagner Un petit peu d'espoir Pour savoir Le secret des boules de cristal Refrain Héros de l'aventure Du futur Chevalier du courage D'un autre âge Deux enfants téméraires Partent en guerre Pour tenter de trouver La vérité Afin qu'enfin éclaire Le mystère Le secret des boules de cristal Refrain Refrain LE SOURIRE DU DRAGON Loin de la terre Ton univers Des vagabonds Pauvres prisonniers du donjon Enfants perdus Dans l'inconnu Ils trouveront Le Sourire du Dragon Loin de leurs amis Loin de leur pays Ils vont affronter Les plus effrayants des dangers Enfants perdus Dans l'inconnu Ils trouveront Le Sourire du Dragon Refrain: Donjons et Dragons La grande aventure Par-delà la raison D'étranges créatures Des monstres de terreur Aux ordres de Vengeur Guerre contre le mal Pour un idéal Donjons et Dragons Sur une planète Derrière l'horizon Ou seul le Grand Maître Connaît tous les secrets Qui feront triompher L'espoir et la paix Au nom de l'amitié Combat sans fin Contre le mal Pauvres terriens Prisonniers d'une étrange étoile Ils finiront Par triompher Par retrouver le Sourire du Dragon Refrain Donjons et Dragons Sur une planète Derrière l'horizon Ou seul le Grand Maître Connaît tous les secrets Qui feront triompher L'espoir et la paix Pour l'éternité EDGAR, LE DETECTIVE-CAMBRIOLEUR Un bruit au fond de la nuit Une ombre sur le tapis Une clef tourne sans bruit Un coffre s'ouvre en silence Une main gantée de noir Prends des paquets de dollars Et les bijoux, les Renoir Disent "Au Revoir" Refrain: Edgar Edgar Prince de la cambriole Edgar Edgar Un gentleman, un Milord Reparti dans l'ombre A l'autre bout du monde Transpercer des coeurs et des coffres-forts Edgar Edgar Pourtant n'a qu'une parole Edgar Edgar Sait bien que le seul trésor Est dans le coeur des belles Leurs yeux et leurs dentelles Valent bien plus qu'une montagne d'or Tapie au fond de mon lit Je rêve de revoir celui Qui sur mon manteau blanc Epingla une rose Mais il est déjà parti Rejoindre d'autres pays Chercher l'or et l'amour, son paradis Refrain Est dans le coeur des belles Leurs yeux et leurs dentelles Valent bien plus qu'une montagne d'or LES 4 FANTASTIQUES Les 4 Fantastiques Nous protègent du mal Ils prennent tous les risques Les 4 Fantastiques Richard, aux bras magiques Ben Grimm, l'homme de pierre Johnny, la torche humaine Suzanne, dans son champ protecteur Les 4 Fantastiques Nous protègent du mal Ils prennent tous les risques De la Terre aux étoiles Les 4 Fantastiques Font pour l'éternité Tourner les satellites D'espoir et d'amitié Les 4 Fantastiques ... Les 4 Fantastiques ... INSPECTEUR GADGET Eh la qui va là [Inspecteur Gadget] Eh la ca va pas [Ouh ouh] Oh la je suis là [Inspecteur Gadget] C'est moi que voilà [Inspecteur Gadget] Ca va être la joie [Ouh ouh] Au nom de la loi [Moi je vous arrête] Je vous arrête là [Go go] Gadget a main [Flash] Gadget au chapeau [Hey ho] Gadget au poing [Oh la] Elastico-Gadget Les bandits sont là [Inspecteur Gadget] Ils n'échapperont pas [Ouh ouh] Si l'inspecteur fait gaffe [Fait gaffe aux gadgets] Qui marchent ou marchent pas *** Break musical *** Refrain: [Go go] Gadget a main [là-haut] Gadget au chapeau [Go go] Gadget au poing [Oui c'est] Elastico-Gadget Et puis patatrac [Inspecteur Gadget] V'la le chef qu'est là [Ouh ouh] Salut chef c'est moi [Inspecteur Gadget] Ca n'en fini pas Eh la qui va là [Inspecteur Gadget] Eh la ca va pas [Ouh ouh] Oh la je suis là [Inspecteur Gadget] oh la oh la loi Refrain Et puis patatrac [Inspecteur Gadget] V'la le chef qu'est là [Ouh ouh] Salut chef c'est moi [Inspecteur Gadget] Ca n'en fini pas *** Break musical *** Refrain Eh la qui va là [Inspecteur Gadget] Eh la ca va pas [Ouh ouh] Oh la je suis là [Inspecteur Gadget] Oh la oh la loi C'est moi que voila [Inspecteur Gadget] Ah ca va être la joie [Ouh ouh] Au nom de la loi [Inspecteur Gadget] Je vous arrête là GOLDORAK (Musique de fond) Accours vers nous, Prince de l'espace Viens vite, viens nous sauver // sauver ?? Viens défendre notre Terre Elle est en danger L'ennemi héréditaire Veut nous écraser L'avenir du genre humain Tu l'as dans tes mains Viens combattre ton ennemi il est moins vaillant que toi Goldorak pour notre vie je suis sur que tu vaincras Viens défendre notre terre // paragraphe a prendre De justice et d'amour // avec des pincettes Toi le Chevalier solitaire Nous t'appelons au secours Oui nous voulons sauver la liberté De notre planète C'est la seule vérité Ta ta ... (cuivres reprenant le thème principal) LA LEGENDE D'ACTARUS Là-haut, là-haut Très loin dans l'espace Entre la Terre et Venus Le ciel garde encore la trace Du Prince Actarus Il rêvait de notre Terre La Planète Bleue Dont il voyait la lumière A cent mille lieux Là-haut, là-haut Loin dans les étoiles La Grande Guerre éclata Et ce fut l'assaut final De ceux de Véga Actarus alors s'enfuit Vaincu, solitaire A travers les galaxies De notre univers Dans son merveilleux robot De lumière et d'acier Ce chevalier des temps nouveaux Se bat pour l'humanité Actarus a bord de Goldorak Voici la légende Que l'on va vous raconter *** Break musical *** Là-haut, là-haut Loin dans les étoiles La Grande Guerre éclata Et ce fut l'assaut final De ceux de Véga Actarus alors s'enfuit Vaincu, solitaire A travers les galaxies De notre univers GOLDORAK Il traverse tout l'univers Aussi vite que la lumière Qui est-il ? D'où vient-il ? Formidable robot Des temps nouveaux Il jaillit du fond de la mer Il bondit jusqu'à Jupiter Qui est-il ? D'où vient-il ? Ce terrible géant Des nouveaux temps Refrain: C'est Goldorak le Grand Le Grand Goldorak C'est Goldorak le Grand Le Grand Goldorak Il arrive du fond du temps Comme un soleil éblouissant Qui est-il ? D'où vient-il ? Ce merveilleux génie De l'infini Il est ne d'une galaxie Aux frontières d'une autre vie Qui est-il ? D'où vient-il ? L'invincible robot Des temps nouveaux *** Break musical *** Il traverse tout l'univers Aussi vite que la lumière Qui est-il ? D'où vient-il ? Formidable robot Des temps nouveaux nouveaux ... nouveaux ... GOLDORAK GO Goldorak GO !! Retrolaser en action Goldorak GO !! Va accomplir ta mission Dans l'infini Des galaxies Poursuit ta lutte infernale Du bien contre le mal Refrain: Goldorak GO !! Goldorak GO !! Goldorak GO !! Puissant robot de l'espace Goldorak GO !! A tes ennemis fait face Vaillant guerrier Tu fais trembler A travers tout l'univers Les ennemis de la Terre Refrain Goldorak GO !! Chevalier de l'avenir Goldorak GO !! Reste dans nos souvenirs Le défenseur Des opprimés Garde toujours dans ton coeur Justice et Liberté Refrain Goldorak GO !! Retrolasers en action Goldorak GO !! Va accomplir ta mission Dans l'infini Des galaxies Poursuit ta lutte infernale Du bien contre le mal Refrain: Goldorak GO !! Goldorak GO !! Goldorak GO !! Puissant robot de l'espace Goldorak GO !! A tes ennemis fait face Vaillant guerrier Tu fais trembler A travers tout l'univers Les ennemis de la Terre Refrain Refrain Goldorak !! LA CHANSON D'HEIDI La montagne est tellement jolie Quand on grandit auprès d'elle Heidi en a fait son amie Même avec, elle s'ennuie Au-dessus d'un petit village Avec son grand-père Heidi apprend la vie sauvage La vie qu'elle préfère La montagne est un paradis Pour faire l'école buissonnière Chaque saison lui donne aussi Des leçons a sa manière Courir et vivre dans l'alpage Avec ses amis C'est le bonheur un peu sauvage La vie pour Heidi *** Break musical *** La montagne est un paradis Pour faire l'école buissonnière Chaque saison lui donne aussi Des leçons a sa manière Courir et vivre dans l'alpage Avec ses amis C'est le bonheur un peu sauvage La vie pour Heidi C'est le bonheur un peu sauvage La vie ... pour Heidi L'ILE AUX ENFANTS Refrain : Voici venu le temps des rires et des chants Dans l'île aux enfants C'est tous les jours le printemps C'est le pays joyeux des enfants heureux Des monstres gentils Oui c'est un paradis Ce jardin n'est pas loin Car il suffit d'un peu d'imagination Pour que tout autour de vous Poussent ces fleurs, ces rires et ces chansons Refrain Si seulement vos parents Avaient envie de vivre dans notre île Tout serait beaucoup plus gai Et pour chacun la vie serait plus facile Refrain Mais le soir, dans le noir Quand bien au chaud, votre journée s'achève Vous pourrez nous inviter A revenir chaque nuit dans vos rêves Refrain La lala lala Lala lalala ... KEN LE SURVIVANT Refrain: Ken, survivant de l'enfer Ken, souvent croise le fer Ken, dans le chaos des esprits Ken, contre les fous les bandits Refrain Héros du futur, il fait respecter la loi Il est l'héritier des plus grand maîtres chinois Il n'a qu'un seul but, il n'a qu'un seul idéal C'est combattre et détruire les Forces du Mal Refrain Refrain C'est avec Julia sa fidèle compagne Qu'il fait respecter la loi dans les villes, les campagnes De la bombe atomique, il est le survivant Utilise sa force contre tous les méchants Refrain Refrain Ken !!! MASK Chevaliers masqués Pour la liberté Justiciers, justiciers Mask partez Pour sauver la paix Des guerriers, des guerriers Ils accompliront leur mission Se battre contre l'ombre Sans peur ni passions Refrain: MASK Les voila, ils sont prêts Ils sauveront le monde MASK Dans la base secrète Déjà les moteurs grondent MASK Qui sont-ils ? Ou vont-ils ? C'est leur secret Mais on sait qu'ils viendront Pour la paix Contre les méchants Les méchants sans peur Qui recherchent leur destin Mask sait qu'il faudra Lutter (?????) Stopperont un a un Ils accompliront leur mission Se battre contre l'ombre Sans peur ni passions Refrain *** Break musical *** Qui sont-ils ? Ou vont-ils ? C'est leur secret Mais on sait qu'ils viendront Pour la paix Chevaliers masqués Pour la liberté Justiciers, justiciers Mask partez Pour sauver la paix Des guerriers, des guerriers MAYA L'ABEILLE Dans un pays de tous les temps Vit la plus belle des abeilles Que l'on ait vu depuis longtemps S'envoler a travers le ciel Cette petite abeille porte le nom de Maya Petite oui mais espiègle Maya ! Qui n'a vraiment peur de rien Qui suit toujours son chemin Venez donc découvrir la malicieuse Maya Petite oui mais espiègle Maya ! Tout le monde aimera Maya Maya ... (bis) Maya ... (bis) Maya raconte-nous ta vie MIMI CRACRA Refrain: [Mimi Cracra] [L'eau, elle aime ca] L'eau, moi j'adore ca Ca dégringole Et je rigole [Mimi Cracra] [L'eau, elle aime ca] Tant pis si ca mouille Je fais des patouilles [Mimi Cracra] [L'eau elle aime ca] [Encore un peu d'eau] [Pour Mimi Cracra] Il pleut il mouille C'est la fête a la grenouille Je compte les gouttes C'est le paradis J'ouvre la bouche C'est bon la petite douche J'écoute les gouttes Sous mon parapluie Refrain Pousse la mousse Eclatent les bulles dans l'eau Ca éclabousse Et c'est rigolo Chic dans une flaque C'est chouette Je saute dedans Flic Flac Ca claque Je danse dans le vent *** Break musical *** Tourne tourniquet Tu fais des arcs-en-ciel Dans le jardinet En poussière d'aquarelle Arrose arrosoir Tu fais la petite pluie Je suis toute ravie Et les fleurs aussi Refrain Refrain Refrain Refrain LES MONDES ENGLOUTIS (speech) Depuis le Grand Cataclysme, les Arkadiens vivaient blottis au centre de la Terre. Ils avaient tout oublie de leur passe, ainsi l'avaient voulu leurs ancêtres. Jusqu'au jour ou leur soleil, le Shagma, tomba malade. Alors, les enfants d'Arkadia osèrent entrer dans le musée interdit. Ils y retrouvèrent quelques traces du passe mais aucun plan du Shagma. Alors, les enfants créèrent puis envoyèrent vers la surface de la terre leur messagère: Arkanna Toi, enfant de la Terre écoute-moi Toi qui as le secret du Shagma Dans toutes les strates et les mondes engloutis Suit Spartacus, Bob, Rebecca Au bout, enfants de lumière suivez-moi Vous qui connaissez notre passe Vers Arkadia, vers les Mondes Engloutis Pour nous sauver la vie ... Refrain: Suis les Mondes Engloutis Jusqu'au creux de la Terre Enfant va et vole avec nous Au fond des univers Enfant suis les Mondes Engloutis Jusqu'au creux de la Terre Sors de la nuit de la mer et du temps Revis les légendes que porte le vent Va vaincre le mystère, la peur, le froid Suis Spartacus, Bob, Arkanna O toi, enfant du ciel marche sans effroi Dis-nous que demain il revivra Sors le Shagma le soleil de l'oubli Des mondes engloutis Refrain *** Break musical *** Suis les Mondes Engloutis Jusqu'au creux de la Terre Enfant va et vole avec nous Au fond des univers ... MUSCLOR (HE-MAN) Je suis Adam, Prince d'Eternia, défenseur du secret du Château des Ombres. Lui, c'est Kringer, mon tigre domestique. Mon secret, c'est de posséder une force fabuleuse depuis le jour ou j'ai lève mon glaive magique en criant : PAR LE POUVOIR DU CRANE ANCESTRAL JE DETIENS LA FORCE TOUTE-PUISSANTE Kringer se transforme alors en Tigre de Combat. Et moi je deviens MUSCLOR, l'homme le plus fort Qui ait existé jusqu'ici ! Les seuls à connaître mon secret sont : la Sorcière, le Maître d'Armes et Orko. Ils m'aident tous les trois a défendre le Châteaux des Ombres contre les Forces du Mal. <He-Man> LES MYSTERIEUSES CITES D'OR (speech) Le 16eme siècle. Des quatre coins de l'Europe, de gigantesques voiliers partent a la conquête du Nouveau Monde. A bord de ces navires des hommes avides de rêves, d'aventure et d'espace, a la recherche de fortune. Qui n'a jamais rêve de ces mondes souterrains, des ces mers lointaines peuplées de légendes ou d'une richesse soudaine qui se conquerrait au détour d'un chemin de la Cordillère des Andes ? Qui n'a jamais souhaite voir le soleil souverain guider ses pas, au coeur du pays Inca, vers la richesse et l'histoire des Mystérieuses Cités d'Or ! Enfant du soleil Tu parcours la terre le ciel Cherche ton chemin C'est ta vie, c'est ton destin Et le jour, la nuit Avec tes deux meilleurs amis A bord du Grand Condor Tu recherches les Cités d'Or aaaah ah ah ah ah Esteban, Zia, Tao les Cités d'Or aaaah ah ah ah ah Esteban, Zia, Tao les Cités d'Or tou-dou-dou-dou les Cités d'Or Enfin du soleil Ton destin est sans pareil L'aventure t'appelle N'attend pas et cour vers elle ... aaaah ah ah ah ah Esteban, Zia, Tao les Cités d'Or PAC-MAN Rond comme un ballon Et plus jaune qu'un citron C'est lui Pac-Man, Pac-Man Gentil-til bonhomme Poursuivi par les fantômes C'est lui Pac-Man, Pac-Man Il court, il roule Il est malin C'est une p'tite boule Qui n'a peur de rien Faut faire attention car voila les gloutons Vite une Pac-Gum, il dévore les fantômes Grâce a son grand coeur, il sera toujours vainqueur C'est lui Pac-Man, Pac-Man LES QUAT'ZAMIS - Oh oh ! Les amis ? Belle-Belle ? - Oui Fabrice, j'arrive. J'suis en train de me faire une beauté. - Pousse-Poussu ? - Oui je, je roule ma mob. - Mais tu es encore là ? - Oh moi j'ai mis au point une invention, alors tu m'en diras des nouvelles. - On verra ca tout à l'heure car pour l'instant nous allons chanter. Est-ce que vous êtes prêts ? [OUI !!] Refrain 1: [Les Quat'zamis] [Sont déjà vos copains, vos amis] [Les Quat'zamis] [Vous diront les secrets de la vie] Si Toucancan est astucieux Et Belle est la plus jolie Pousse-Poussu le plus sérieux Et Fabrice le plus gentil Refrain 2: [Les Quat'zamis] [Sont contents quand ils sont réunis] [Les Quat'zamis] [Sont heureux car ils aiment la vie] (Brouhaha) - Répétez ... alors moi j'vais vous le dire ... ça va aller très mal Allô ? Restez là ! Je ne suis pas d'accord. Refrain 3: [Les Quat'zamis] [Vous invitent a jouer aujourd'hui] [Il suffit] [De vouloir devenir un zami] - Eh, dis-moi Fabrice ! Devine un nom commun en six lettres commençant par 'm' et finissant par 'n', qui désigne pour tous les enfants, la femme qu'ils aiment le plus au monde. - En six lettres, tu es sûr ? - Oui, j'en suis sûr. - Ce serait pas 'Maman' par hasard ? - Si. - Alors comment est-ce que tu écris 'Maman' ? - Bin, M-a-n-m-a-n ! - Eh! Ce n'est pas 'Manman' mais 'Maman' : M-a-m-a-n ! - Ah bon ! Ah bin alors j'm'en souviendrais. Ah bah ca alors, si je m'attendais ! Refrain 1 - Moi je raconte des histoires, je chante des chansons. Mais comme je n'ai pas de mémoire ... [... Il faudra faire attention] Refrain 2 (Cacophonie incompréhensible) Refrain 3 [Il suffit] [De vouloir devenir un zami] - Et bin c'est fini. Allez, on s'en va ! - Et nous vous donnons rendez-vous de l'autre cote du disque pour de nouvelles histoires. - Ah ! Tu parles d'une galipette. - Eh les zamis ! Attendez-moi j'me r'fait une beauté. - Oh ! Y'en a pour un bout de temps alors. - Oh juste un tout petit, tout petit coup de peigne - Oh, mais c'est toujours pareil alors ... / - Une heure ! Au moins une heure ! - Bon bin moi j'vais aller faire une sieste. SANKUKAI Refrain: Sankukai Sankukai C'est un message (bis) Sankukai Sankukai C'est un voyage (bis) Sankukai Sankukai C'est la bataille (bis) Sankukai Sankukai Dans les étoiles (bis) (Mon nom est Sidero) (Je répète, Sidero.) (Je vous parle à bord du Sankukai) Dans l'espace Il y a des machines Dans l'espace La guerre est sublime Dans l'espace L'aventure dépasse Dans l'espace Les rêves les angoisses Dans l'espace Quelqu'un nous regarde Dans l'espace ... Refrain (Attention ! Cosmosaure a portée de tir) (Volcorno j'attaque ! Volcorno j'attaque !) Dans l'espace Il y a des légendes Dans l'espace Des empires s'étendent Dans l'espace Le bien et le mal Dans l'espace Se livrent bataille Dans l'espace Quelqu'un nous regarde Dans l'espace Refrain LES SCHTROUMPFS Il y a longtemps loin d'ici Vivaient dans un pays Etrange et merveilleux Des p'tits lutins joyeux [Nous sommes les petits Schtroumpfs] | [Lala lala la-schtroumpf] | Vous avez dit les Schtroumpfs ? [Lala lala lala] | Ces petits êtres bleus [Lala lala lala] | Qui sont toujours heureux ? Petits schtroumpfs attention ! Fuyez votre maison ! Gargamel et son chat Combinent un plan qui vous perdra <Mais nous n'avons pas peur> <Nous sommes toujours vainqueurs> Et grâce a leur bon coeur Les schtroumpfs sont les meilleurs [Lala lala lala] [Lala lala lala] [Lala lala lala] [Lala lala lala] SILAS Sur mon cheval Je n'ai plus ni peur ni mal Entre le ciel et la terre Je m'envole dans la lumière Je ne sais rien De la vie et des chemins Vont-ils de l'autre cote Ou est l'éternel été Silas la vie est une folie Mais elle vaut bien les pleurs et les cris Silas la chance est une bonne amie Si tu vas du cote ou le ciel te sourit Dans quel pays Se trouve le paradis Qui fera battre mon coeur Et connaître le bonheur Dis-moi pourquoi On me refuse la joie Derrière les nuages pluvieux J'imagine les gens heureux Silas la vie est une folie Mais elle vaut bien les pleurs et les cris Silas l'espoir n'est jamais fini Le bonheur est trouve quand une seule joie suffit (Silas, tu le connais, il est partout ou bouge l'espoir secret. Si tu es un enfant, tu entendras comme moi la chanson du vent.) Silas la vie est une folie, Mais elle vaut bien les pleurs et les cris, Silas tiens bon, comme tu l'as promis, Tu n'es pas le premier a chanter sous la pluie SPIDERMAN (générique américain) Spider-man, Spider-man Does whatever a spider can Spins a web, any size Catches thieves, just like flies Look out! Here comes the Spider-man! Is he strong? Listen, Bud! He's got radioactive blood. Can he swing from a thread? Take a look overhead. Hey there, there goes the Spider-man! In the chill of night, At the scene of the crime Like a streak of light He arrives just in time Spider-man, Spider-man Friendly neighborhood Spider-man Wealth and fame, he's ignored Action is his reward To him, life is a great big bang-up Wherever there's a hang-up You'll find the Spider-man! SPIDERMAN (approximatif) L'Araignée, l'Araignée Est un être bien singulier Dans sa toile, il attend D'attraper les brigands Attention ! Car l'Araignée est la Si parfois la nuit On découvre un mystère L'Araignée surgit Aussi vite que éclair Attention ! Car l'Araignée est la En garde (??) Car l'Araignée est la Et de l'action il y en a Quand l'Araignée est la L'Araignée, l'Araignée Toujours là pour nous protéger ... (???) Pour lui, la vie est un combat Et de l'action il y en a Quand l'Araignée est là SPORT BILLY Sport Billy Des champions tu es le roi Sport Billy On admire tes exploits Tu viens d'une autre planète Pour défendre le bon droit Nous avons ... Le coeur en fête ! Sport Billy Tu ne connais pas la peur Sport Billy Tu remportes les honneurs Tu es l'idole des enfants Qu'ils soient petits Ou qu'ils soient grands Sport Billy Sport Billy Oh !! Sport Billy Des champions tu es le roi Sport Billy Les médailles sont pour toi Tu combats nos ennemis Nous avons confiance en toi C'est la chance Qui nous sourit Sport Billy Tu ne connais pas la peur Sport Billy Tu remportes les honneurs Tes adversaires sont nombreux Tu es toujours victorieux Sport Billy Sport Billy Humm oh !! Sport Billy Sport Billy TELECHAT Y a bien trente-six sortes de chats Des petits, des gros, des angoras Chats de gouttières et chats Siamois Y'a qu'une télé, c'est Telechat Télévision de premier choix Faite a la main comme autrefois La seule qui soit au beurre d'anchois Y'a qu'une télé, c'est Telechat Y'a qu'une télé, c'est Telechat, Telechat !! Programmes variés et délicats Pour tous les âges sur tous les toits Avec un goût de chocolat Y'a qu'une télé, c'est Telechat Présentée par ce cher Groucha Avec le concours de Lola C'est le couple le plus sympa Y'a qu'une télé, c'est Telechat Y'a qu'une télé, c'est Telechat, Telechat !! *** Break musical *** Y'a des images qui font le poids Des chansons, des jeux, des exploits Des interviews de petits pois Y'a qu'une télé, c'est Telechat Pour savoir qui, pour savoir quoi Connaître les choses sur le bout des doigts Y'a que Lola, y'a que Groucha Y'a qu'une télé, c'est Telechat Y'a qu'une télé, c'est Telechat, Telechat !! Y'a des images qui font le poids Des chansons, des jeux, des exploits Des interviews de petits pois Y'a qu'une télé, c'est Telechat Pour savoir qui, pour savoir quoi Connaître les choses sur l'bout des doigts Y'a que Lola, y'a que Groucha Y'a qu'une télé, c'est Telechat Y'a qu'une télé, c'est Telechat, Telechat !! TOM SAWYER Refrain: Tom Sawyer, c'est l'Amérique Le symbole de la liberté Il est ne sur les bords du fleuve Mississippi Tom Sawyer c'est pour nous tous un ami Il est toujours près pour tenter l'aventure Avec ses bons copains Il n'a peur de rien C'est un Américain Il aime l'école Surtout quand elle est loin Refrain Tom Sawyer, c'est l'Amérique Pour tous ceux qui aiment la vérité Il connaît les merveilles Qui sont dans la forêt Les chemins, les rivières et les sentiers Il a dans ses poches des objets fabuleux Qu'il emporte avec lui Trois bouts de ficelles Quelques pierres et du bois Il les partage avec tous ses amis Tom Sawyer, c'est l'Amérique Pour tous ceux qui aiment la liberté Il est ne sur les bords du fleuve Mississippi Tom Sawyer c'est pour nous tous un ami Il est ne sur les bords du fleuve Mississippi Tom Sawyer c'est pour nous tous un ami ULYSSE 31 (speech) Au XXXIeme siècle, alors qu'Ulysse avait ose terrasser le Cyclope et ainsi sauve Themis, Telemaque et Numaios que les dieux de l'Olympe imaginèrent cette terrible vengeance. [Zeus] : Quiconque ose défier la puissance de Zeus doit être puni, tu erreras désormais dans un monde inconnu, Jusqu'au royaume d'Ades vos cors resteront inertes. [Sherka] : Ulysse le chemin de la Terre est efface de ma mémoire... [Telemaque] : Papa ! Papa ! [Ulysse] : Vivants, vous êtes vivants Ulysse Ulysse Au milieu de la galaxie Comme le feu, il traverse le temps Ulysse Ulysse Tu t'envoles au bout de la nuit Tu es roi, au milieu des géants Refrain: Ulysse Guide par la paix la vérité Ulysse Même les dieux ne pourront t'arrêter Ulysse D'univers en galaxies Tu erres, tu erres a la recherche de la Terre Je suis Nono le petit robot l'ami d'Ulysse Je suis Nono le petit robot l'ami d'Ulysse Ulysse Ulysse Face au mal, face au bien Avec son coeur, avec ses mains *** Break musical *** Refrain Je suis Nono, le petit robot l'ami d'Ulysse Je suis Nono, le petit robot l'ami d'Ulysse Refrain Je suis Nono, le petit robot l'ami d'Ulysse Je suis Nono, le petit robot l'ami d'Ulysse ... ULYSSE 31 (2ème) Dans le froid glacé de l'Olympe noir Les Dieux malins ont en vain Usés de leur puissance, leurs pouvoirs Contre Ulysse 31 Dans le vide de l'espace infernal Fatigue, lasse, vainqueur Ulysse rêve qu'une aurore boréale Réchauffe un peu son coeur Refrain: Ulysse 31 Qui espère comme toi en demain Qui recherche sa Terre et les siens Ulysse 31 Ulysse 31 Qui oppose a la force des poings Le courage du coeur des humains Ulysse 31 *** Break musical *** Vérité, sincérité, Humanité pour toute armée Les échos magnétiques sont témoins Pour les peuples lointains De sa quête incessante Pour le droit à retourner sur la Terre En dépit des Dieux de l'Olympe Pour retrouver les siens Refrain Refrain ULYSSE REVIENT [Ulysse revient ...] A travers les cieux, l'espace et le temps [Un vaisseau s'en vient] [Ulysse] Contre les Dieux, les pièges géants [C'est l'Odysseus] [Ulysse] Refrain: [Ulysse revient] Et c'est un bien long chemin [Ulysse revient] Il lutte pour son destin Salut c'est moi Nono J'suis le robot héros Cadeau d'Ulysse Pour Telemaque son fils Je vis dans l'grand vaisseau Comme un poisson dans l'eau Avec Themis, Telemaque et Ulysse [Ulysse revient] [Ulysse revient] Car pour Telemaque, Themis et Nono Il lui faut lutter [Ulysse] Ulysse 31 prépare ton vaisseau La Terre t'attend [Ulysse] Refrain [Ulysse revient] [Ulysse revient] Refrain [Ulysse revient] [Ulysse revient] VICKIE LE VICKING Hey ! Hey ! Vickie ! Hey ! Vickie ! Hey ! Le vent gonfle ta voile Hey ! Hey ! Vickie ! Dans le danger Pense a ta bonne étoile Na na nana, na nanana na nana Vickie ! Hey ! Hey ! Vickie ! Hey ! Vickie ! Hey ! Même dans la rafale Tu ne crains rien Petit malin Tu arrives a l'escale Na na nana, na nanana na nana Vickie ! Tu n'a pas peur des dents du loup Tu joues des tours aux gros filous Dans les typhons, dans les remous Tu gardes le sourire partout Hey ! Hey ! Vickie ! Hey ! Vickie ! Hey ! Y a du vent dans les voiles Hey ! Hey ! Vickie ! Pour te guider Fait confiance aux étoiles Na na nana, na nanana na nana Vickie ! Hey ! Hey ! Vickie ! Hey ! Vickie ! Hey ! Sur l'océan glacial En bon marin Tu veilles au grain Du mat jusqu'à la cale Na na nana, na nanana na nana Vickie ! Tu es vraiment un bon copain Toujours présent en cas d'pépin Tu sais trouver le bon moyen Pour parer les coups du destin Hey ! Hey ! Vickie ! Hey ! Vickie ! Hey ! Le vent gonfle ta voile Hey ! Hey ! Vickie ! Dans le danger Pense a ta bonne étoile Na na nana, na nanana na nana Vickie ! Hey ! LE VILLAGE DANS LES NUAGES Nous arrivions D'un pays sans lumière Nous naviguions Sans but près de la Terre Quand apparut Au détour d'un nuage Devant nos yeux Un pays bleu Un monde a part Perche sur un nuage Ce monde a part Est un petit village Qui en secret Flotte autour de la Terre Viens avec nous Au pays doux Au pays fou Ici tout n'est que rires Et que chansons La joie s'est installée Dans les maisons Ou nous t'attendons Si nous sommes patauds C'est pour te faire rire Si nos histoires t'amusent Tu peux applaudir Mais surtout n'oublie pas Que dans les nuages Il y a ton village ... WATOO-WATOO Watoo-Watoo [Watoo !] Toi qui vois tout [Watoo !] Tu es partout Sur notre Terre Tout va comme-ci comme-ça Chez les bons oies (?!?!?) Watoo-Watoo [Watoo !] Malin comme tout [Watoo !] Tu es pour nous Un oiseau-chance Qui tombe dans les faux-pas De ces bons oies (?!?!?) X-OR Refrain: X-OR Le shérif, shérif de l'espace X-OR Son domaine, c'est notre galaxie X-OR Sur la Terre, il est comme toi et moi X-OR Dans le ciel, c'est lui qui fait la loi X-OR Ne craint rien, il nous protégera Homme ou robot Il change de peau Quand de l'espace Vient la menace Il joue sa vie Pour ses amis Il se bat Refrain Ses ennemis Ont bien compris Que lui vivant Ils seront perdants Et il attaque Et ils le traquent Sans répit Sur son Rollersky Il livre bataille A coups de lasers Il défend la Terre Seul contre tous Il les repousse Les Cerexs Refrain Pieds et poings nus Il se bat kung-fu Vrai samurai Il n'fait pas d'détails Vif comme éclair Et la lumière Il bondit De son vaisseau Il part a l'assaut Des extraterrestres Qui nous détestent Pour nous sauver Il pourrait payer De sa vie X-OR Le shérif, shérif de l'espace X-OR Dans le ciel, c'est lui qui fait la loi X-OR Ne craint rien, il nous protégera (3 fois) ZORA LA ROUSSE [Zora] Refrain: Zora La Rousse Zora, belle et farouche Ta vie a un goût d'aventure Zora rebelle Zora l'histoire t'appelle Toi la sauvageonne au coeur pur ... Au coeur pur Pieds nus dans ta course Tu vas toujours vers la source De la liberté Tu poursuis ton rêve Pour qu'un jour nouveau se lève Sur le monde entier Zora La Rousse Ton lit est fait de mousse Et tu dors a la belle étoile Zora fidèle Zora tu es de celle Accrochée a ton idéal ...Idéal Toi tu vois la vie avec des yeux étonnés Toi tu mords la vie comme le fruit qu'on a vole Tant de loups et tant de lait Tu vas le partager Tu sais bien demain le soleil sera plus beau Tu sais bien demain le réveil sera plus chaud Pour tous ceux qui ont ouvert la cage d'un oiseau *** Break musical *** [Zora] Refrain ZORRO Un cavalier, qui surgit hors de la nuit Court vers l'aventure au galop Son nom, il le signe a la pointe de l'épée D'un Z qui veut dire Zorro Refrain: Zorro, Zorro Renard rusé qui fait sa loi Zorro, Zorro Vainqueur, tu l'es a chaque fois (zouic zouic zouic) Zorro ! Zorro ! zorro ! zorro ! TABLE DES MATIERES (Isabelle Adjani) Pull Marine (Hugues Aufray) Santiano Stewball Debout les gars (Charles Aznavour) La bohème (Pierre Bachelet) Les corons (Balavoine) Le chanteur Mon fils ma bataille L’aziza Aimer est plus fort que d’être aimer (Beau Dommage) La Complainte du Phoque en Alaska (Michel Berger) La groupie du pianiste Y'a pas de honte Quelques mots d'amour (Georges Brassens) La cane de Jeanne Les Copains d'abord Le Gorille Les Sabots d'Hélène Le parapluie Chanson pour l'Auvergnat Auprès de mon arbre Le petit cheval La chasse aux papillons L'orage (Jacques Brel) Amsterdam La Valse A Mille Temps Les Bonbons Ne Me Quitte Pas Quand on n'a que l'amour Les Bourgeois Les Flamandes (Patrick Bruel) Casser la voix Alors regarde Place des grands hommes (Francis Cabrel) Petite Marie Les murs de poussière Je l'aime a mourir C'était l'hiver L'encre de tes yeux Je pense encore a toi La dame de Haute-Savoie Il faudra leur dire Question d'équilibre La fille qui m'accompagne Répondez-moi Encore et encore Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai La corrida Assis sur le rebord du monde La cabane du pêcheur Samedi soir sur la terre Les vidanges du Diable Tôt ou tard s'en aller C'est écrit (Robert Charlebois) Je reviendrai à Montréal Les ailes d'un ange (Hervé Christiani) Il est libre Max (Christophe) Aline (Joe Dassin) Siffler sur la colline Ça va pas changer le monde Le moustique Les Champs-Elysées Le petit pain au chocolat A toi L'Amérique Les Dalton Et si tu n'existais pas L'été indien Marie-Jeanne Si tu t'appelles mélancolie Salut les Amoureux L'équipe à Jojo La fleur aux dents Le dernier slow (M.Delpech) Le chasseur (De Palmas) Sur La Route (Desireless) Voyage Voyage (Céline Dion) Pour que tu m'aimes encore (Cooky Dingler) Femme libérée (Jacques Dutronc) L'opportuniste Il est 5 heures, Paris s'éveille (Enzo Enzo) Les yeux ouverts (Dream A Little Dream Of Me) (Mylène Farmer) Libertine Sans contrefaçon (Nino Ferrer) Le sud Le téléphon Oh! Hé! Hein! Bon! (Claude François) Chanson populaire Le lundi au soleil Le téléphone pleure (Michel Fugain) Attention mesdames et messieurs... Chante comme si tu devais mourir demain Fais comme l'oiseau Je n'aurai pas le temps La fête Ou s'en vont Une belle histoire (Serge Gainsbourg) L'ami Caouette Aux Armes Et Caetera Aux Enfants De La Chance La chanson de Prévert Comic Strip Couleur Café Elisa Harley Davidson La Javanaise Je t'aime moi non plus Je suis venu te dire que je m'en vais New-York USA Le poinçonneur des lilas Sea, Sex and Sun 69 Année Erotique Sorry Angel Les Sucettes (France Gall) Il jouait du piano debout Babacar Calypso Cézanne peint Débranche Ella, elle l'a Evidemment Musique Résiste Tout pour la musique (Gilles) Le bonheur (Jean-Jacques Goldman) Au bout de mes rêves Comme toi Quand la musique est bonne Envole-moi Encore un matin Long is the road (Américain) Il changeait la vie Là-bas Filles faciles Elle a fait un bébé toute seule (Johnny Halliday) Le pénitencier Quelque chose de Tennessee Retiens la nuit (IAM) Je danse le Mia (Les Innocents) L'autre Finistère Fous à lier (Felix Leclerc) Le p'tit bonheur (Maxime Le Forestier) Comme un arbre San Francisco Février de cette année-là Mon frère (Gérard Lenorman) La ballade des gens heureux (René Levesque) Quand les hommes vivront d'amour (Mano Negra) King Kong Five! Pas assez de toi La rançon (du succès) Roger Cageot (M.C. Solaar) Caroline (Miossec) non non non (Eddy Mitchell) Couleur menthe à l'eau (Noir Désir) Aux sombres héros de l'amer Tostaky (le continent) (Guesh Patti) Etienne (George Moustaki) Le métèque Ma liberté (Les Négresses Vertes) Voilà l'été (Les Nuls - Chabat & G.Darmont) La Carioca (Vanessa Paradis) Joe le taxi Tandem (Edith Piaf) La Vie En Rose (Renaud) Marche à l'ombre Morgane de toi Miss Maggie Tu vas au bal Dès que le vent soufflera Laisse Béton Je suis une bande de jeunes Germaine Ma gonzesse (Les Ritas Mitsouko) Les histoires d'A Andy C'est comme ça Marcia Baila (Roch Voisine) Hélène (Michel Sardou) En chantant (William Sheller) Un homme heureux Ho! J'cours tout seul (Alain Souchon) Foule sentimentale Ultra moderne solitude J'ai dix ans J'suis bidon (Starmania) Le monde est Stone Quand on arrive en ville Les uns contre les autres Le Blues du Businessman Un garçon pas comme les autres (Téléphone) New-York avec toi Ça ( c'est vraiment toi ) Cendrillon Le jour s'est levé Un autre monde Ex-robin des bois Dure limite Jour contre jour (Hubert-Félix Thiéfaine) La fille du coupeur de joints (Boris Vian) Le Déserteur (Gilles Vigneault) Quand les hommes vivront d'amour (Laurent Voulzy) Belle île en mer Divers: Sur la plus haute colline Travailler c'est trop dur Chevaliers de la table ronde V'la l'bon vent Je reviens chez nous (Jean-Pierre Ferland) Dessins animés: The love boat (la croisière s'amuse) 1 rue Sésame Albator Astro le petit robot Barbapapa Bibifoc Bioman La chanson des bisounours Le bisou des bisounours Les botes Bouba (Force G) les Archanges (la bataille des planètes) Au pays de Candy Candy Candy s'endort Capitaine Flam Cat's Eyes Chapi Chapo Les chevaliers du zodiaque Colargol Cosmocats Dare Dare Motus Tout doux Dinky Dragon Ball Le sourire du dragon Edgar, le détective-cambrioleur Les 4 Fantastiques Inspecteur Gadget Goldorak (musique de fond) La légende d'Actarus Goldorak La chanson d'Heidi L'île aux enfants Ken le survivant Mask Maya l'abeille Mimi Cracra Les mondes engloutis Musclor (he-man) Les mystérieuses cites d'or Pac-Man Les Quat'zamis Sankukai Les Schtroumpfs Silas Spiderman (générique américain) Spiderman (approximatif) Sport Billy Téléchat Tom Sawyer Ulysse 31 Ulysse 31 (2ème) Ulysse revient Vickie le vicking Le village dans les nuages Watoo-Watoo X-OR Zora la Rousse Zorro /